Faisons connaissance, Arane kun

だんて
Enquête au plus profond des racines :

Épisode Un : Entrevue de la Feuille et de la Foudre Rouge Déchue.

La cinquième grande guerre shinobi était finie. Elle n'eut pas le temps de commencer pour la plupart des villages. Elle n'avait pas fait de si grands ravages. Les villages des nuages et de la brume n'eurent le temps de lancer un quelconque assaut. Ainsi donc, seul le terrorisme isolé eut raison de certaines précieuses vies. La plus précieuse fut arrachée au coeur de Kirigakure. La belle et ferme Mizukage fut assassinée lors d'un déplacement surveillé. Elle ne fut pas qu'arrachée au coeur de sa soeur et de Kiri, mais aussi d'un homme. Un homme qui a projeté la guerre de toutes pièces, et qui a impliqué la Brume dedans. C'est lors d'une visite de courtoisie à la ville de Shoubai qu'il apprit le décès de sa moitié. C'est lors de cette visite que cet homme fut brisé. Et c'est lorsqu'il fut brisé, que la haine qu'il voulait donner aux autres lui revint au coeur. L'homme rouge se noircit, déserta, et pris la voie du nukenin sanguinaire. Cet homme s'appelle Dante...

Sur un large sentier, une silhouette rouge avançait d'une démarche chaloupée. On distinguait une longue chevelure volant au gré du vent, une taille fine se dessinait quelques fois lorsque le long manteau se mouvait sur le coté. Lors de certains déhanchés sensuels, on distinguait un katana long de cent vingt centimètres pendre aux hanches de cette somptueuse femme. Une femme vêtue de rouge avec de long cheveux blancs, c'était ce que le soleil nous faisait voir. Son ombre dévoilait d'autres formes voluptueuses insoupçonnées. Dans une démarche très féminine, Dante se déplaçait en direction du village caché de la feuille. Dans sa forme de femme, générée par un puissant henge, il ne pourrait être reconnu dans le village. Passer les portes sera donc un jeu d'enfant. Et une fois à l'intérieur, cela ira encore plus simplement, selon ses prévisions.

Le bruit de ses pas était caractérisé par un grincement de cuir sur le sentier en gravier. Quelques oiseaux pépiaient dans la forêt environnante, et le vent faisait bruisser les feuilles des arbres. Dante songeait à la raison de sa venue dans les terres de Konohagakure no satô. Il n'avait toujours pas digéré l'assassinat de Kirara, sa tendre et douce. Et comble de cette haine, c'était l'Hokage en personne qui lui avait annoncer la nouvelle. Devant des dizaines de personnes. Pendant longtemps il a cherché le maximum d'informations sur Nerea Sotto. Ce n'est qu'il y a deux semaines qu'il a appris qu'elle avait disparut. Il appris également qu'un nouvel Hokage était présent. Un rude combat avait été mené face à Nerea. Elle était intelligente, et savait ce qu'elle faisait. Dans un combat, on en apprend plus sur une personne que dans toute une vie. Même si c'est une femme. Dante avait bien compris que Nerea Sotto était une Hokage parfaite. Au seul défaut qu'elle était atteinte de cécité. Aujourd'hui, il fallait voir si l'Hokage était digne de son titre, s'il valait vraiment son statut. Et pour cela, rien de meilleur qu'un bon repas en compagnie d'une charmante demoiselle.
Avec un peu d'habileté, Dante pourra savoir où est Nerea, ce qu'il lui est arrivé. Et surtout, si c'est Konoha qui a assassiné Kirara.

Les immenses portes qu'abritaient Konoha s'érigèrent face au regard confiant de Dante. Montrant l'hospitalité, mais aussi la puissance du village, les portes de bois avait inscrit deux kanji. Sur la porte gauche, le kanji あ. Sur la porte droite, le kanji ん. Ensemble, cela donnait le résultat "An", que l'on peut traduire par pâte de haricots rouges. Serait ce de l'humour? Ou alors une spécialité locale? Il faudra voir en parlant avec l'Hokage. Dante traversa le seuil gigantesque de la porte avant de se faire interpellé par les gardes. Jouant d'une mine naturelle, "la jeune femme" se trémoussa jusqu'au poste de garde.

"Bonjour. Comme vous êtes un visage inconnu, nous devons vous demander quelques renseignements, mademoiselle...?"
"Gasai. Gasai Yuno. Mais je vous permet de m'appeler Yuno chan"

Les charmes qu'avait choisit Dante avait raison du garde. Ses yeux pétillaient d'étoiles, et une gouttelette de sueur perlait sur sa tempe. Un petit sourire, un clin d'oeil, et le tour est joué.

"Hum... Euh bien. Je ne vois pas comment une si jolie jeune femme pourrait être un ennemi."
"Mais vous me draguer, ma parole.

Dante se pencha légèrement en avant, permettant ainsi au garde de profiter de la vue. Il plia aussi un genou, pour attirer l'attention sur les formes de son bassin. Le garde eut un rire nerveux, et souhaita une bonne journée à ce qu'il pensait être une charmante femme. Dante fit quelques pas avant d'être héla par une voix féminine. Une kunoichi assez grande apparut devant Dante. Elle était coiffée d'un chignon, et portait des lunettes sombres. Son visage, bien que jeune, était sévère. Elle remit ses lunette en place avant de s'exclamer.

"On croit pouvoir berner le poste garde avec une paire de seins hein? Ça ne prend pas! Vous allez remplir le formulaire de tourisme avec moi! Immédiatement!"

Dante fut tout de même surpris. Il ne pensait pas qu'une femme viendrait le remettre à sa place pour jouer sur ses formes. Il plaça une main sur sa nuque et se la frotta d'un air gêné. Son sourire et son petit rire aussi étaient gênés. Sa voix tremblante essaya de s'expliquer.

"Ahaha. Sumimasen. J'ai pensé que je pouvais aller plus vite. En fait je meure de faim, et j'ai quelques choses à faire ici."
"Je m'en fiche! Cela ne vous autorise aucunement à contourner la loi!" dit elle en remontant une nouvelle fois ses lunettes. Ce geste répétitif tapait sur le système, et Dante sentit l'envie de lui coller une rouste en plein nez. C'est probablement parce que ce geste est fait avec le majeur, et que c'est, tourné d'une certaine manière, un geste obscène qui donne envie de donner des mandales. Mais Dante devait tenir son rôle de fille charmante et un peu perdue. Il suivit donc la jeune femme vers le bureau pour signer le registre. La brunette pris un bloc note et hurla de son ton sévère.

"Nom?!"
"Gasai"
"Prénom!?"
"Yuno"
"Profession?!"
"Euuuuh... Je dirais...Aventurière?"
"C'est pas réellement une profession, mais on fera avec. Village d'origine?"
"Kuramasa. C'est sur une île du pays du thé"
"Oui merci je sais!"

En réalité, il n'y a jamais eu de village du nom de Kuramasa dans le pays du thé. C'était relativement bien joué de la part de Dante de jouer sur le caractère autoritaire, sévère et sûr de soi de cette bonne femme.

"Je note également que vous posséder un katana. D'autres armes?"
"Juste une arme incapacitante. Vous ne devez pas savoir ce que c'est d'être une femme charmante."

La brunette broncha, et murmura une insulte entre ses dents. Elle donna le registre au garde qui semblait rêveur en ce court instant d'interrogatoire. La femme autoritaire replaça encore une fois ses lunettes en haut de son nez. Elle jeta un nouveau regard de haut en bas vers Dante, et lui souhaita une bonne journée d'un ton bourru et désagréable. Dante pris alors la seule route possible. Il pouvait entendre le garde se faire hurler dessus, dans son dos. Dante déambulait dans les rues, toujours dans une démarche gracieuse et féline, en quête d'un restaurant de ramen. Le voyage et l'accueil ont été éprouvants, et il lui fallait se remplir l'estomac. Il arriva dans une rue commerçante, non loin d'un immense bâtiment circulaire et rouge, avec le kanji 火. Il accosta alors une jeune femme, probablement civile au vu de sa démarche et de ses vêtements.

"Excusez moi. Je viens d'arriver dans le village, et je ne sais pas où trouver un bon restaurant."
"Eh bien, il y a celui que les Hokage préfèrent. Depuis plusieurs années, tous y vont. Peut être aurez vous l'honneur de rencontrer Hokgae sama."
"Domo arigatô"

La civile expliqua alors la marche à suivre pour rejoindre ce fameux restaurant. Ça n'était pas réellement compliquer. C'était le deuxième paté de maison, à gauche, troisième établissement, en partant du centre administratif. Dante remercia une nouvelle fois la femme avec un charmant sourire et pris le chemin du centre administratif. Arrivé devant le restaurant, son ventre émit un léger gargouillement, à peine audible. Il poussa la banderole, et une clochette tinta. Au son de cette clochette, le cuisinier hurla un chaleureux "IRRASHAIMASSE ! "
Dante s'assit et commanda un grand bol de Ramen tonkatsu au curry.

Akimoto était en sueur, son bandeau frontal à ses pieds. Il était vouté, haletant sous la fatigue et le soleil de plomb qui surplombait le village de Konoha. Il regarda le ciel de dépit et de lassitude, puis regarda son adversaire, qui n'était rien d'autre qu'une de ses invocations : Gama.

*Je peut pas perdre ce combat !*

Il courut à toute vitesse en sa direction, et à quelques mètres de son adversaire, il concentra son chakra dans la plante de ses pied et semblait avoir disparut. Il réapparut derrière Gama, s'apprêtant à trancher la tête, avec son épée, de ce dernier. Il réussit à l'esquiver en s'abaissant, avant de faire un bond impressionnant en l'air et de cracher une quantité conséquente d'huile sur son agresseur, alors en déséquilibre. Akimoto reprit correctement ses appuis, mais lorsqu'il voulut esquiver l'attaque de Gama, il tomba à terre et fut recouvert d'huile poisseuse de crapaud, quelques secondes plus tard. L'auteur de l'attaque croassa de rire en voyant la maladresse de son invocateur.

"Hé ! Ho nan, c'est pas vrai !! T'as fait tes besoins, c'est pour ça que j'ai glissé ! C'est pas du jeu !"

"Tututut ! Tu sais ce qu'on avait parié, si tu tenais plus de 20 minutes sans avoir été touché par mon huile, tu aurait gagner. Mais t'as perdu ! Aller hop ! Tu m'offre à manger.

"Super ! J'dois emmener un crapaud manger, recouvert d'excréments et d'huiles malodorante !"

Une nouvelle fois, il regarda le ciel bleu, quasiment aucun nuage ne cachait le rayonnant soleil d'aujourd'hui. Il baignait dans quelques millimètres d'huile et avait l'impression d'être un poisson qui était sur le point d'être frit, mais la vue du ciel, lui procurait une certaine nostalgie de son grand-père, qui lui aussi, ne cessait de le regarder, il a, depuis, prit cette habitude. Quelque chose lui cacha soudainement la vue, c'était son épée, tenue par Gama. Il sourit et la prit tout en se levant.

"Un pari est un pari. Je t'emmène ou ?"

"L'endroit le plus huppé du coin !"

"Je doute qu'ils fassent un menu crapaud... Aller en route !"

Pour éviter de tomber et de se ridiculiser une nouvelle fois, Akimoto concentra son chakra et une faible lueur blanche entoura ses pieds, le temps qu'il sorte de l'endroit 'huilé'.

"T'as quand même un chakra bizarre !"

"Ouais. Mon grand-père ne cessait de me le répéter."

Akimoto ramassa et rattacha son bandeau à son front et, avec Gama, quitta l'air d'entraînement jusqu'à un restaurant qui accepte de donner à manger à un batracien.

Durant le trajet Akimoto parla à Gama de son grand-père, à quel point il a été un modèle pour lui, et que même si il n'avait pas le même sang, il le considérer comme sa vraie famille. Il était tellement appliqué et passionné par ses propres histoires qu'Akimoto ne remarqua pas les villageois le regarder bizarrement, ce n'était certes, pas commun qu'un jeune adulte parle à un crapaud, plus petit que lui de quelques centimètres, dans les rues d'un village. Mais même si il avait remarqué ses regards curieux et le fait que les passants s'éloigne de lui le plus possible à cause de son odeur, il n'en aurait eu que faire, cela ne l'aurais pas empêcher de passer une bonne journée.
Il passa devant le restaurant, ou avait pour habitude de se réunir les personnes les plus influentes du village, et il vit quelqu'un. Il fit signe à Gama et tous les deux y entrèrent.

"Hoka..."

A la place du Hokage, ou même de l'un de ses conseillers, il y trouva une magnifique jeune femme. Elle avait de longs et fins cheveux gris, un long manteau rouge dissimulé ce qui semblait être une arme blanche, mais il préféra s'attarder sur sa poitrine, ses yeux ou encore son fessier, plutôt que de se poster la question de son indentité. A ces coter, il faisait plus paysans que chuunin de Konoha. Il fut sortit de ses fantasmes par la voix grave du cuisinier.

"Pas d'animaux ici !"

"Ok !"

Sans attendre l'avis de Gama, il le fit disparaître en effectuant un sceau. Il se remémora les nombreuses fois ou son grand-père avait aborder des jeunes filles à l'auberge lorsqu'il était enfant. Une fois n'est pas coutume, il décida de s'approprier son style. Il marcha nonchalamment vers le tabouret voisin de la sublime femme et s'y assit. Il demanda la même chose que la 'dame' et la regarda, avant d'ajouter avec un sourire pleine de confiance et d'une voix plutôt mature et sensuel, qui aurait fait un tabac quelques années auparavant, mais qui, maintenant, faisait surement ringard.

"Bonjour... C'est quoi votre nom ? Vous êtes nouvelle ici ? Vous êtes venu pour quoi dans ce village ?"

Le cuisinier lui apporta son bol de nouille et Akimoto n'eut pas l'élégance d'attendre la réponse de son interlocutrice, avant de manger ses nouilles goulument.

Le restaurateur hurla un grand "Oui, madame" lorsque Dante passa sa commande. L'usé se dépêcha de satisfaire l'estomac de son roi : le client. Dans le cas présent, la cliente était séduisante. D'une telle manière que le restaurateur voulait donner le meilleur de sa réputation. Il prit pour commencer une assiette et y disposa quelques Mitarashi dango, deux brochettes sucrées pour faire patienter. Avant d'entamer les brochettes, Dante scruta les murs du restaurant, observant tout ce qu'il pouvait voir. Il comprit alors pourquoi il n'y avait que les personnalités qui consommaient ici. Les prix étaient assez élevés. Mais une autre chose apporta le fait que le restaurant était connu. Le cuisinier s'empara d'un paquet de pâte et la pétris sous différent angles, sur une plaque nappée de farine. À l'aide d'un outil semblable à un râteau de jardinage, il découpa la pâte. Voilà des nouilles fraîches. Plus fraîches que celles ci, tu meure. Il n'y avait plus qu'à patienter. La bassine d'huile bouillait déjà, et le tonkatsu s'y vit plongé immédiatement, faisant ainsi crépiter l'huile. Le parfum qui s'en dégageait était alléchant et délicieux. Avant de craquer en voyant cette traditionnelle préparation, Dante mangea lentement sa brochette, savourant chaque bouchée. Il lui fallait patienter le plus longtemps possible avant de pouvoir savourer ses râmens.

Lorsqu'il finit le thé servit avec les dangô, un immense bol fut déposé face à lui. Il y avait quelques naruto, des algues coupées en fines lamelles, des oeufs, du nori, trois crevettes, et cinq pièces assez grandes de porc pané. L'odeur de la soupe curry était enivrante. Le bol était assez grand pour permettre à l'éclair rouge, désormais transformé en séduisante jeune femme, d'y plonger entièrement la tête. Un sachet contenant des baguettes à usage unique étaient sur le côté. Dante déchira l'emballage, sépara les baguettes, et émis la formule de politesse "Ittadakimasu", signifiant littéralement "permettez moi de me servir". Il plongea ses baguettes dans le bol, et en extirpant un petit tas de nouilles dégoulinantes de soupe. Avec le caractéristique bruit dont il est recommandé de faire usage en aspirant les nouilles, l'éclair rouge savoura la première bouchée de ce bol de nouille. Succulent, délicieux ! Devant tenir son rôle, les yeux de la jeune femme s'illuminèrent avec un univers d'étoiles. Dante complimenta le plat et en commanda immédiatement un deuxième, mais cette fois ci, fruits de mer. Le restaurateur s'empressa de satisfaire la commande. Lorsqu'il plongea les scampis et le poisson dans l'huile bouillante, une odeur épouvantable frappa le flair de l'ancien Raikage. Une odeur nauséabonde, mais qui, heureusement, ne se dégageait pas de la friture.

Un jeune homme poussa le rideau. Il était accompagné d'un énorme crapaud souriant. C'était ce gars qui dégageait cette terrible odeur. Il essaya de parler, mais ravala sa salive. Dante ne comprit pas réellement ce qu'il avait dit. Il était bien trop occupé à savourer son plat. Le restaurateur hurla que les animaux étaient interdits dans son établissement culinaire. Les règles d'hygiènes sont visiblement très strictes dans le coin. Le crapaud disparut dans un nuage de fumée. Une invocation. La personne qui pris place à coté de Dante devait être un ninja expérimenté pour pouvoir invoquer. Mais pas aussi expérimenté dans les relations sociales. La façon dont il aborda le corps féminin de Dante était déplaisante, tant il y avait de question.

"Bonjour... C'est quoi votre nom ? Vous êtes nouvelle ici ? Vous êtes venu pour quoi dans ce village ?"

Dante voulait lui hurler de la fermer et de lui foutre la paix, mais il refoula ce fantasme pour ingurgiter la soupe au curry d'une traite. Il posa le bol bruyamment sur le comptoir et se frotta la bouche d'un revers de son poing.

"Haaa, oji san, vos râmens sont merveilleux!"

Son sourire satisfait éblouissait le restaurant. Dante était lui même heureux de manger quelque met d'aussi succulent. Ses papilles gustatives et son odorat au paradis, l'envie réprimée de briser le nez à l'homme puant s'évanouit pour laisser place à une réponse.

"Ça fait trop de question pour le moment. Une à la fois, mon grand."

Akimoto avait littéralement gobé le bol de ramen que lui avait donner le cuisinier. Il était tellement surpris par la chaleur et le goût du repas, qu'il laissa le bol lui cachait son visage, surement rouge et grimaçant, pendant un certains temps. Il finit par avaler complètement la soupe et posa bruyamment son bol. Tandis qu'il regretter le goût du poisson et qu'il s'essuya la bouche avec un serviette, il entendit la douce voix du la jeune femme, remercier le chef. Sa voix le fit voyager dans des fantasmes inimaginable, il s'étonna lui même d'avoir des pensées aussi perverses, mais comment ne peut imaginer ce genre de choses lorsqu'on voit une si belle femme ?

"Hé ! C'est moi qui régal !"

Après tout, il était venu pour payer à manger à crapaud, ce dernier semblait s'être transformé en princesse. Il vit cette dernière grimacer à chaque mouvement qu'il faisait, et en déduit que son odeur devait l'incommoder, d'ailleurs, sa puanteur devait incommoder tout le village, mais il venait seulement de le remarquer. Elle le regarda et lui adressa la parole.

"Ça fait trop de question pour le moment. Une à la fois, mon grand."

Son coeur s'était emballer, il s'étonna de ne pas ressentir quelques gouttes de sueurs apparaître, mais cela pouvait s'expliquer avec l'huile dont il était recouvert. Il fut interpellé par le regard qu'elle lui adressa, un regard dur, qui contrasta avec la douceur de son visage. Il en déduit qu'il vaudrait mieux y aller à tâtons et éviter d'adopter le style pervers de son grand-père avec une femme possédant un katana...
Il commanda un bol de nouilles 'Miso Chashu', ses préférées, et fit silence. Il fut préoccupé par le regard sévère qu'elle lui avait adresser, il jura avoir déjà vu ce regard quelques part. Mais avec tous les villages qu'il avait traverser et toutes les personnes rencontrés, il était difficile de retenir quelque chose d'aussi éphémère que le regard ou le visage d'un passant. Un long silence s'était installé depuis qu'Akimoto avait commandé ses nouilles.

On entendait le chef préparé les mets, les gens passaient devant le restaurant, certains pestiféreraient de l'odeur pestilentielle qui se dégageait de l'endroit, ce qui provoqua des grognements et des mouvements d'épaule agacé du responsable des lieux. Akimoto n'avais pas regarder la cliente depuis sa commande, et cela commencer à lui manquer de ne plus contempler cet ange. Mais il était tracasser par le fait de ne plus savoir ou il avait vu ce regard. Le chef déposa en même temps, aux deux clients, leurs plats. Akimoto prit calmement ses baguettes et les mangea avec plus de retenu que son dernier bol.

"Et bien j'en déduis par votre arme et la veste que vous portez, que vous n'êtes pas du village. Vous venez dans le restaurant ou aiment déjeuner les hauts membres du village. Donc, qui êtes-vous ?"

Pour une fois, il ne la regarda pas, préférant regarder le menu accroché au mur, en face. Après n'avoir laisser que de la soupe dans son bol, il lui fit face et lui adressa un sourire forcé.

Maintenant il était sur, il avait déjà vu ce regard...

Dante engloutissais déjà son second bol. Ébahit devant une telle saveur, il s'empressa de commander un troisième bol. Il piochait dans son bol à une vitesse impressionnante les différents ingrédients. Une crevette après l'autre, un scampi après l'autre, un morceau de homard, tout allait très vite jusqu'à la bouche pulpeuse de Dante. Il essayait en réalité de garder le plus possible l'odeur et le goût des différents ingrédients pour éviter de renifler l'odeur pestilentielle que dégageait son voisin. Même si la dernière élocution du déserteur l'avait plutôt refroidit, il était toujours là, à manger des râmens.
Le bruit d'aspiration était très présent, en dehors de l'huile crépitante et du cuisinier qui s'affairait avec ses couteaux. Son habileté était grande. il jonglait avec les ingrédients des plats commandés et les couteaux avec une facilité déconcertante. Même un ninja ne pouvait jongler avec une telle vitesse. Dante en était déjà aux dernières nouilles qui trempaient dans la soupe. Jusqu'à ce que son regard se pose sur une crevette récalcitrante. Elle avait survécu au premier assaut de baguette. Un coup de baguette rapide, une pincette, et la crevette était déjà en train de se faire mâcher.

"Hummm...C'est vraiment trop booooon. Nyaan! <3

L'éclair rouge pris le bol avec ses mains parfaitement manucurées, le porta à la sa bouche et commença à boire la soupe. Les personnages importants de Konoha ont du goûts. Et certainement du fric. Le ninja à côté de lui disait qu'il payait l'addition. Dante n'allait donc pas se priver. Il jeta tout de même un regard en coin, en dégustant sa soupe. Il remarqua que son voisin était maintenant plus calme. Et ses prochaines paroles allaient mettre Dante dans l'embarras.

"Et bien j'en déduis par votre arme et la veste que vous portez, que vous n'êtes pas du village. Vous venez dans le restaurant ou aiment déjeuner les hauts membres du village. Donc, qui êtes-vous ?"

Pour les premiers mots, c'était facile. Le métal du katana vient de loin, au delà du continent ninja. Et certains symboles qui l'ornaient étaient assez connus, pour les centenaires. Il est donc facile pour n'importe quel ninja de déduire que cette ravissante femme n'est pas de la Feuille. Le fait qu'il vienne dans un restaurant huppé ne signifie par contre pas grand chose. Soit qu'il a été dirigé dans ce restaurant, soit qu'il a vraiment du fric à claquer. Le qui êtes vous pose problème. Sa façon de répondre allait beaucoup jouer sur la suite de la conversation. Il posa son bol, plus silencieusement cette fois ci, alors que son troisième bol était presque servit. Il posa un coude sur le comptoir, sa joue contre son poing, et avec un charmant sourire il répondit.

"Si tu me paye un saké, je te donne mon nom...Ne"

La dernière syllabe fut ponctuée d'un clin d'oeil enjôleur. La nature des hommes est ainsi faite. Personne ne résiste à une femme qui se montre encline à discuter.

Akimoto finit son bol, le posa et se lécha les lèvres pour ne pas perdre une seule goutte de cette fabuleuse soupe, qui donnait tout son gout aux nouilles. Il s'apprêta à sortir son portefeuille pour payer les cinq bols déjà présent sur le comptoir, lorsqu'il l'entendit lui répondre.

"Si tu me paye un saké, je te donne mon nom...Ne"

Akimoto ne put s'empêcher de sourire, la voir lui faire un clin d'oeil et un sourire des plus charmants, déclencha ce rictus. Il mit sur le comptoir de quoi payer les nouilles et les deux futur saké. Il n'aimait pas particulièrement l'alcool, spécialement le saké, mais il n'allait pas laisser cette jeune femme boire toute seule.

Cela faisait deux fois qu'il lui demander son identité, et elle ne lui avait pas encore répondu. Le chef déposa le bol de nouilles qu'avais commander la femme, ainsi que les deux boissons alcoolisées. Il ramassa sèchement l'argent, le compta et regarda d'un oeil dégouter le chuunin, apparemment, son problème d'odeur s'était transformer en problème physique. Finalement, il lui tourna le dos et vint accueillir un couple de vieilles personnes, auquel Akimoto ne prêta guère plus d'attention.
Akimoto leva son verre et bu une gorgée de saké. Il laissa s'échapper une petite grimace. Il posa asser violemment sa tasse, sous le goût plutôt amer, qu'elle lui avait laisser dans la bouche. Ce geste et l'odeur dont il été entouré, avait suffit au couple de partir, juste après s'être installé pour commander. Le chef lui adressa un regard noir, et si il possédait une arme, il l'aurait utiliser sur lui depuis bien longtemps. Mais le fait qu'Akimoto avait donner plus que ce qu'il devait au chef, le retint probablement de l'éjecter de son restaurant. Ayant encore le goût de l'alcool dans la bouche, Akimoto s'adressa en grimaçant ce qui semblait être un sourire avant de parler.

"Et bien ! Voilà votre saké. Dois-je appeler les services spéciaux du village pour que vous me révéliez votre identité ?!"

Son grand-père lui avait dit qu'il était important de faire rire une femme, cela permettait d'installer une ambiance détendu et amicale entre les deux personnes. Après tout, elle ne s'est pas encore présentée, surement parce-que lui non plus ne l'avait pas fait. C'est lui qui lui avait adresser la parole en premier, il était donc normal qu'il se présente.

"Au fait, je m'appelle San'jou Akimoto, chuunin du village caché de Konoha. J'étais venu ici pour payer un repas à un crapaud, mais finalement, voilà que je paye le repas à ce qui me semble être princesse plutôt...Gourmande. A vous !"

Le verre de saké venait à point. La cruchette plutôt. Trois bols de râmens, c'est parfait pour bien commencer un repas. Le saké après manger, on discute gentiment, et on reprends le repas un peu plus tard. De quoi se remplir en étant poli. Mais l'odeur pestilentielle que dégageait le dénommé Akimoto San'jou était infecte. Il est difficile de discuter avec une telle personne dans de telles conditions. Mais comment l'amener à moins sentir? Dante n'allait tout de même pas l'inviter aux sources chaudes. On ne sait pas de quoi il est capable. S'il est capable de retenir ses pulsions primitives de mâle en rut et esseulé. Les ongles vernis de Dante tintèrent sur la cruchette de sake. Il la porta à sa bouche et bu le contenu alcoolisé d'une seule traite. Il posa la cruchette et commanda un nouveau saké d'un air réjouit, pendant que le ninja se présentait. Une histoire incompréhensible avec un crapaud et une princesse. Après décodage de l'élocution, il comprit que c'était en fait un compliment.

"Hoo, merci. On ne me l'avait encore jamais faite celle là."

Maintenant, les présentation étaient faites... du moins pour Konoha. Il a joué de l'humour, il faudra essayé de faire pareil. Mais avec quoi? bon eh bah tant pis pour l'humour. Oh! Une idée germe dans l'esprit de Dante. Le ninja de Konoha était déjà mal à l'aise. Visiblement, les jolies femmes ne doivent pas être vraiment présentes dans ces contrées. Même si tout le monde connait la célèbres Sannin Tsunade Hime et son buste bien...enfin passons. Dante avait encore un moyen de déstabilisé le jeunôt. L'heure du dessert. D'un bond, Dante jeta les bras en l'air et hurla.

"L'heure du dessert, hihihi !!"

La levée subite de ses bras et l'arrêt dû aux tissus conjonctifs fit que sa poitrine rebondit d'une manière envoûtante. Un double tsunami mammaire qui ôtait leurs esprits aux hommes, leur raison. Le cuisinier apporta alors une première assiette de Dangô sucrés. Il n'était pas enclin à faire un brin de causette, mais plutôt à s'amuser encore un peu.

La jeune femme était apparemment, autant ravi des bols de nouilles, que du saké, qui était mis à sa disposition, sans même qu'elle est à payer. Elle était, à tel point indisposée par l'odeur qui se dégageait d'Akimoto, qu'elle n'osa plus le regarder. Elle fit tinter ses ongles outrageusement manucuré sur la cruchette de saké, avant, d'un geste vif et sec, boire d'une seule traite le contenu de l'objet. Un geste qui convenait mieux à la gente masculine, et Akimoto, lui qui avait du mal avec cette 'liqueur', se demanda comment une si distinguée et jolie fille, pouvait avaler, cul-sec, ce genre de boisson. Elle commanda à nouveau du saké, et, à ce rythme, Akimoto se retrouvera faucher.
Après l'avoir complimenter, la cliente semblait réfléchir. Peut-être qu'elle n'avait pas l'habitude de ce genre de compliment. En même temps, qui aurait l'habitude de se faire comparer à un crapaud ? Surement personne...

"Hoo, merci. On ne me l'avait encore jamais faite celle là."

Et bien apparemment, cela lui fit plaisir, mais, contrairement à ce qui lui avait dit son grand-père, le climat ne se fit pas plus détendu et amical, il y avait toujours un fil de tension qui séparaient les deux clients. Akimoto tapa avec ses doigts en rythme sur la table pour tenter de briser le silence qui s'était une nouvelle fois installé. Il en profita aussi pour siffloter un air qui avait pour réputation de rester des heures dans la tête. Il tourna le dos au chef, posa ses coudes sur le comptoir, et regarda à l'extérieur du restaurant. Quelques rayons de soleil pénétrèrent le tissu de la banderole et fit plisser les yeux d'Akimoto. Il mit une main devant ses yeux et, enfin, il perçut l'odeur qu'il dégageait, une odeur qui lui fit avoir un relan et manqua de le faire tomber de son tabouret. Il ne pouvait pas croire quelle torture il pouvait infliger au nez fin de la demoiselle. Il se retourna et sans la regarder, s'excusa à voix basse et dans un sourire gêné et désolé.

Sans crier gare, elle fit un bond en hurlant et en levant ses bras, toute excité d'avoir le dessert. Il fut autant surpris par cette soudaine excitation, que par la poitrine imposante, qui semblait bondir sur le jeune chuunin. Il se retint de toucher cette énorme masse de chair, qui s'éloigna de son visage, lorsqu'elle se rassit. Akimoto se dit que ce saut d''allumeuse' devait être la seule chose qu'elle répondra à la question de son identification. Il devra patienter pour savoir qui elle est.

Il commanda un dessert : Mitarashi-dango. Des brochettes couvert de boulettes, dont la sauce donne toute sa saveur à ce dessert. Tandis que le chef prépara les ingrédients nécessaire à l'accomplissement du dessert, Akimoto se décida à ne plus aborder l'identité de sa voisine et se concentra sur l'humour, pour une tenter de briser cette ambiance de glace, probablement, inconsciemment mis en place par la timidité d'Akimoto et le comportement de la jeune femme.

"J'espère que vous n'allez pas rester ici toute la journée, ou vous allez devoir payer votre part, mademoiselle je-ne-veut-pas-donner-mon-nom. Ou comptez-vous allez après ? Je pourrais vous accompagnez... Les rues de Konoha sont dangereuses...En pleine après-midi..."

Pour donner du poids à ses mots, il se mit bien droit, gonfla le torse et leva le menton. Le cuisinier mis fin à cette ridicule mis en scène en apportant le dessert. Akimoto en avait l'eau à la bouche, et ne se priva pas de commencer sans attendre son dessert.

Une petite planète. Sa surface est rose, assez pâle et terne. On y voit quelques point plus sombres. Cette planète semble malléable, et une sorte d'énorme édifice en bois, finissant en pointe semble la transpercer. La vie y est sucrée, malgré le peu de ressources. Le sol de cette planète est mou et collant, mais ne fait pas rebondir. Plutôt semblable à du chewing gum en somme. Derrière cette planète, une autre, d'environ la même taille. Mais celle ci est blanche. Toute blanche. On pourrais presque croire que c'est le paradis de la planète rose. Elle est toute pareille. Le même sol mou, peu de ressources, une vision édulcorée d'une société d'anges. Et enfin dans cette galaxie unie par une baguette en bois, une boule verte, avec des points plus foncés. Une sorte de forêt tropicale géante, mais sans arbres, sans plante. Une vision plus épicée, comme une société de démons fumeurs d'herbe magique, ou de chevelus paresseux critiquant le monde sans rien faire. Puis la fin de cette longue baguette de bois. Oui, cet univers, est un Dango. Et cette galaxie fort peu peuplée, pour ne pas dire sans évolution allait se voir engloutir par la bouche de rêve d'une magnifique femme aux cheveux blancs.

Mâchant avec appétit et joie, Dante savourait son dessert. Trois boulettes de mochi sucrés et aux trois couleurs. La première était donc la rose, qui se mêlait aux enzymes nécessaires à la digestion. Jouant son rôle comme un véritable acteur de cinéma, Dante gémissait. Il adorait vraiment ces succulentes boulettes de mochi, mais Gasai Yuno encore plus, au point d'exprimer son plaisir. Il mordit dans la deuxième avant même d'avoir entièrement finit la mastication de la première planète. Les gémissement de dégustation furent interrompus par quelques paroles du ninja puant.

"J'espère que vous n'allez pas rester ici toute la journée, ou vous allez devoir payer votre part, mademoiselle je-ne-veut-pas-donner-mon-nom. Ou comptez-vous aller après ? Je pourrais vous accompagner... Les rues de Konoha sont dangereuses...En plein après-midi..."

Depuis quand Konoha a des rues peu sûres? C'est le village le plus pacifique au monde. C'est sans doute pour faire passer cette sortie comme un rencart et frimer devant les potes. Ou pouvoir profiter de l'anatomie de la demoiselle d'une façon ou d'une autre. Dante savait parfaitement où il voulait aller, et il savait aussi où ce gus devait aller. Son sourire de satisfaction s'évanouit légèrement, mais son regard devint plus tendre et à la fois sérieux.

"J'ai des choses à régler avec une tierce personne. Mais vous, je vous propose d'aller aux sources. Je pense que cela fera plaisir au cuisinier."
Il se tourna alors vers les cuisines où le chef nettoyait ses plans de travail et ses couteaux.
"C'était délicieux, oji san. J'espère pouvoir revenir très bientôt, ne?"

Son sourire revint par magie lorsqu'il s'adressa au chef. Dante se plaisait dans ce rôle. Il pouvait y faire ce qu'il voulait sans que cela ne choque, ou lui créer des problèmes. Et qui se méfierai d'une si jolie fille? Il pourrait obtenir tout ce qu'il voudrait sous cette forme, et chaque fois qu'il claque des doigts. Pis ça lui permettais aussi d'un peu se changer les esprits.

Akimoto mangea peut-être trop rapidement son dessert. A moins que ce soit l'accumulation de plusieurs bols de nouilles, une gorgée de saké et les brochettes de Mitarashi-dango, dans son estomac qui n'avait surement pas l'habitude d'une telle quantité de nourriture avalé aussi rapidement. Se tenant le ventre et grimaçant, il observa l'inconnue. Sa gestuelle était parfaite, est parfois sensuel, surtout lorsqu'il la vit manger son dessert. Et apparemment, en lui proposant d'aller faire un tour pour profiter du soleil, mais surtout pour qu'Akimoto ne ressorte pas faucher du restaurant, il déranger la dégustation et l'immense bonheur que lui procurer les trois boulettes de mochi sucrés et colorés. Alors qu'elle s'apprêta à 'gober' la dernière boulette, le sourire de satisfaction, qu'elle avait depuis la présentation du plat, s'évanouit un peu, pour néanmoins être transférer dans son regard qui devint plus tendre, mais aussi sérieux. Puis elle lui adressa la parole de sa voix douce et mélodieuse.

"J'ai des choses à régler avec une tierce personne. Mais vous, je vous propose d'aller aux sources. Je pense que cela fera plaisir au cuisinier."

Le ton de sa voix douce contrasta sérieusement avec les mots qu'elles avaient prononcer. Akimoto avait pour habitude de dire la vérité, aussi blessante qu'elle soit, aux personnes qu'il rencontrait. A présent, il savait ce que ces personnes pouvaient ressentir. Le sourire qu'il afficher, à chaque regard échangé avec la jeune femme disparut, on pouvait clairement lire la déception sur son visage. En entendant ces mots, le chef pouffa, avant de se retourner, surement pour se moquer sans être vu. Quelque chose à l'intérieur de lui se brisa, il ne pouvait identifier ce que c'était, mais cela le rendait mal à l'aise. Il resta là silencieux, le regard vide pendant quelques secondes, et sans la regarder, il put 'entendre' le sourire de la cliente qui remercier le chef de l'ensemble du repas.

Akimoto se ressaisit, il en avait vu d'autre, il sortit un billet de son porte-monnaie pour payer la note finale, incluant un léger pourboire pour le cuisinier. Il se leva de son tabouret et se dirigea vers la sortie, sans regard, ni mots envers la jeune femme. Il tourna la tête, et dans un faux sourire, s'adressa à elle.

"Je vais appeler les juunin de Konoha... Peut-être qu'ils vous aideront à trouver la personne que vous cherchez. Bonne journée."

Il salua d'un au revoir de la main le chef, et s'engouffra dans les rues du village. Akimoto ne savait pas encore ou se diriger, peut-être qu'il rentrera cher lui, ira-il s'entraîner une nouvelle fois ? Non, Gama lui reprochera pendant des heures le fait qu'il ai préféré manger avec une femme, plutôt qu'avec lui. Et pourquoi pas les sources chaudes du village ? Pourquoi pas ?! Profiter du temps, être relaxer, et surtout, enlever cette odeur d'huile qui lui coller la peau, et faisait fuir les passants qu'il croisait... Mais en pensant aux sources, la voix de la jeune femme résonna à l'intérieur de son esprit, il oublia alors cette destination, et se demanda, si qu'à chaque fois qu'il penserait à prendre du bon temps là bas, la voix résonnerait encore ?

Il continua à marcher, tête basse et mains dans les poches, et à errer sans but, jusqu'à peut-être trouver ou aller. Il se rappela qu'il avait dit qu'il préviendrait des ninja de niveau supérieur. Il se dirigea vers le palais du Hokage. Après quelques minutes d'attente, il fut appelé et décris la jeune femme avec qui il était et conseilla aux deux juunin qui allaient s'en occuper de prendre son argent et de s'armer de patience. Il sortit sans dire plus, et reprit sa route sans but...

Spoiler:

Il restait une coupe de saké dans la cruche d'Akimoto. Lorsqu'il descendit de son tabouret en payant le chef, Dante s'en saisit immédiatement. Il porta la cruche à sa bouche, laissa couler une petite gorgée dans sa délicate bouche féminine... Et s'étouffa avec. Akimoto avait dit qu'il allait chercher des jônin pour soit disant aider Dante à trouver la personne qu'il cherchait. Il toussa, se frappa le sternum plusieurs fois pour s'empêcher de claquer aussi ridiculement. Le ninja était déjà parti les bras ballants. Le cuisinier ramassa l'argent poisseux et froissé du client qui visiblement payait pour les deux. Il ne prit que le prix juste et laissa le reste, se justifiant par le fait que même son argent puait. Il est vrai que rendre de la monnaie aussi nauséabonde n'était pas agréable pour les clients et risquait de faire perdre la réputation de l'établissement gastronomique. Dante ramassa le reste, se justifiant lui, que pour elle l'argent n'avait pas d'odeur. Le moindre centime est important, lorsque l'on est en quête de richesse.

Dante suivit donc le ninja. À l'odeur, ce qui n'était évidemment pas très difficile. Mais il restait à bonne distance, de façon à ce que le ninja ne se sente pas suivit. Une chose de déjà correcte, c'est qu'il allait au quartier général, là où se trouve le bureau de l'Hokage. La mauvaise nouvelle, c'est qu'il allait tenir parole. Il fallait l'en empêcher. Mais il était déjà trop tard. Dante ne connaissait pas la disposition des bureaux de cet édifice. Et s'il entrait tout de suite, peut être tomberait il nez à nez avec des jônin. Que faire? Eh bien attendre. Et c'est ce qu'il fit. Dans son enveloppe aux longues jambes et aux formes déroutantes, Dante surveillait la sortie imminente du ninja, le dos appuyé sur un mur. Lorsqu'il sortit, l'ex Raikage reprit la filature; Mais encore plus prudemment. Une rue après l'autre, les ninja suivaient le même chemin, jusqu'à ce que le gamin de Konoha s'arrête à une porte. Sans doute son domicile. Furtivement, Dante avança vers cette même porte avant qu'il ne puisse entrer. Son image de jolie femme sans défense se changea alors en amazone colérique et forte, prête à arracher des têtes.
Dante plaqua sa main sur le cadre de la porte, une main lourde résonnant à quelques mètres (pas plus de 3). Son regard aussi avait changé, pour celui d'une meurtrière folle.

"T'as vraiment demander de l'aide à une escouade de juunin?!"

Akimoto se dit qu'après une bonne mission, la jeune femme ne sera qu'un lointain souvenir, c'est ce qu'il espérait le plus au monde depuis quelques minutes. Cette femme était pleine de mystère, et ne pouvait qu'intriguer les personnes qu'elle côtoyait, elle à l'apparence d'une fée, et semble avoir le caractère du boss des crapauds, qu'Akimoto était capable d'invoquer, mais très souvent incapable de contrôler. Il continua d'arpenter les rues du village en direction de son hôtel, en tentant de discerner le personnage de celle à qui il avait payer le repas. Il ne fit pas attention ou il mit ses pieds et trébucha sur un ballon qui venait de rouler au milieu du chemin. Les enfants enjoué découvrirent le chuunin à terre, le corps poisseux et recouvert de poussière. Ces derniers ne savaient pas si il fallait se moquer maintenant, ou attendre qu'il leur redonne le ballon pour le faire. Akimoto s'exécuta et s'excusa avant de reprendre la route, avec l'écho des rires des jeunes civil accompagnant sa marche. Dans un long soupir, résumant asser bien sa lassitude et son dépit, il continua sa route et se motiva en disant qu'une bonne grosse mission effacera ce début de journée catastrophique.

A l'heure qu'il était, et si elle était rester au restaurant, les deux juunins, qu'il avait envoyé, l'aurait surement aider à trouver cette tierce personne, qu'elle désirait rencontrer et qui était la raison de sa venue au village de Konoha. En attendant, Akimoto s'apprêta à ouvrir la porte du bâtiment, lorsqu'il sentit une étrange sensation derrière lui. Lorsqu'il se retourna, il se plaqua contre la porte par réflexe, et sans le tissus de son bandeau protecteur, il aurait eu une bien belle bosse. La personne qui venait de le prendre par surprise, plaqua violemment sa main à quelques centimètres de sa tête. Il fut effaré par l'identité de cette personne, c'était l'inconnue, celle qu'il l'avait rembarré. Voulait-elle s'excuser ? Vu son regard, la façon dont elle l'avait plaquer et les envies meurtrière qu'Akimoto pensait percevoir via son chakra, c'était impossible. Elle semblait être déterminer à le tuer, Akimoto en eu des sueurs froide, et tout ça à cause de son odeur ? Cela devait être autre chose, et il ne tarda pas à savoir de quoi il s'agissait.

"T'as vraiment demander de l'aide à une escouade de juunin?!"

Akimoto n'en croyait pas ses oreilles ! Elle réagissait plutôt violemment pour quelqu'un venu seulement rencontrer une autre personne, elle devait être là pour faire quelque chose de plus...Important. Mais Akimoto semblait étouffer, la poitrine de la fille était beaucoup trop proche de son visage et il frôla l'hyperventilation. Il se dégagea de l' 'emprise' que la jeune femme avait exercer. Il fit quelques étirements, comme si il était rester coincer des heures dans une boite de quelques mètres.

"Ho ! J'ai dit Juunin ?! J'aurais plutôt dire ANBU ! En général, les touristes aiment être aidé, escorter par les meilleurs ninja du village, apparemment, cela vous pose un problème..."

Akimoto lui tourna le dos et partit, comme si de rien n'était, en direction du QG de la police du village. Elle attrapa sa main droite, en une seconde, Akimoto sortit son épée de son fourreau, et, dans un demi tour, tenta de décapiter son assaillante. Elle s'abaissa pour esquiver la lame et tous les deux prirent du recul.

"Qui êtes vous !"

Akimoto pointa son épée en direction de son nouvelle adversaire, il était encore ébranler par la pression qu'elle avait exercer sur lui quelques secondes auparavant. Comment une telle force pouvait se dégageait d'un corps qui semblait aussi frêle ? En tous cas, il et ne compter pas la laisser partir avec de savoir, enfin, son identité.

La rue était plutôt silencieuse, hormis la respiration saccadée du ninja de Konoha. Il n'y avait que trois personne dans la rue, mais elles tournaient le dos à la scène. Peut être y avait il un chat qui observait depuis une gouttière. Akimoto se dégagea de l'oppression de Dante. Il s'étira quelques peu, allez savoir pourquoi.

Ho ! J'ai dit Juunin ?! J'aurais plutôt dire ANBU ! En général, les touristes aiment être aidé, escorter par les meilleurs ninja du village, apparemment, cela vous pose un problème..."

Un peu que ça pose un problème! Un déserteur sous henge n'a pas besoin de se faire escorter par une équipe de ninja spécialisés dans les assassinats, ou 4 jônin bien entrainés. D'autant plus que la personne que cette gente demoiselle recherche, c'est pas n'importe qui. Une étrangère qui demande à voir l'Hokage, ça attire l'attention, ça force les suspicions. Si Dante devait se faire choper par la faute d'un gamin à peine en âge de boire de l'alcool, il n'aura plus qu'une envie. Le gamin tourna le dos à Dante. Peut être le moment tant attendu de mettre fin aux souffrances de ceux qui passent à coté de lui. Il n'ira qu'empester le cimetière. Tel un scanner, un système de visée hautement sophistiqué, un point précis fut choisit à l'impact d'une lame tranchante. Mais il devait retenir cette pulsion conservée pendant des siècles. Quitte à tuer, autant que ça en vaille la peine et que cela lui apporte plus de sensations. Et puis il devait conserver son rôle de femme sexy. Il saisit le poignet d'Akimoto. Mais cela ne l'arrangeait pas.

Le ninja en profita pour sortir l'épée qu'il tenait dans son fourreau, et dans un volte face, il tenta vainement de frapper Dante à la gorge. Il savait visiblement que cela est inutile. Il ne pouvait pas tuer ainsi. C'était plus une mesure de force de son adversaire. Pensant à une contre attaque avec sa propre épée, Dante refoula cette pensée pour en accueillir une beaucoup plus intéressante. Il se laissa tomber en arrière, et fit la figure du pont, laissant la lame passer au dessus de lui. Leurs deux ombres se rejoignirent en une un court instant. Assez longtemps pour Dante. Il prit appui sur ses mains douces et manucurée et fit un léger bond en arrière. Il ne posa pas la main sur son katana. Dès le coup de sabre de son adversaire, l'issue du combat était scellée.

"Qui êtes vous !"

Il l'avait déjà posée cette question, sans succès... Mais pourquoi une telle obsession? Pourquoi les gens veulent toujours savoir qui sont leur interlocuteur? Et c'est quoi cette mode de vouloir décapiter pour poser les question ensuite? Non mais des fois...

"N'essaye pas de me décapiter avant de me poser cette question, boule puante! Sinon, j'ai dû passer par la porte comme n'importe quelle touriste et j'ai dû y donner mon nom. Si ça t'obssessionne tellement, t'as qu'à aller voir. Moi j'ai quelqu'un à voir et à qui parler."

Bon, il faut bien l'avouer, Dante sortait légèrement de son rôle. mais quand on énerve une femme armée d'un katana, cela finit souvent très mal. Et il faut dire qu'à force de la harceler, elle en avait plus que marre.

Akimoto perçut l'agacement de la jeune fille. Cela devait faire au moins trois fois qu'il lui posait cette question, et pourtant, c'est plutôt lui qui devrait être agacé de n'avoir toujours pas eu de réponse claire. De plus la question devait surement être mal approprié de par la fait, qu'il essayé de la décapité, quelques secondes auparavant. Mais après tout, ce n'était que de la pure défense, elle était arrivé plus discrètement, encore, qu'un juunin derrière lui, et l'avais fait se plaquer sur le mur de l'hôtel. C'était décidément une femme pleine de mystère, et apparemment, le fait qu'il ait demander à deux juunins de l'aider à retrouver cette tierce personne, ne lui avait pas plus du tout. Comment se douter d'un tel fossé entre le caractère physique, merveilleux, et le caractère moral, plus que douteux, de cette femme, au premier abord ?

"N'essaye pas de me décapiter avant de me poser cette question, boule puante! Sinon, j'ai dû passer par la porte comme n'importe quelle touriste et j'ai dû y donner mon nom. Si ça t'obssessionne tellement, t'as qu'à aller voir. Moi j'ai quelqu'un à voir et à qui parler."

Encore une fois, pas d'identité, mais elle lui donna l'endroit ou trouver qui elle était. Mais la seule chose que voulait Akimoto était de rentrer cher lui, quitte à laisser en plan, au beau milieu de la route, son interlocutrice. Il ferma les yeux, soupira et rangea son épée dans son fourreau, accroché à son dos. Après tout, cette pauvre femme était surement surmené, et rencontrer des personnes autre que celle qu'elle voulait, était pour elle une perte de temps. Au moins une chose en commun qu'elle avait avec Akimoto, il déteste perdre son temps.

"La prochaine fois que vous ne désirez pas que l'on vous aide, demandez le plus gentiment, sinon vous risquerez d'avoir des problèmes... Aller au palais de l'Hokage..."

Il sortit une feuille de papier et un crayon de sa besace. Il griffonna quelques mots et le lui donna.

"Donner ça au réceptionniste, et vous n'aurez plus à vous soucier des deux juunins que je vous ai envoyé, si vous y tenez tant. J'ai autre chose à faire, alors si vous me le permettez, je rentre cher moi."

Il se dirigea, avec plus de prudence, et tout en ayant à l'oeil la jeune femme, vers la porte de l'hôtel et y pénétra.
Il salua le réceptionniste, et monta les deux étages nécessaire pour accéder à sa chambre. Il rêvait de ne plus avoir à faire ça, il rêvait d'avoir un vrai cher lui, de ne plus avoir à dire bonjour à un vieil homme, dont son oeil droit est couvert par un bandeau noir, mais à ses parents, qu'il espérait toujours vivant et en bonne santé. Même si sa quête avait été jusque là infructueuse il ne perdit pas espoir, et comptait bien retrouver ses parents biologique, et partir à la recherche de son mentor, celui qu'il appelait grand-père. Une fois dans sa chambre, il se déshabilla en quelques secondes, éparpillant toutes ses affaires dans la pièce, et se dirigea vers la salle de bain, prendre une bonne douche chaude, et être parer pour aller en mission.

Spoiler:

Le vent soufflait dans la ruelle, soulevant un sac en plastique qui roulait sur le sol, un peu comme ces bottes de chardon que l'on voit dans certains film aux décors chauds et sablonneux. L'atmosphère était oppressante avec le poids de toute la tension que l'on pouvait sentir entre les deux ninjas. C'était comme s'ils avaient formé une bulle imaginaire dégageant d'étranges arcs électriques, pulsant tout autour d'eux. Les foudres imaginaires se frappaient à tour de rôle s'affrontant dans une bataille de regards. Tout sembla alors s'évanouir dans une brise légère provoquée par un soupir du Konohajin. L'écoute de cette expression de lassitude énerva Dante. C'est vrai, après tout c'est lui qui devait soupirer de tomber sur quelqu'un comme Akimoto. Déjà qu'il ne sentait pas très bon - ce que l'éclair rouge jugea comme un détail - il fallait qu'en plus il se décide à le harceler pour connaitre son prénom, jusqu'à proférer des menaces. Le chônin rengaina son épée au fourreau. S'il avait su, ou s'il saura un jour, il faudra qu'il admette qu'il a bien fait. S'il avait tenu sa position offensive, il ne l'aurait plus jamais tenue de sa vie. L'assaut de l'ombre fut donc retiré des opérations.

"La prochaine fois que vous ne désirez pas que l'on vous aide, demandez le plus gentiment, sinon vous risquerez d'avoir des problèmes... Aller au palais de l'Hokage..."

C'était tout de même gonflé. C'est lui qui a insisté. Désormais il se retirait. Sage décision en fin de compte. La dernière locution fut cependant inutile aux yeux de Dante, mais le Konohajin ne pouvait aucunement le savoir. En effet, l'éclair rouge avait prévu dès le départ d'aller au palais de l'Hokage. Juste pour parler. Et s'il se serait avéré qu'il était un bon Hokage et vif d'esprit, la fuite de Dante était préparée elle aussi. Une course poursuite explosive comme on en voit au cinéma, avec des explosions cataclysmiques, des morts, des dégradations de bâtiments, des réquisitions de véhicules, des jets d'armes. Pourquoi Dante n'avait il pas envisagé une reconversion dans le cinéma? Il est bon acteur, bourré d'imagination...
Akimoto se saisit d'un crayon et d'un morceau de papier blanc et écrivit frénétiquement quelques kanji.

"Donner ça au réceptionniste, et vous n'aurez plus à vous soucier des deux juunins que je vous ai envoyé, si vous y tenez tant. J'ai autre chose à faire, alors si vous me le permettez, je rentre chez moi."

Comme cela était aimable. Le papier reposa sur le sol, le temps que le ninja de Konoha passe la porte qu'il avait tenté d'ouvrir avant l'intervention de la beauté fatale. Akimoto entré dans son hôtel, Dante se servit de son ombre pour prendre le papier. Il doutait une ruse faite avec une note explosive. Il n'en était visiblement rien. Il y était bien marqué que la personne décrite précédemment avait eu ce qu'elle voulait, que les juunin n'étaient donc plus utiles. Dante hésita tout de même à aller au palais de l'Hokage... Il était déjà 15h, et le temps pressait trop. Il avait encore foule de choses à régler dans sa ville de résidence. Comme constituer pleinement sa guilde, et découvrir qui se cachait derrière la grande chef de Shoubai. Et il avait eu rumeur de l'élection d'un nouveau Raikage, bien jeune. Il enroula alors la note sur un kunai, et le lança d'un geste las. Le kunai se planta sur la porte de service du palais de l'Hokage. Dante n'était déjà plus à Konoha...Il avait...disparu...

Akimoto San'jou débloque le succès Chuunin. +10PM
Akimoto San'jou débloque le succès Novice. +10PM

Demande d'un admin pour la distribution des point mission pour le RP.

RP TERMINÉ!!!!

Akimoto +19PM x 2 = 38PM
Dante +20PM x 2 = 40PM

Sujet Verrouiller ! bon RP ^^