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 Mission de rang C dans l'affreuse Forêt de la Mort.

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Mission de rang C dans l'affreuse Forêt de la Mort. _
MessageSujet: Mission de rang C dans l'affreuse Forêt de la Mort.   Mission de rang C dans l'affreuse Forêt de la Mort. Icon_minitimeMer 14 Avr - 19:57

Je venais de sortir du bureau du Maitre Hokage. Malheureusement ce dernier n’avait pas été présent dans cette pièce ; il y avait juste eu son bras droit ou bien un de ses assistants qui s’était occupé des tâches primaires à sa place, le temps que le dirigeant ne revienne. Il ne m’a rien dit à propos de cette petite absence et s’était simplement contenté de me saluer, puis de demander ce que je souhaitais. Après lui avoir déposé ma requête, il avait fouillé dans un des tiroirs du bureau et m’avait tendu une feuille où était inscrite le nom, le rang ainsi que la description de la mission que je devais accomplir. J’y avais jeté un petit coup d’œil et en fut satisfaite puisqu’elle ne consistait pas à effectuer un si long voyage dans d’autres contrées. Cela devrait vite se terminer. Je descendais à présent les escaliers puis poussa la porte d’entrée du bâtiment pour retrouver la fraîcheur extérieure du vent. Il fallait simplement que je retrouve et ramène au village des gens qui se sont égarés dans la Forêt de la Mort en cherchant des plantes médicinales. Bon, finalement ce ne serait peut-être pas si simple que je le pensais car la forêt en question était une forêt dangereuse. Je le savais car j’y suis déjà allée pour une durée de cinq jours, lors de mon examen Chuunin. Je ne m’en suis pas sortie indemne à cause du danger qui était en permanence proche de mon équipe. J’allais donc devoir affronter ce lieu sinistre même s’il serait moins périlleux que la dernière fois. Mais même le fait de savoir que je serais seule dans une bonne partie de cet endroit ne me rassurait pas tellement. J’étais certaine qu’il y avait toutes sortes de créatures étranges dans les fins fonds de cette forêt et j’espérais ne pas trop m’aventurer au cœur de celle-ci. Peut être que ces innocents ne s’étaient pas perdus dans les profondeurs et qu’ils étaient proches de la sortie. Je ne devais pas perdre de temps alors j’accélérai le pas afin d’arriver à destination plus rapidement même si je n’étais pas pressée d’y être. On ne sait jamais, tout peut arriver comme un accident avec une plante vénéneuse. Ce qui pourrait m’embêter était le fait que je ne sois pas du tout une spécialiste dans le domaine médical. Donc, si moi ou quelqu’un était blessé, je ne pourrais rien faire à part mon possible pour arriver à l’hôpital à temps.

Je franchis la grande porte qui limite le village aux alentours tout en saluant les Chuunin qui la gardaient. Ils avaient l’air plutôt de bonne humeur aujourd’hui et je me demandais ce qui pouvaient les rendre si joyeux. Je les quitte ensuite du regard pour me focaliser sur les premiers arbres de la forêt de la mort un peu plus loin. Il me fallut quelques minutes pour arriver jusque là-bas, même en marchant assez rapidement. Par simple précaution, je sortis deux Kunaïs de mon petit sac à bandoulière noir. Si jamais quelque chose de suspect surgissait, je n’aurais plus qu’à me défendre avec ces armes. Je m’arrêtai deux petites secondes et inspectai mon environnement ; tout était calme si on excepte les croissements des corbeaux. Ceux-là m’inquiétaient un peu car ils n’étaient pas vraiment des oiseaux sympathiques. Je m’étais déjà faite becquée le pouce par l’un d’eux en voulant en caresser un quand j’étais plus jeune. Leur présence ne me rassurait donc pas. Mais bon, tant pis, il va bien falloir que j’accomplisse des missions semblables tout au long de ma vie.

Je m’avançais donc avec la détermination d’en finir vite fait. Le premier pas dans cette forêt réalisé, je sentais déjà que les épais rayons de soleil ne touchaient plus ma peau douce. Ces arbres étaient si immenses que la lumière avait du mal à pénétrer et je n’imagine même pas ce que cela pourrait être dans les profondeurs de cet endroit. Peut être qu'il faudra que je me concentre un maximum sur ma perception. Mais de toute façon, l'absence du soleil me favoriserait ; en effet, si une rivière devait être présente je suppose qu'elle serait glaciale vu que ce lieu manquait de chaleur donc il serait plus facile que d'habitude de réaliser mes attaques. A présent, la sortie de la forêt se faisait de plus en plus petite au fur et à mesure que mes jambes avançaient vers l’avant. La forêt de la mort allait devenir progressivement beaucoup plus inquiétante, j’en étais sûre. Quelques fois, je percevais quelques petits bruits anormaux et je me retournais pour en trouver l’origine. Malheureusement, je ne voyais rien et je regrettais de ne pas posséder les capacités d’un Dojutsu. Il ne fallait pas que je panique pour si peu, j’étais armée de toute façon. Pour le moment, il n’y avait aucune trace de ces gens ce qui me poussa à croire qu’ils devaient être assez éloignés. Je n’entendais pas de cris venant de leur part alors j’en conclus qu’ils n’étaient pas proches du danger…À moins qu’ils ne le soient depuis un bon bout de temps.

En concentrant un peu de mon Chakra à mes pieds, je pus grimper en haut d’un arbre et sauter de branches en branches. Cela serait plus facile de les retrouver à cette hauteur plutôt que tout en bas. Plus j’approchai du cœur de cette forêt, plus je constatai qu’il faisait froid et plus sombre. En temps normal, j’aurais bien apprécié cette température qui vous glaçait le sang mais là, ce n’était pas ce que j’aurais souhaité de mieux. Soudain, je m’immobilisai sur place ; quelque chose, près de moi, venait d’échapper un bruit d’animaux. Une créature m’avait donc repéré et s’apprêtait à m’attaquer ? Avec la chance que je possédais, cela était fort possible. Doucement, ma tête se tourna un peu vers la gauche et je sursautai en apercevant l’énorme tête d’un volatile aux énormes yeux jaunes et à la pupille noir qui semblaient me lancer des éclairs. C’était donc ce hibou qui avait poussé ce hululement…quel idiot ! Comme si cette forêt ne suffisait pas à me rendre méfiante. Je soupirai d’agacement avant de reprendre mon chemin en espérant que tous les oiseaux ne soient pas aussi effrayants que celui-là. J’observai chaque détail des arbres où je posais le pied afin de ne pas être surprise juste après. Puis, c’est là que je perçus un cri humain, il ne venait pas d’un quelconque animal. Il me figea sur place pendant quelques petits instants et je pris une nouvelle direction, à deux heures de là où j’étais. Je quittai l’arbre sur lequel j’étais debout et atterri sur l’herbe mouillée par la pluie. J’avais oublié que les terres non touchées par le soleil ne séchaient pas rapidement. Je pourrais continuer ma course sur ce sol en continuant tout droit, là où le cri avait été poussé. Je m’engageai dans un petit chemin qui était jonché de mauvaises herbes. Quelques fois, ces végétaux me chatouillaient la cheville puisque j’étais en sandales. Mais ce que je détestais par-dessus tout, c’était ces insectes qui tombaient des arbres pour parvenir jusqu’à mes bras. Dès que j’en voyais une, je secouais brusquement mes bras victimes de ces insectes pour les faire tomber. Ils me dégoûtaient…Jamais je n’aimerais ce genre de petites bêtes et je pense que ce serait le cas de beaucoup de filles exceptées celles du clan Aburame. Je les trouvais sympathiques, je n’avais rien contre elles mais nos goûts différaient. Après avoir finit de traverser ce petit chemin, un grand espace encore plus herbé s’offrait à moi.

Cet espace était en forme ovale et tout autour, il y avait des tas de plantes insolites qui ne m’inspiraient pas confiance. Je m’approchai du centre de cet ovale quand je vis une longue patte assez épaisse pendre devant moi. En levant les yeux, j’aperçus l’horreur de la nature. Une horreur qui n’aurait jamais dû être crée dans ce monde. Une grosse araignée à grosses tâches rouges descendait de sa toile pour aller à ma rencontre. Ses huit yeux me regardaient sans doute…la créature repoussante devait être excitée à l’idée que son repas soit venu directement à elle et non l’inverse. Mais moi, je ne voulais pas servir de nourriture puisque j’étais bien trop jeune pour mourir déchiquetée par cette chose. Ses grosses pinces et son corps velu étaient épouvantables. Elle descendait assez lentement, le temps parfait pour lui lancer un kunaï droit vers sa tête. Mon arme atteint sa cible et c’est avec un cri de douleur que l’affreuse était sur le point de tomber de sa toile. Il fallait vite que je recule si je ne voulais pas être écrasée par cette horreur. Je fis un saut en arrière et observai l’araignée au sol, sur le dos. Ses pattes se rejoignirent peu à peu pour former une position recroquevillée. La grosse blessure de sa tête laissait échapper une substance verdâtre. Je n’osai pas trop m’en approcher tellement cela m’écoeurait mais je constatai qu’elle était visqueuse. C’était donc son sang ? Je trouvais cela étrange qu’il ne soit pas rouge comme le notre. Enfin après tout je n’étais pas entomologiste donc le domaine des insectes, je ne m’y connaissais pas beaucoup. Je ne pris pas la peine de reprendre ce kunaï planté sur la tête de ma cible car je n’avais aucune envie d’être à proximité de cette grosse araignée. De plus, je possédais encore quelques armes. Au bout de l’espace ovale, deux chemins étaient séparés, chacun conduisant à une destination opposée. Je savais quelle était la bonne voie pour parvenir à sauver ces pauvres personnes perdues. Je courus vers ce chemin quand un craquement sonore du sol se fit entendre.

Je fis un bond sur le côté en inspectant l’endroit d’où provenait ce bruit. On aurait dit qu’il y avait du plancher juste en dessous. Soudainement, des bouts de terre sortirent et s’éparpillèrent un peu partout. Je mis ma main devant mon visage pour ne pas en recevoir. Lorsque je la baissai, une plante de quarante centimètres poussait. Sa tige était verte et le reste également sauf le bout de ses feuilles qui étaient un peu violacé. La plante ouvrit légèrement sa gueule et je pus voir qu’elle possédait des petites dents. Ce n’était encore qu’une très jeune plante mais elle était déjà assez dangereuse. Je ne pensais pas que je mourrais si jamais elle me mordait. Non, seuls les adultes étaient mortels. J’avais déjà vu ce genre de plantes carnivores lors de mon examen Chuunin et un de mes coéquipiers était parvenu à s’en débarrasser en les brûlant avec un Jutsu de type de Katon. Sans que je ne m’y attende, la tige s’allongea permettant à la chose dotée de dents de me suivre afin de me mordre. Je refis d’autres bonds cette fois-ci en arrière pour esquiver mon prédateur. Cette espèce avait bien muté depuis la dernière fois que je suis venue ici. Bientôt, les jeunes plants surpasseront les adultes et cela n’était pas réjouissant. Pendant que je réfléchissais, deux autres carnivores semblables poussaient à côté de la première. Elles étaient sûrement venues en renforts et avaient dû remarquer ma présence bien avant. Si d’autres sortaient de la terre, je devrais livrer un combat contre elles et cela me ferait perdre mon temps. Mes doigts collés, je n’avais besoin que de trois signes pour effectuer ma technique de l’espace glacé. Juste avant que les deux autres n’allongent leur tige, je criai :

      « - Hyoton ! Shishishogin no jutsu ! »


Aussitôt, je sentis le froid me frôler les pieds ; cela commençait à fonctionner. Le sol herbé commençait désormais à glacer. Les plantes ne supporteraient pas ce froid et s’immobiliseraient, empêchant l’arrivée de leurs congénères. La température avait encore plus refroidie, atteignant le niveau glacial. Étant donnée que la surface gelée était solide, j’étais sûre de ce que je faisais. Comme je l’avais prévu, les végétaux s’étaient gelés et me laissaient le champ libre. Je profitai de cette occasion pour couper la longue tige et de mettre un coup de pied à la tête de la plante pour l’envoyer au loin. Puis je m’empressai de poursuivre ma route en sautant d’arbres en arbres. J’avais perdu assez de temps avec toutes ces horreurs donc il fallait que je me dépêche. Deux petites minutes après, mes oreilles entendirent un nouvel appel de détresse. C’était la même voix que tout à l’heure et cette fois-ci, elle était plus proche de moi qu’au tout début de ma mission. Mes yeux marron fixaient les arbres situés à dix mètres de moi. Je me concentrai sur chaque bruit que je percevais. Mes mains étaient très glaciales et mes pieds également mais ce n’était pas ce qui me préoccupait le plus. Alors que je m’enfonçais dans le cœur de la forêt de la Mort, un hululement qui me parut familier m’intrigua. Je remontai la tête vers le haut avant de croiser les yeux jaunes d’un hibou. Le même que tout à l’heure ! Lui aussi voulait donc m’attaquer ? Je fronçai les sourcils ; décidemment, tous les habitants de ce lieu m’en voulait.

Cependant, quelque chose clochait ; s’il désirait ma mort, pourquoi ne pas avoir agi plus tôt ? C’est cela qui m’empêcha de l’attaquer. Le volatile avait de magnifiques plumes blanches tâchés de noir. Je ne savais pas ce qu’il pouvait bien signifier, sûrement la pureté comme la colombe. Il perdit de l’altitude en poussant un nouveau hululement. Il m’observa durant une fraction de seconde et se positionna devant moi. Cela ne voulait dire qu’une seule chose. Il m’avait suivi depuis tout ce temps et voulait me guider vers ces innocents perdus ? Je souris et remercia le hibou qui hulula gaiement juste après. La noble bête m’était très pratique car elle détectait le danger et changeait de direction quand une partie de la forêt devenait suspecte. Le reste du trajet se fit plutôt calmement. Je m’étais mise à penser à ce que je pourrais bien faire une fois que ma mission serait terminée. J’irais peut être flâner dehors avec mon chat noir qui était encore à la maison. Il avait besoin de sortir celui-là. Lorsque mon compagnon aux ailes ralentit sa vitesse de vol, je sus que nous étions arrivé. D’ailleurs, je ressentais aussi la présence de plusieurs personnes. Je continuai les quelques mètres qui me restaient à la marche et m’arrêtai près des gens qui tenaient des plantes médicinales dans les bras.

      « - Ohhh ! Que dieu soit loué ! Quelqu’un est venu pour nous ! Notre sauveuse ! »
S’exclama une femme ayant environ la trentaine d’année.

Ces exclamations me firent rougir. Je ne savais pas quoi en penser car n’importe quel Ninja aurait fait la même chose que moi. Je leur assurais que j’allais les ramener au village et qu’ils n’avaient rien à craindre. Ils étaient quatre en tout ; une femme et trois hommes. L’un d’eux me raconta qu’ils étaient venus ici afin de trouver de quoi soigner une personne atteinte d’une maladie assez grave. Un autre était du genre grognon et se plaignit que je sois la seule à venir les chercher. Il pensait certainement qu’un groupe de cinq personnes se seraient déplacés uniquement pour eux. Je ne répondis rien puisque j’avais connu des cas pires que celui-ci. Mais je venais de trouver un moyen infaillible de le rendre d’humeur joviale. Cela allait marcher, c’était certain ! Je pris une petite inspiration, et récitai une petite blague nulle mais qui me faisait rire :

      «- Euh, il y a deux poussins mais j’en veux un. Qu’est-ce que je fais ? Et bien…j’en pousse un !


Je laissai échapper un petit rire en espérant entendre celui des autres. Mais à mon plus grand regret, tout le monde me regardait bizarrement, sans rire. Elle n’était pas marrante cette blague ? J’étais déçue, comme toujours. Quand trouverais-je une bonne plaisanterie rigolote ? Je me demandais surtout pourquoi j’étais la seule à rire de ce que je disais. Mes pommettes prirent un petit teint rouge et je me retournai en poursuivant mes paroles.

Je leur demandai de rester près de moi tout au long du trajet du retour. Ils acquiescèrent mais murmurèrent des choses dans mon dos. Je savais qu’ils me trouvaient désormais bizarre et j’en avais honte. J’aurais dû y réfléchir deux fois avant de décider de raconter une blague à des inconnus. Toutefois, ce n’était pas le moment de culpabiliser car je n’étais qu’à la moitié de ma mission. Le hibou était parti, je ne le voyais plus. J’en conclus que je devrais me débrouiller toute seule pour prendre les mêmes chemins que tout à l’heure. La femme avait été mordue par un chien qui était passé par-là et qui était parti à l’autre bout de la forêt, d’après ce qu’elle avait dit. La blessure n’avait pas été trop grave et un de ses camarades l’avait soigné en lui désinfectant l’endroit infecté et en la bandant. Tandis qu’ils marchaient, moi je surveillais en même temps les environs. Plus tard, nous arrivions à l’endroit où j’avais gelé la terre. Tous se demandèrent ce qu’il s’était passé et je dus tout leur expliquer. Néanmoins, je voulais être sûre que tout était sécurisé. Je mis le pied sur la surface glacée et fit quelques pas en avant. La plante que j’avais coupé était toujours pétrifiée et les deux autres aussi. Tout allait donc bien. Je me retournai vers mes camarades, m’apprêtant à les appeler. Seulement, pile au moment où j’allais parler, une épaisse racine poussa brusquement et brisa la glace. Elle se situait juste en dessous de moi et elle enferma mon pied droit. Mon cœur se mit à battre plus rapidement et je commençai un peu à paniquer. Bien que je savais que je devais rester calme, cette chose m’effrayait tout de même. Les autres villageois regardaient la scène, apeurés et cherchaient un moyen de m’aider. Mais je préférais me débrouiller toute seule pour leur montrer que je n’avais pas besoin d’aide. La racine s’agrandit de plus en plus, atteignant maintenant mes genoux. Il fallait que j’agisse vite, avant qu’elle ne m’enveloppe totalement. Il me fallait deux clones. Rapidement, je composais les signes adéquats avant de prononcer :

      « - Mizu bunshin no jutsu ! ».


Aussitôt, deux sosies aqueux parfaits de moi firent leur apparition. Ils étaient situés juste autour de moi et je leur ordonnais d’utiliser un ou deux kunaïs pour m’aider à me libérer de là. Je sortis le même kunaï que celui que j’avais utilisé pour couper la tige de la plante et de toutes mes forces, je tranchais la racine qui poussait progressivement. La force de nous trois porta ses fruits et la racine se fit de plus en plus petite. Lorsqu’elle arriva au niveau de mon pied, je tirai fort pour me sortir de là. Evidemment, j’eus un peu mal mais au moins, j’étais sortie d’affaire. Pour m’assurer que mon groupe et moi ne serions plus attaqués, je laissais mes clones partir en avant. Si l’un d’eux était prit dans une racine, il disparaîtrait et nous changerons de direction. Mes copies s’avancèrent chacun tout droit jusqu’à atteindre l’autre côté, tout près de l’araignée que j’avais tuée. D’ailleurs, cette dernière était glacée. Puis, mes clones aqueux disparurent à ma volonté. C’était bon, tout se passait bien. Visiblement, il n’y avait pas beaucoup de racines ici. Nous traversâmes tout ensemble l’espace ovale en ayant hâte de quitter la forêt de la mort. Ces adultes me parlaient de leurs découvertes et me montraient les plantes qu’ils avaient récolté. Je faisais mine de m’y intéresser pour ne pas les ennuyer car cela les occupait de tout m’expliquer. Je ne comprenais pas tout mais acquiesçai chaque parole qu’ils sortaient. Les chemins que nous prenions par la suite ne s’étaient pas avérés dangereux et c’était tant mieux. Je regrettais de ne plus avoir vu cet hibou…il m’avait paru sympathique finalement. Non loin de la sortie de la forêt, nous nous arrêtâmes pour nous asseoir près d’un arbre. L’homme grognon transportait un peu de nourriture et il nous avait demandé si l’on pouvait pique niquer pendant quelques minutes. Je n’avais pas été contre car après toutes ces péripéties, j’avais faim. Nous mangeâmes des fruits et des biscuits bien que ce ne soit pas suffisant pour les deux autres hommes qui avaient une prédilection pour de la bonne viande bien cuite. Mais on ne peut pas tout avoir dans la vie, n’est-ce pas ? Après avoir tout manger, nous nous reposâmes paisiblement contre des arbres en attendant de tout digérer. Cette pause fut assez rapide car je souhaitais vraiment en finir avec cette mission. La femme quant à elle, n’aimait pas l’ambiance de cette forêt car elle lui paraissait antipathique. Ce n’était pas faux mais quelle idée d’avoir été partante à cette exploration en ce lieu ? Cela était un peu de sa faute. Quand nous avons reprit le chemin, le calme s’était installé parmi nous. Personne ne parlait ; on ne percevait que le bruit de nos pas. Enfin, lorsque nous atteignîmes la sortie, nous fûmes heureux de revoir ces rayons de soleil qui nous éclairaient le visage. Tout le groupe était motivé à faire leur rapport au bureau du Kage, alors, nous nous y rendions hâtivement. Mes compagnons, afin de montrer leur joie, saluaient tous les gens qui passaient devant nous. Certains observaient la blessure de la femme qui était juste à côté de moi et se demandaient sûrement ce qu’il s’était passé.

Après être entré dans les bâtiments du Hokage, un Ninja nous pria de patienter pour discuter avec son collègue. Ensuite, ce dernier nous donner la permission d’aller au bureau du dirigeant de notre village. Je frappai à la porte trois petits coups avant que l’on ne me laisse entrer. En observant un miroir du mur, je pus voir à quel point mes cheveux étaient en bataille. Ce n’était pas très joli...mais bon, au moins, j’avais réussi ma mission de rang C.
L’Hokage sourit lorsqu’il nous aperçut et m’annonça que je pouvais disposer. Il comptait discuter seul avec ces quatre villageois. Je me retournai et refermai la porte derrière moi en saluant les Shinobis présents dans les couloirs. Il ne me manquait plus qu’à retourner chez moi afin de prendre mon chat et me promener avec lui.
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Nisdilv
Admin || Père de la Brume Sanglante || Mizukage déserteur.
Nisdilv

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Mission de rang C dans l'affreuse Forêt de la Mort. Left_bar_bleue120/400Mission de rang C dans l'affreuse Forêt de la Mort. Empty_bar_bleue  (120/400)
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MessageSujet: Re: Mission de rang C dans l'affreuse Forêt de la Mort.   Mission de rang C dans l'affreuse Forêt de la Mort. Icon_minitimeJeu 15 Avr - 11:11

Ca fait du bien de lire des posts comme ça.

Bah 25 PM Mission C x2 pour l'event.

Succès Déverrouillé - Novice - 10 PM
Succès Déverrouillé - Pro RP - 15 PM
Succès Déverrouillé - Gold Feather - 30 PM

Au total 105 PM.

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Akimoto Shirahama
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MessageSujet: Re: Mission de rang C dans l'affreuse Forêt de la Mort.   Mission de rang C dans l'affreuse Forêt de la Mort. Icon_minitimeSam 17 Avr - 23:53

Verrouillé !
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MessageSujet: Re: Mission de rang C dans l'affreuse Forêt de la Mort.   Mission de rang C dans l'affreuse Forêt de la Mort. Icon_minitime

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