San'jou Akimoto VS Nara Shikisha

Akimoto avait une furieuse envie d'en découdre aujourd'hui. Il décida d'envoyer des lettres d'invitation à combattre aux quatres coins du monde. C'était la première fois qu'il faisait cela, il ne saisit le risque d'une défaite qu'après l'envoie des lettres. Il pourrait tomber sur n'importe qui, un shinobi avide de sang, un jeune homme qui veut avoir sa première expérience de combat, l'adversaire n'avait pas de visage, juste un corps maltraité par les coups d'Akimoto, c'est ce dont il rêvait. Sans plus attendre il se mit en route avec tout son équipement.

Il avait choisit un terrain asser homogène. Il était principalement solide, quelques trous causé par différentes bataille par-ci, par-là, et un petit étang en retrait. La zone de combat était entièrement à découvert, aucun arbre, ni de hautes herbe pour se cacher. Akimoto s'assit en tailleur sur l'étang et médita le temps que son adversaire arrive. Il repensa à ce qu'il avait mit dans la lettre :

Konoha no Juunin recherche sensations forte ! Si vous vous en sentez capable, venez seul, sinon le nombre importe peu, plus ont est de fous, plus ont rit !

Le shinobi avide de combat aurait mieux fait de se passer de la dernière formule... Si jamais ses adversaires sont plus d'une vingtaine, le peu de Senjutsu qu'il avait appris ne suffirait pas. De toute façon il ne comptait pas l'utiliser, non seulement, son physique est ingrat lorsqu'il ne fait qu'un avec la nature, mais en plus, il ne l'a pas complètement maîtrisé... A moins que son adversaire ne le pousse à le faire, il ne s'en servirait pas. Les techniques récemment apprises, suffiront amplement ! Alors qu'il prit une bouchée d'une boulette de riz préparé gentillement par le propriétaire de l'hôtel dans lequel il résidait, des bruits de pas se firent entendre. Il se releva, ne fit qu'une bouché de son encas et mit sa main sur le pommeau de son sabre, accroché dans son dos, anticipant une quelconque attaque éclair de son nouvel adversaire...

Spoiler:

L’ennui se faisait sentir dans la ville de Shoubai. Shikisha méditait souvent sur le temps qui passe trop vite, sur celui qui passe trop lentement, pour finalement conclure que la vie était mal faite. Enfin, ce n’était pas tellement le temps qui était en cause, mais surtout son humeur. Personne n’osait lui demander quoi que ce soit et à vrai dire, même si elle avait horreur de ça, ça aurait eu au moins le mérite de l’occuper.
Sans doute n’avait-elle aucune chance d’égayer sa journée. C’est pourquoi elle sortit. Enveloppée de son habituelle cape pourpre, elle fit vite le tour du quartier. Désert, comme toujours… Peut-être que tous les habitants restaient chez eux par crainte, ou alors par paresse… Cela ne lui allait pas du tout. Elle rentra dans la première taverne et s’assit à une table. Personne ne fit attention à cette ombre écarlate. Sans rien commander, elle ramena sa large capuche sur son visage et écouta discrètement ce que les clients avaient à raconter. Ils n’étaient donc pas tous enfermés chez eux, certains aimaient trop le sakke pour s’en passer, ne serait-ce qu’une seule journée.

" Oui, ça me dirait bien… On lui mettrait une de ces pâtées ! "

La curiosité piquée au vif, Shikisha s’approcha de leur table. Aucun d’eux ne la remarqua. Elle vit sur la table, un bout de papier qui passait de mains en mains. Quand cette feuille passa devant elle, elle la prit et leur tourna le dos. Ce n’est qu’alors qu’ils l’aperçurent. Parcourant les lettres tracées grossièrement, elle eut un sourire sadique. Sous les huées, elle quitta la taverne avec le papier, sans tuer personne. Elle avait enfin une distraction.

~°~

Derrière la lettre, elle avait le plan du lieu choisi pour le combat. Elle s’y rendit immédiatement. Il ne lui fallut pas longtemps… Quelques samourais réquisitionnés par ci, par là et le voyage fut de bien courte durée. Le terrain s’avéra plutôt bien placé avec tous les avantages… On pouvait aisément y utiliser autant de jutsu que l’on voulait et chaque affinité était servie, d’une part par le lac qui se trouvait à proximité et également par la légère brise qui soufflait sur l’herbe moelleuse.
Shikisha trouva bien vite le shinobi, envoyeur du message. Elle fut surprise d’être la seule sur les lieux. La proposition lui avait paru alléchante… Pourquoi pas aux autres ? Etait-elle à ce point désespérée ? Le Konohajin la repéra rapidement. Se retournant, main sur la garde de son sabre, il ne dit rien. Il avait l’air prêt, en garde, même sûr de lui. La grande Chef de Shoubai leva les mains, et dit avec un sourire faussement gentil :

" Du caaaaaalme ! Je n’aurais jamais attaqué sans prévenir ! "

Elle baissa les bras et fourra la main dans la poche de son kimono flamboyant. Lançant le papier au shinobi, elle ajouta :

« Je me suis trouvée intéressée par ceci. Je te laisse commencer les hostilités… »

Le soleil brillait, mais baissait dans le ciel. Leurs ombres se rejoignaient sur le sol, comme déjà au corps à corps.

Gauche droite, haut bas, diagonales, méridionales, éditoriales...Toutes les directions auxquels les yeux de Dante se laissaient balader dans les rues sombres de Shoubai, dans le quartier chaud. Les filles régnaient sur le quartier avec les quelques centimètres carrés de tissu qui couvraient leur corps aux formes avantageuses et époustouflantes. Il marchait avec désinvolture et nonchalance,à sa manière habituelle. Il déambulait inlassablement, par pur ennui, à la recherche d'une source de distraction. Les prostituées étaient connues pour leurs services tirant n'importe qui de leur ennui, mais une part de Dante, malgré son coeur noirci par le remord, la tristesse et la haine l'empêchait de céder à la tentation du péché de chair. Il cherchait un bar donc, dans lequel il pourrait provoquer quelqu'un, l'obliger à le frapper, et ainsi déclencher ce qui était communément appelé 'baston générale". L'éclair rouge se laissa finalement tenté par une maison close qui servait quelques chopines alléchantes et fraîches.

La porte passée, Dante découvrit l'ambiance festive et perverse des lieux. De vieux alcooliques anonymes lubriques se penchaient de leur chaise pour reluquer le séant des charmantes serveuses, un filet de bave aux lèvres. L'ex Raikage traversa le bar et rejoignit un tabouret au comptoir. Lorsqu'il y posa son fondement, deux serveuses l'accostèrent, trop court vêtues à son goût, et se collèrent à lui en gémissant, lui demandant ce qu'il voulait. Il ne répondit que par un soupir en baissant la tête. Et un miracle eut lieu. Une sorte de prospectus, de flyers traînait sur le comptoir. L'annonce était un appel au combat, par un juunin de Konoha. Voilà de quoi se faire la main en s'amusant. Il y a longtemps qu'il n'avait pas combattu. Deux semaines, peut être plus. Il chercha une indication sur le lieu de rendez vous. C'est à l'arrière du papier qu'il trouva un plan. Fort heureusement, il connaissait à moitié les lieux. Il n'aurait qu'à courir une petite minute pour rejoindre la fête.

Il se laissa donc finalement tenté par une serveuse qui faisait quelques heures supplémentaires à l'étage. Oui, nous savons tous ce que cela signifiait. La volée de marche gravit, et la porte de la chambre ouverte, il s'approcha de la fenêtre encadrée par une tringle dorée et aux rideaux rouges, habillé de cœurs roses, laissant la fille se dénuder lentement, en rassurant le grand bonhomme écarlate. Non il ne rougissait pas, mais il avait son habituel manteau rouge, ce qui selon lui fait tout son style. Un style inimitable et qui a fait fureur pendant des années à Kumo, soit dit en passant.

"Navré, ce n'est pas mon style de musique, ma belle. Try again..." et il sauta par la fenêtre. Un simple agencement de trois taos et il disparut. La prostituée se rua vers la fenêtre et chercha son client. Il n'était plus là. Il était désormais au milieu d'une vaste plaine verdoyante, face à une cabane de repos, une sorte de gîte pour les voyageurs, à environ un kilomètre à l'est du lieu de baston. En somme, de l'autre coté du lac, qu'il traversa dans la seconde avec de gigantesque foulées pour économiser un maximum son chakra. Le soleil baignait le paysage d'un rayon cosmique et psychédélique sur le lac, lequel se teignait des sept couleurs de l'arc-en-ciel. De l'autre coté dudit lac, deux personnes se faisaient face. C'était donc l'orchestre (orchestre = clin d'oeil à Shikisha, consultez un dico jap' pour de plus amples informations) ? On ne peut pas dire qu'il impressionnait. Un petit jeune légèrement ténébreux, et une femme bien trop sexy pour être ninja. Mais elle avait de sacré poumons. Sans doute une nageuse professionnelle.

"La représentation, c'est bien ici?"

Deux adversaires... Génial ! Pas besoin du mode Sennin pour s'apercevoir que ses deux là n'avait pas une réserve de chakra d'un p'tit moyenne classe. Quelle idée aussi d'envoyer des invitations aux quatre coins du monde. Bon bah maintenant, il n'avait plus qu'à espérer que personne d'autres ne rappliquerais. Ses deux adversaires était une femme à la poitrine des plus important, et un homme au manteau rouge. Ne connaissant rien de ses deux nouveaux ennemis, il serait préférable de ne pas se jeter au corps à corps tout de suite. Autant combattre à distance suffisamment longtemps pour qu'il puisse connaître leurs capacités.

*Bon... Deux contre un, c'est pas du jeu !...Je sais !*

"Bon et dire que j'affronte un autre ninja de Konoha. J'éspère que tu fera honneur au village devant un étranger, femme !"

En disant c'est quelques mots, il s'adressait clairement à la Kunoichi qui avait rejoint la zone de combat. Après tout, qui disait qu'elle n'était pas de Konoha, et puis ça ferait un adversaire en moins...Enfin, si sa 'ruse' marchait. Mais il avait déjà trop attendu, et lança sa première attaque, en faisant un clin d'oeil, asser voyant, vers l'homme au manteau rouge.

Fûton ! Senmoufou !

D'une manière asser élégante, Akimoto fit quelques mouvements avec son sabre avant de lancer deux grosse bourrasques en direction de son ennemie.