|| Faux départ ||

Revoilà notre Akimoto national, entrain de courir comme si il était poursuivit par le mal en personne. En sueur et à bout de souffle, il continua néanmoins sa course folle à travers les rues bondées d'un village quelconque, bousculant et se faisant bousculer par cette foule dense, qui parcourait ce petit village sans prétention. Une course ? Une poursuite serait le mot le plus approprié, il poursuivait, la personne dont il était à la recherche depuis pas mal de temps, cette personne n'était à présent plus qu'une touffe de cheveux blanc hirsute, entouré par les visages et regards d'incompréhension des villageois. Mais qui pouvait comprendre qu'Akimoto poursuivait son passé, celui là même qui l'avait élevé, entraîner, éduqué. Il poursuivait son grand-père...

Akimoto se réveilla en sursaut, haletant. Il avait encore fait ce rêve. Celui là même ou il est tiraillé entre rejoindre son grand-père, et ceux qui pourraient être ses parents, mais cela avant d'être brûlé par son propre chakra et être gober par la tête géante d'un crapaud. Il se leva et se dirigea vers la salle de bain, pour se passer un peu d'eau sur le visage. Il ouvrit la fenêtre et put laisser entrer une légère brise puis la chaleur émis par les rayons du soleil. On pouvait entendre le sifflotement des oiseaux, et en arrière fond, le bruit de passants, leur pas, leur rire, leur conversation, bref tout ce qui pouvait rendre un village vivant. Ce temps magnifique ne donner pas envie d'aller effectuer une quelconque mission, mais c'était un devoir et un honneur de réaliser une prouesse au nom du village de Konoha. Il décida d'aller prendre un bon bain chaud et relaxant aux sources chaude du village. Il enfila un pantalon noir et un t-shirt de même couleur. Il paraît que le noir attire le soleil, tant mieux, il profitera plus des sources chaude. Il laissa son bandeau et son arme dans sa chambre et partit. Il descendit l'escalier à toute vitesse et, après un salut de la main envers le propriétaire de l'hôtel, courut en direction du paradis.

Il fit un petit jogging pour rejoindre plus vite les sources, et éviter de bousculer et d'effrayer la foule, déjà dense de bon matin. Cela faisait des semaines qu'il n'y était pas aller, et il se demander si elle étaient devenu mixte... Il l'espérer plus, qu'il ne se le demander... Le beau temps qui régnait dehors, et la joie de vivre des passants, semblait revigorer le jeune chuunin, déjà en pleine forme, le fit accélérer. Il évita de justesse, une collision avec un villageois qui venait de sortir d'une ruelle à sa droite, en sautant sur les toits et continua ainsi jusqu'aux sources.

Il pénétra dans le bâtiment et fit face à une file d'attente asser importante, après tout, le temps s'y prêter pour. Il se mit derrière un couple de vieilles personnes, asser entreprenante l'une envers l'autre, un tel engouement charnel à cet âge était surprenant...et plutôt dégoutant. Il détourna le regard et put observer la salle. Les murs étaient en bois, les quelques chaises présentes était toutes occupé par les clients. A sa gauche se trouvait les vestiaires femme, et sa droite, les vestiaires homme. Même si les vestiaires n'étaient pas mixte, il pouvait toujours y avoir une chance que les bains le soient.
Son grand-père demander toujours si les bains étaient mixtes, ce qui mit à chaque fois, mal à l'aise l'hôtesse. Il passait pour un vieux pervers, et Akimoto pour un enfant innocent aux mains d'un homme malsain, ce qui lui valut d'être réconforté par des hôtesses à forte poitrine, ce qui rendit jaloux son grand-père, qui ne laisser pas passer l'occasion de le sermonner de lui rappeler ses préceptes vieillots ninja : les femmes, l'alcool et l'argent sont le vice d'un shinobi digne de ce nom. Comment une enfant de 10 ans pouvait comprendre cela ? Mais maintenant qu'il à 19 ans, il se rappela que son grand-père était alors loin d'être un shinobi exemplaire, et l'entendre dire ça, le faisait désormais bien rire.
Il fut sortit de cette anecdote par la voix asser aiguë de l'hôtesse d'accueil. Elle portait des lunettes noir ronde, avait les cheveux rose, et portait un kimono blanc avec le kanji des sources dans le dos. Elle lui demanda de signer le formulaire, de prendre le ticket et d'aller au vestiaires. Il s'exécuta et laissa sa place à une mère et sa fille. Il trouva son casier, sa déshabilla, mit les affaires dedans et enfila une serviette autour de sa taille. Il arriva au bord des sources. Le sol lisse jusque là, avait céder à un sol plus rocailleux. La vapeur enveloppa Akimoto ce qui le relaxa quasi-immédiatement, et oublia de constater que les bains n'étaient pas mixte. Il se mit délicatement dans le bain, et déposa la serviette à coter.

Ils étaient une dizaine dans les bains, tous de différents âges, et de physique différents. Akimoto ne regarda pas plus ses pairs, préférant se relaxer, ne plus penser à rien, juste profiter de ce moment rare, causé autant par le prix à l'heure, mais aussi par l'emploi du temps chargé du shinobi. Il eu peur de s'endormir, de faire une nouvelle fois ce rêve. Akimoto fit quelques longueurs et exercices, avant de rappeler que c'était un moment de détente. Mais il devait trouver quelque chose à faire. Comme pour répondre à ses pensées, des cris aiguës de jeune femmes parvinrent à ses oreilles. Tous les hommes avaient entendus, mais aucun n'osait aller en premier, coller un oeil voyeur, ou une oreille délicate, à la fine paroi en bois qui séparait les deux sources. Akimoto n'hésita pas et posa son oreille discrètement et délicatement sur la paroi, à une ou deux exceptions près, les autres hommes ne tardèrent pas à le rejoindre. Ils entendirent les rires et les gémissements des demoiselles, et tous s'abandonnèrent aux fantasmes les plus fous, mais Akimoto ne s'en contenta pas, il chercha un trou dans la paroi pour observer la scène. Il avait beau longé et tâté la paroi, il n'y avait rien, du moins, à l'extérieur de l'eau. Il plongea et aperçut une ouverture. Il ne vit pas plus que des jambes et quelques fessiers, de plus, l'eau commença à lui piquer les yeux. Il ressortit de l'eau en prenant une grande bouffé d'air, une idée lui vint alors. Il se mit en face de la paroi, asser loin des autres hommes, concentra son chakra dans son index gauche et réussit à faire un trou. Il y colla son oeil et put enfin voir ce fabuleux spectacle. Les femmes était entrain de se jeter de l'eau, de se coiffer, discuter..., toutes étaient dans la fleur de l'âge. Malgré le fait que la vapeur dégagé par l'eau chaude cachait les parties intimes des filles, Akimoto retourna au bord, des étoiles plein les yeux, complètement satisfait. Encore dans les nuages, des bulles firent leur apparition sous Akimoto, provoquant l'hilarité des hommes présent. Il ne comprit pas ce qui se passa, jusqu'à ce qu'un crapaud rouge, arborant un bandeau frontal de Konoha miniature, à sa patte, apparut. Sa venue surpris autant Akimoto que dégouta les autres clients, qui retournèrent écouter les voix des jeunes femmes.

"Qu'est que tu fais ici ?"

"Je l'ai vu !"

"Quoi ?!!"

Akimoto cacha ses parties intimes par réflexes et rougit.

"Mais naaaaan ! J'ai vu ton grand-père ! Quand je suis partit t'avertir, il était à l'auberge du loup blanc, au village ou tu m'a laisser."

Incroyable. Et enfin, furent les deux premiers mots qui lui vinrent à l'esprit. Akimoto avait disposé quelques crapaud messager aux villages alentours de Konoha, dans le but de retrouver son mentor. Mais il l'avait fait sans grand espoir. Il était de retour et ne put contenir un cri de joie, qui eut pour conséquence la fuite de toute les femmes présente aux bains et l'agacement des voyeurs. Il courut vers les vestiaires, s'habilla, mit le crapaud dans la poche et courut. Sans s'arrêter, il lança ce qu'il devait payer à l'hôtesse et sortit, bousculant un homme asser robuste qui entra. Il n'aurait pas le temps d'aller chercher son équipement à l'hôtel. Il sortit du village tel quel, ignorant les appels des deux hommes posté à l'entrée du village, chargé de notifier les allées et venues des villageois. Akimoto quitter rarement le village, peut-être une ou deux fois, en dehors des missions. Il était plus concentré à l'idée de chercher ses parents à l'intérieur du village, que de voyager, et pourquoi pas tomber sur son grand-père. Mais il pensait que ce dernier viendrait lui rendre visite au village, si il tenait vraiment à lui. Il sauta d'arbre en arbre aussi vite qu'il put pour rejoindre le village de Kô qui se situé à l'est de Konoha. Un petit village qui comptait une dizaines de villageois, et pour cause, à part une auberge, il n'y avait rien. L'endroit idéal pour les voyageurs, et gens de passage. L'endroit idéal pour son grand-père.

Akimoto se demandait toujours, pourquoi son grand-père aimait-il le voyage. Même si il a déteint sur lui, de par son coter pervers et parfois maladroit, Akimoto pouvait se vanter, ou non, de ne pas avoir la bougeotte de son grand-père. Quel bonheur pouvait-on avoir à ne pas avoir d'attache, de village, d'amis... Plus jeune, cela ne le gênait pas, et même maintenant, il n'avais aucun regret, il avait vu tous les paysages de ce monde, rencontrer tous types de personne. A présent il ne pouvait plus voyager. Konoha était son village, celui ou il était né, c'était peut-être pour ça qu'ils se sont séparés, Akimoto commençait à demander d'où il venait, ses origines, et le grand-père vieillissait, et ne voulait pas qu'il le voit ainsi, lent et sénile.
Il se souvenait que, quelques mois avant d'entrée à Konoha, il avait, sans s'en rendre compte, dépasser le vieil homme. Il s'en était presque excuser, mais ce dernier ne voulait pas de sa pitié, et lui donna une taper derrière la tête, pour qu'il garde à l'esprit, qu'Akimoto lui sera toujours inférieur.
Même aujourd'hui, Akimoto douté d'être capable de défaire son mentor. Même si il avait un chakra spécial, dixit son grand-père, et qu'il soit maintenant un chuunin de Konoha, son maître avait lui aussi un pouvoir particulier, inconnu, Akimoto se demander même si il pourrait battre le Hokage. Cet homme de, maintenant, 70 ans, avait pleins de ressources, et cela l'étonner de s'être fait repérer par l'un des crapaud du jeune homme. Après tout, lui aussi était capable de les invoquer, il aurait été capable de repérer le batracien messager qu'avait poster Akimoto. Mais peut-être que l'âge avait eu raison de ses facultés de perception, ou qu'il n'était pas si fort qu'Akimoto le pensait.

Il arriva, après vingt minutes de course, devant le village. Le soleil dont été baignait Konoha, avait disparut, l'atmosphère qui entouré Kô était lourde et sinistre, le qualifié de village fantôme n'aurait pas été exagéré, au vu des rues quasiment vide. L'herbe d'été abondante, avait céder sa place à de la terre humide et noir. Akimoto se sentit moins bien, quelque chose lui noua l'estomac, cela pouvait être l'air autour de lui, ou bien, qu'après tout ce temps, il peut croiser son grand-père au coin de la rue. Le crapaud lui indiqua ou se trouver l'auberge, et il y entra.
A part quelques bougies ici et là, l'auberge était en accord parfait avec le village, sombre, mal odorant, et froid. Il n'y avait qu'une seule personne, assise dans le coin le plus sombre du lieu, l'entrée du shinobi aurait put être plus discrète. Mais le temps été compté, son grand-père pouvait être très loin ou tout l'inverse, il lui fallait des informations. Il se dirigea vers le comptoir et interpella le barman. Un homme d'âge asser mûr se retourna, Akimoto distingua, malgré l'obscurité, une cicatrice qui s'étendit du front à son menton, passant par son oeil droit. Il lui montra ses trois dents, en signe d'accueil, probablement chaleureux.

"Alors, qu'est que ce sera ?"

"Des informations. Auriez-vu vous cet homme là ?"

N'ayant pas pris ses affaire, Akimoto dû utiliser le Henge pour montrer à quoi ressembler son grand-père. Le barman grogna, et la 'chaleur' dégagé par son sourire, fut troqué par le regard noir qu'il lança à shinobi.

"Non !"

Après qu'Akimoto soi redevenu normal, le crapaud sauta de sa poche, sur le comptoir, et d'un doigt menaçant, le traita de menteur.

"Menteur ! Vous lui avez servit un Saké ! Je vous ai vu !

Le barman voulut écraser, avec son poing, ce minuscule batracien, mais fut stoppé net par Akimoto. D'un ton glacial, il déclara.

"Pas d'animaux ici."

Akimoto remis le crapaud dans sa poche et lui réitéra sa question, mais la réponse fut la même. Il s'apprêta à repartir, mimant la compréhension, mais le barman l'interrompit.

"Tu viens de Konoha hein ?! Fais attention. A cette heure là, les pick-pocket sont légion, et ils aiment s'en prendre aux riches !"

Akimoto pouffa intérieurement, les rues étaient vides, et puis c'était un shinobi, ce ne sont pas deux ou trois pick pocket, qui vont l'inquiéter. Lorsqu'il poussa la porte pour repartir, il fut prit d'assaut par les rayons du soleil et les bruits des dizaines et dizaines de passants. Comment l'endroit à-t-il put autant changer en cinq minutes ? Il jeta un coup d'oeil vers le barman et sortit.
Après que ses yeux se soient habitués à la lumière éblouissante du soleil, il crut apercevoir, une tignasse blanche au loin. Avec cette foule, impossible d'être affirmatif sur le fait que ce soit son grand-père. Il serait bien monté, sur les maisons, mais leur toitures, laisser à désirer. Il se dirigea vers la tignasse encore en vue, se faufilant et bousculant les passants. Les 'cheveux blancs' jetèrent un coups d'oeil derrière, et Akimoto reconnut son grand-père. Il se mit à courir, renversant un vieil homme. La foule se fit plus dense, et l'allure de son grand-père augmenta, pourquoi le fuyait-il ? Il envisagea de crier, mais son appel, se perdrait dans le bruit des pas et des grondements des passants. Il fenda la masse de personnes, jusqu'à se trouver à la sortie du village. Il avait disparut. Sa déception fut immense, il tomba à genou, regardant au loin. Quelques larmes commencèrent à perler, Akimoto les essuya d'un coup de manche rapide et se remit debout.

*Pourquoi...? Pourquoi t'es partit grand-père ?! J'ai besoin de toi...*

Il sortit le crapaud et sa poche et lui ordonna de rester ici, à continuer d'espionner, il n'était pas à exclure qu'il revienne. Akimoto rejoignit en marchant Konoha, dépité. Il aurait tellement voulut parler à son grand-père, le prendre dans ses bras...L'aimer, comme avant...

PLUP !

+11 PM

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