Devil May Cry ~ Deux ans après...

Chapitre 2 : Je relance de deux ans…

C’était une journée comme les autres dans Shoubai. Le ciel était clair et dégagé, faisant profiter tout ses bienfaits aux bonnes gens. Les oiseaux s’entrecroisaient dans une danse virevoltante dans les airs, en chantant à pleins poumons. Même s’ils avaient un chant des plus magnifiques, personne ne pouvait en profiter. Les rues de la mégalopole étaient à leur habitude bondées. Une foule compacte remplie de badauds, de ninja de différents horizons, de Yakuza, de marchands, de voleurs, de brigands, d’assassins, d’enfants, de femmes, de catins, de collectionneurs de peaux de chats, de violeurs, de joueurs, de loosers… Cela créait évidemment un brouhaha des plus assourdissants. Le couple de mésange continua sa danse aérienne, passa au dessus d’un groupe de samurai, défenseurs des droits et représentants de la loi de Shoubai, et s’engouffra dans une sombre ruelle. Quelques poubelles retournées, avec des ordures gisant et pourrissant au sol, faisaient le bonheur d’un chat égaré ou échappé d’étreintes trop étouffantes. Une tête de poisson défraîchi dans la gueule, il avait tout l’air d’un chat de gouttière. La parade nuptiale se refléta dans l’œil avide du matou, ce dernier n’ayant pu trouver un morceau de nourriture frétillant, et pris de convulsion lorsque ses petits crocs acérés s’étaient retrouvés dans la gorge d’une victime encore vivante quelques secondes plus tôt. Les tourtereaux tournèrent l’angle de la ruelle, pour rejoindre un cul de sac, et pénétrèrent dans une fissure dans le mur sombre et humide. L’accouplement allait commencer, mais quelque chose les effraya. Ils s’agitèrent dans leur petit nid d’amour, et chacun se sépara, allant dans une direction différente.

Une poubelle se fit renverser, mettant ainsi des ordures vieilles de plusieurs semaines à terre. Des asticots gigotaient, ne se sentant plus en sécurité loin de leurs pourritures. Une silhouette se dessina contre le mur de l’impasse. Elle cherchait une issue du regard, et dans une tentative désespérée essaya de grimper au mur insalubre et humide. Un ongle se détacha et resta collé entre deux briques. Une seconde silhouette arriva rapidement, tourna le fuyard d’un geste, le plaqua au mur, et empoigna sa gorge pour empêcher toute fuite. La sueur dégoulinait du visage du premier quidam. La frayeur le faisait baver, et ses yeux étaient révulsés, exorbités. Il balbutiait quelque chose, mais la main se resserra sur sa gorge, lui ravalant ses élucubrations. Le visage de son poursuivant se dessina à quelques centimètres de lui. Un visage assez âgé, marqué par quelques légères rides, un menton mal rasé, une masse de cheveux blancs cachant à moitié un regard froid, glacé, accentué par des iris bleu ciel. L’expression de son visage inspirait réellement la crainte, et l’on comprend ainsi mieux l’état du pauvre gus. Il se savait condamné, peu importe ce qu’il dirait. Mais ce qui l’effrayait surtout, c’était la manière. Comment allait-il décéder ? Les lèvres de son assaillant se fendirent d’abord en un sourire, puis s’ouvrirent lentement.

-C’est pas bien de parler sur le dos des gens.

Le long de ces mots parlés d’une voix doucereuse, l’étrangleur dégaina lentement son katana. Une pièce unique, une œuvre magnifique, et les yeux révulsés du pauvre hère ne purent s’empêcher de reluquer cette lame d’argent. Son regard revint au bretteur. Il tenta de s’expliquer, mais la pression faite contre sa trachée l’en empêchait. Puis les murs se tachèrent de sang. Quelques épaisses gouttes s’écrasèrent sur le sol, et le condamné glaviota, et s’étouffait avec son sang.

-Était-ce vrai, ce que tu as crié sur la place publique ? L’as-tu vraiment vue ?

Les yeux du Hérault étaient maintenant à mi-clos. Le sang qui perlait sur la lame qui le transperçait était sans doute dans les dernières gouttes. Une mare de sang était à ses pieds, et le mur avait été retapissé aux couleurs de la vie et de l’amour. Le visage de l’assassin était lui aussi rougit par le liquide tiède. Il affirma d’un hochement de tête. La lame se retira alors brusquement de ses entrailles, faisant jaillir encore un peu de sang sur la veste rouge de l’assassin. Un objet métallique, d’un blanc magnifique s’enfonça dans la plaie, le canon dirigé vers le haut. La pénétration du métal glacé arracha à la victime un gargouillement de douleur, et un filet de sang se dessina sur ses lèvres.

-Prie tous les dieux que tu veux…Repose en paix.

Il y eu une détonation étouffée. La tête de l’Hérault explosa et quelques morceaux de cervelles giclèrent, se fixant dans la tignasse mal coiffée de Dante. Il rangea son katana, son arme à feu des temps anciens, et souleva le cadavre par la taille. Il jeta la carcasse ensanglantée dans la poubelle la plus proche. L’odeur de sang frais attira un chat noir. Ses yeux verts à l’expression lasse se posèrent sur l’ancien Raikage. Il se lécha les babines, et Dante esquissa un sourire en quoi. Il marcha alors jusqu’au coin de la ruelle. Il saisit un morceau de cervelle qui était dans ses cheveux, et le fit rouler entre deux doigts.

*Ainsi donc, elle est bel et bien réelle… Faudra que je m’entretienne avec elle. Mais avant, je dois trouver quelques ninja ou guerriers pour ma guilde. Et prendre une douche. J’ai perdu la main depuis le temps. J’en ai foutu partout…

Après une brève malaxation de son chakra, Dante disparût en créant un courant d’air faisant danser quelques détritus. Le chat avait commencé son festin par l’œil qui avait jaillit de sa boite crânienne. Un met juteux eut il semblé. Pendant son déplacement rapide, passant par les corniches, les rebords de fenêtre, et les escaliers de secours, Dante ne put s’empêcher de penser à ce qu’il devait faire. Maintenant il avait la certitude qu’il y avait une femme qui tenait Shoubai entre ses mains. Et d’après les dires du gars qu’il venait de descendre, elle manipulait les ombres. Il est probable qu’elle soit originaire de Konoha. C’est une carte en main, que très peu de personnes ont. Elle doit lui être favorable par n’importe quel moyen. Pour l’heure, il ne savait pas ce qu’il en ferait. Et il lui fallait une douche. Il arriva enfin sur le seuil de sa guilde. Il l’avait créée il y a quelques mois déjà. Il n’y a pas encore eut de prétendants pour en faire partie, mais à la vitesse où les contrats se succédaient, et se voyaient couronnés de succès, le bouche à oreille finirait par porter ses fruits. Il poussa la porte en bois et fût accueillis par un joyeux « Bonjour, Dante san ! » d’une voix féminine. La gamine ne devait pas avoir plus d’une quinzaine d’année. Elle était admirablement bien coiffée, et vêtue de noir, pour une fois. Mais cela ne la rendait pas moins accueillante que d’ordinaire. Sur le canapé, à quelques pas du Jukebox, se reposait Kurogane, un homme sombre, peu enclin au dialogue. Il a toujours préférer mettre des mandales avant de dire bonjour. Pour une fois, il avait enfilé les sapes que Dante lui avait achetées, pour qu’il cesse d’effrayer les clients potentiels. Au bar, sirotant deux sodas en cocktail, jouaient aux échecs Subaru et Kamui. La gamine hurla comme si elle avait vu un fantôme. Dante la fixa d’un air incrédule.

-Dante san a mit du sang partout alors que je venais de nettoyer !

Il ne fallut pas plus de raison à Dante pour s’éclipser dans la pièce derrière le bar, la salle de bain. Il savait que s’il restait, ses oreilles allaient probablement s’allonger de quelques centimètres, si ce n’est pas tout simplement arraché. La gamine au patronyme fleuris bouda, et se résigna à nettoyer une nouvelle fois. Sous la douche, Dante s’acharnait à retirer les morceaux de crâne et de cervelle incrustés dans ses cheveux, et le sang qui était sur son visage se diluait dans l’eau, tournoyant vers le siphon avant de rejoindre les canalisations. Un bon quart d’heure s’écoula, et Dante ressorti à moitié habillé, en se séchant les cheveux avec une serviette de bain blanche. Elle a été volée dans un hôtel, selon la version officielle. Il avait tout de même pris soin de nettoyer ses chaussures pour éviter de se faire passer un savon.

-Toujours personne ?
-Iie…

C’en devenait désespérant de ne pas voir de clients ou de postulants. Mais dans un sens, ça permettait à Dante de flemmarder un peu dans le canapé. Ou de jouer au billard. Ou de regarder quelques programmes à la télévision. C’est alors que la porte s’entrebâilla, et laissa découvrir une silhouette. Un client ou un postulant ? Depuis le début, Kurogane et Dante pariaient sur quelles étaient les motivations des personnes qui entraient dans l’agence. Dante a le don de perdre. Il n’a vraiment pas de chance de ce coté là. Son pari changeait cette fois. Il disait client. Il fit donc le signe qu’on réserve pour désigner l’argent. Sakura était déjà devant la porte, prête à accueillir la personne.

Le sable dansait devant les yeux de Raitori . Le vent hurlait à ses oreilles et un liquide chaud et collant coulait de son corps. C'était son sang et les blessures étaient siennes. Des colonnes de sables s'élevaient autour de lui , l'encerclant dans une géométrie parfaite , près à l'écraser...

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Raitori se réveilla en sursaut , le corps trempé de sueur , ce mauvais rêve ne le lâcherait donc jamais. Des souvenirs qui le réveillaient pendant la nuit troublaient son sommeil d'images terribles , des scènes qu'il n'aurait jamais pensé vivre. Des souvenirs malheureusement réels dont le choc avait été terrible.

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Le sable s'écrasa à l'endroit où se tenait il y a une seconde de cela Raitori. Raitori un ninja d'élite de Suna qui avait été entraîné personnellement par le Kazekage. Un ninja dont la légende s'arrêtait aux 4 kages. Dont Nepenthes , un des plus puissants kage qu'avait connus Suna. Un seigneur respecté par tous et plus encore par Raitori. Pourquoi avait-il trahi le village de Suna ? Pourquoi l'avait-il trahi lui ,son plus fidèle ninja ?

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quelques heures après

Raitori se trouvait maintenant sur la route menant à Shoubaï... Il devait oublier , s'occuper d'autres choses et s'éloigner pour un temps de Suna. Les souvenirs étaient trop profonds et son genjutsu ne pouvait rien faire contre ces marques. Il pouvait à la rigueur atténué la puissance des souvenirs , mais le choc était d'une grande importance.
Des questions passaient dans sa tête , des incohérences. Ce ninja surdoués possédaient des capacités intellectuels qui le rendaient terribles en combat. Rares étaient les jeunes érudits qui savaient combattre comme le faisait Raitori.
Son esprit était quelques fois trop fort à un point que cela devenait un handicap. Les questions qui défilait l'empêchait de se concentrer sur un point précis. Ses moments étaient rares mais il devenait alors vulnérables à toute attaque.

Son masque représentant de son esprit étaient accrochées à son visage. Travaillé par des forgerons de grandes qualités , un effet d'optique très subtil faisait croire que la spirale tournait vers le centre. Cette illusion mit au point par un ninja médecin spécialiste des yeux était purement lié aux défauts de ce dernier. Les seuls qui traversaient cette illusion étaient les personnes doués de pupilles modifiés tels que le sharingan du clan Uchiwa.

Raitori arriva alors près de Shoubai , face à l'entrée gardé par une poignée de samouraï. Il inspectait chaque personne avec minutie et prenait soin de leur indiquer les précautions et les obligations qui régissaient le pays. Quand arriva le tour de Raitori , aucune fouille ne fut pratiqué , pas un seul regard ,ni de question. Un ninja possédant ce masque d'A.N.B.U et une puissante aura , montré bien qu'il n'avait aucune envie de montrer son identité.

Ainsi donc , Raitori entra dans Shoubaï sans vraiment savoir ce qu'il venait faire. Il avait entendu récemment l'apparition d'une secte dont leur chef possédait une puissance incroyable. Une récompense incroyable était offerte pour sa capture vif ou mort. Ceux qui avaient essayé avaient été retrouvées... Mais pas dans les conditions souhaitées...

Raitori voulait rencontrer ce chef , il voulait se distraire de ses tâches d'intendant de Suna et surtout oublier ...
Il créa une multitude de clone légèrement modifié , ils étaient tous modifiées pour traquer des proies clairement définis. 30 minutes après , Raitori le repéra , du moins repéra un de ses carnages. En un instant il se téléporta à côté de son clone et vit l'homme déchiqueté. Le mot convenait et sa mort avait été effroyable mais de courte durée. Des traces de pas ensanglantées partaient de la scène vers des rues étroites.

Un instant plus tard , il se retrouva devant une sorte d'auberge , pour manger et se reposer. Voilà ce qu'annonçait l'affiche posté à l'entrée , une entré dont une odeur ténu de sang persistait...

Raitori n'hésita pas une seule seconde et entra doucement faisant pivoter la porte avec douceur. Les locaux étaient légèrement sombre et une jeune fille attendait à l'entrée comme pour prendre commande. Elle croyait que le nouvel arrivant était un client , mais à la vue du masque des forces spéciales de Suna , elle recula avec frayeur de quelques pas. Lorsque qu'un membre des forces spéciales entrait dans votre demeure , ce n'était pas pour prendre le thé.

Ignorant la fille apeuré , Raitori se tourna vers un individu assis avec aise dans un coin du bâtiment. Il irradiait d'une aura puissante et ancienne. L'individu l'observait d'un regard neutre , un sang-froid sans pareil habitait cet homme.

Raitori devait savoir qui était cet homme , un imposteur ou un dieu de la guerre. Son genjutsu invisible se libéra avec force sur l'individu . Raitori ne doutait pas d'accéder aux pensées cachées de l'individu. Quel ne fut pas sa surprise quand un mur invincible apparut devant sa volonté pourtant incroyable...

La porte se fit pousser encore un peu plus. Même si le soleil gâchait un peu la vue dans cette salle commune sombre, Dante pu percevoir un masque étrange. Blanc et rouge, il s'agissait soit d'un tueur de déserteur, autrement dit un Oinin, soit un membre des forces spéciales d'un village. Et comme ANBU le signifie, il est un assassin visant la protection de son Kage. Ne connaissant pas le type de motifs du masque, Dante sut immédiatement que cette personne n'était pas de Kumo. Peut être de Kiri. Dans tous les cas, Kurogane eut un léger rire en percevant à son tour le masque. Dante jura en silence son désappointement. Pour une fois qu'il change son pari, c'est pour se retrouver perdant. Heureusement qu'il n'est pas abonné aux salles de jeux.
Sakura recula de quelques pas, étonnée de voir un tel masque. C'était la première fois qu'elle en voyait un. Elle salua tout de même l'inconnu d'un chaleureux "bienvenue". Les vampires qui jouaient aux échecs se stoppèrent immédiatement. Ils perçurent une odeur qui leur était très familière. Le sang. Mais pas n'importe lequel. Dante était revenu avec exactement la même odeur il y a moins d'une demi heure. Cet homme avait donc flairer la piste, il savait que Dante avait tué un gars. Était il venu pour lui remonter les bretelles?

Lorsqu'il était entièrement entré, un lourd silence régnait dans la salle commune de la Devil May Cry. Dante ne cessait de le jauger du regard. Après un petit battement, Fye sourit. Il était généralement doué pour ressentir les émanations de chakra. Il savait que l'homme qui venait d'entrer n'était pas à prendre à la légère, et qu'un genjutsu avait été lancé. Mais il se contenta de fendre son visage avec un large sourire chaleureux. Dante ne ressenti quasiment rien. Il eut juste l'impression que quelque chose martelait la porte de son esprit, sans aucune réponse. Et puis les coups s'évanouirent. L'étranger avait il essayer de pénétrer son esprit? voilà une technique bien impressionnante, et qui sera probablement utile en temps voulu. Vu que ce n'était pas un client, l'idée qu'il venait s'inscrire à la Devil May Cry réjouit Dante. Même s'il avait perdu son stupide petit pari, c'était pour une bonne nouvelle.

-Qu'est ce qu'on peut faire pour toi, l'ami?

Les deux vampires se turent, et reprirent leur partie. Une tour fut éjectée du champs de bataille, balayée par un cavalier. Fye observait la scène avec son sourire habituel. Kurogane s'était endormi à moitié. Il jugeait que cela ne le concernait pas. Sakura continuait d'être accueillante avec l'individu. Et Dante soutenait le regard invisible de son visiteur. Deux trous sombre, tel deux trous noir renfermant une dimension inconnue...

Les odeurs étaient nombreuses et profondes . On pouvait distinguer des agréables odeurs de nourriture et celle plus ténu du sang fraichement nettoyé . Sûrement nettoyé par cette jeune fille. Cette dernière n'avait pas eu peur quand Raitori était entré , juste de l'étonnement.

Sauf que dans l'histoire , le plus surpris , c'était Raitori . Son jutsu même inoffensif aurait du pénétrer l'esprit de cet homme qui semblait très à l'aise dans son canapé. C'était impossible , comment arrivait-il à contrer un jutsu de ce type. Même une double personnalité ne fonctionnait pas...
Les questions et les réponses illusoires défilaient dans l'esprit de Raitori , mais aucune ne semblait crédible.

"un bijuu"

L'esprit de Raitori vacilla un instant devant l'éclatante vérité qu'il venait de découvrir. Seuls un démon pouvait contrer les effets du Genjutsu. Il se souvenait encore de son grand-père , grand maître de l'art de l'illusion. un saut dans le temps de 15 années...

#Souviens-toi mon chère héritier , le pouvoir de l'illusion est grand en toi. Mais n'oublie jamais que même puissant , ce pouvoir a une limite. Une limite nommée Bijuu , plus communément appelée Démon. L'ancien bijuu , le démon renard à neufs queues fut le plus terrible adversaire que notre ancien clan n'ait jamais affronté.
La coalition des 50 plus puissants maître du genjutsu fut nécessaire pour forcer la barrière mental du démon à neufs queues et l'immobiliser pendant un court instant. Notre pouvoir est inefficace contre les démons de l'ancien temps.#

Raitori comprit à ce moment que le gars qui lui faisait face était d'une puissance redoutable et que lui ninja d'élites de Suna , avait peu de chances de remporter un combat contre lui. Mais là n'était pas le but , la société que dirigeait cet individu l'intéressait au plus haut point. Il voulait en devenir membre et effectuer des missions plus intéressantes qu'au village. Mais avant de s'installer face à cet homme , Raitori sonda de la même manière les autres personnes présentes dans la pièce. Sa technique lui permettait juste d'arriver à un stade où il sentait les sentiments et la puissance des personnes face à lui.

La jeune fille était inoffensif , du moins au premier abords. Raitori s'intéressa plus particulièrement aux joueurs d'échecs. Ils semblait différents avec des sens exacerbés. Quand Raitori arriva aux abords de leurs esprit , la première sensation qu'il ressentit le fit sortir immédiatement tellement la surprise était grande.

Le sang . Leurs êtres étaient entièrement tourné vers le goût du sang. La réalité apparut aux yeux de Raitori. Ces êtres étaient d'après les légendes des vampires. En un instant , Raitori venait de se rendre compte à quel point la vie peut réserver encore des surprises...

Il avait quelques question à poser au gars qui semblait le chef. Parce que les vampires ressemblaient de trop près à des sortes d'invocation. Mais le côté rationnel de Raitori criait haut et fort que la quantité de chakra nécessaire pour invoquer ses créatures étaient énormes...

Un furieux mal de tête s'empara de Raitori , tellement de certitudes qui basculaient en un coup , c'était un peu fort , même pour lui. La seule chose que Raitori put penser fut : Et merde !

A ce moment leur chef parla en sa direction , cherchant à savoir ce qu'il foutait encore debout:

-Qu'est ce qu'on peut faire pour toi, l'ami?

Raitori s'avança alors vers le chef de la troupe et s'asseya en douceur en face de lui. Tout le monde s'était tourné vers lui , apparemment ce ninja de Suna était la surprise de la soirée. Sa voix grave et pourtant légère s'éleva dans le silence apparent:

-Je crois que vous pouvez faire pas mal de choses... Par exemple me dire comment vous avez fait pour que 2 vampires soient si près de nous ? Mais passons outre , et parlons plus directement de ce que vous avez à me proposer. Je cherche un moyen de me changer les idées ce qui entre nous , est difficile par les temps qui courent. Et je pense que vous pouvez faire en sorte que j'oublie certaines choses.
De plus je peux moi-même vous servir à pas mal de choses...

Pour une meilleure ambiance, Sakura alluma la lumière. Les lustres de la salle commune étaient au nombre de 3. Un au dessus du bar, un autre à quelques dizaines de centimètre d'un ventilateur dans le plafond, et un autre, sur ce qui servait de salon, avec un canapé, une télévision, et une petite table, en dessous des escaliers. Escaliers dont on ne saura pas tout de suite ce qu'ils cachent. La petite se dirigea ensuite vers le Jukebox, machine d'occasion achetée par Dante. Il a tout de même fallu plusieurs heures de négociations pour l'avoir à un prix raisonnable. Et encore, il n'est pas rare que certains disques plantent. Une musique d'ambiance, douce, envahit la pièce. Dante posa sa cheville gauche sur son genou droit. Dans son mouvement, on pu distinguer le bruit caractéristique du cuir. Le nouveau venu pris place en face de lui et proposa son intégration au sein de la Devil May Cry. Mais avant tout il attira l'attention sur le fait qu'il savait que Subaru et Kamui étaient des vampires. Étonnés par la révélation, Kamui se précipita dans un mouvement et avança sa Reine d'une case en trop. Elle fut la proie pour le Fou et rejoint l'extérieur de la surface de combat.

L'étranger avança l'argument qu'il avait besoin de se changer les idées, et qu'il voulait faire partie de la guilde. Il disait aussi qu'il serait utile à Dante. Un large sourire se dessina sur le visage de l'éclair rouge. il se mit à rire, silencieusement d'abord, avant d'éclater de rire, en penchant sa tête en arrière.

-Hahaha...haaaa...Excuse moi. Mais faut avouer que c'est amusant de voir un membre des forces spéciales vouloir intégrer une guilde dont il ne sait rien. Peut être que je cherche à détruire ton village. Ou pourrais-je te tuer et me servir de ton corps pour me remplir les poches. Tu n'as pas froid aux yeux; C'est bien... Avant que je ne juge que tu m'es utile, tu vas faire une mission pour moi. C'est le rite d'intégration à chacun. Réussit là, et nous parlerons du contrat d'intégration.

Sakura arriva à la table de discussion avec un plateau, sur lequel reposait deux petites coupes à saké, et deux cruchettes. Dante s'empressa de prendre la bouteille, mais ne but pas tout de suite. Il réfléchit d'abord à une mission assez amusante à faire. De quoi avait il exactement besoin? Non, même pas. Comment montrer que ce gars était capable du meilleur comme du pire? En buvant une première gorgée, un éclair frappa son esprit de toute sa puissance.

-Tu vas aller sur la grande place, celle qui donne sur le grand temple. C'est là qu'il y a la plus grande concentration de Samurai. J'aime bien les emmerder. Mais j'ai déjà faillit me faire embrocher, et plus d'une fois. Tu vas me montrer tout ton talent en volant la caisse d'un marchand ambulant. Ensuite, sème les samurai et reviens ici avec la caisse. Je garderai portes closes jusqu'à ce que tu les ai semés. Bonne chance.

Après avoir fini sa phrase , Raitori s'aperçu du mal aise des deux vampires, néanmoins il s'en foutait royalement. Le boss en face de lui aurait pu avoir un dragon , ça n'aurait rien changé à la situation. Raitori se redressa légèrement sur son fauteuil provoquant au sein de son dos une légère douleur , cicatrice du combat qui l'avait opposé à l'Ex Kazekage. Une douleur qui lui rappelait la trahison du kage...

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Flash-back:

Le sable sifflait aux oreilles de Raitori , qui au milieu du désert se tenait debout le corps ensanglanté face à Nephentes. Les corps de ses amis ninjas se trouvaient par terre . Tous étaient mort...

Les 3 unités Anbu dépêchées en urgence s'étaient toutes faite anéantir par leur propre chef. Ce dernier riait aux éclats , une lueur de démence brillait dans ces yeux. Comment pouvait-on en être arrivé là...

Raitori dernier survivant s'élança alors , rassemblant toute son énergie dans un combat ultime. Le genjutsu était peu efficace contre le Kazekage dont l'esprit fou contrait les attaques mentales. Seul possibilité , les attaques fuuton , Suiton et Raiton.
Il n'avait plus le choix , au bord de ce faire détruire , il n'avait d'autre choix. Raitori combina les 3 en une attaque dévastatrice , brulant la quasi-totalité du chakra qui lui restait. Le rayon de chakra concentré jaillit sur le Kazekage.

Raitori épuisé et bléssé , s'effondra sans pouvoir apercevoir si il avait eu raison du Kage...

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Les souvenirs refluèrent laissant place à un vide seulement troublé parles paroles de l'étrange gars qui lui faisait face.

-Hahaha...haaaa...Excuse moi. Mais faut avouer que c'est amusant de voir un membre des forces spéciales vouloir intégrer une guilde dont il ne sait rien. Peut être que je cherche à détruire ton village. Ou pourrais-je te tuer et me servir de ton corps pour me remplir les poches. Tu n'as pas froid aux yeux; C'est bien... Avant que je ne juge que tu m'es utile, tu vas faire une mission pour moi. C'est le rite d'intégration à chacun. Réussit là, et nous parlerons du contrat d'intégration.

Raitori sous son masque sourit... Le gars en face de lui était intelligent et Raitori devait avouer que son sa démarche d'ivrogne et son ton bourru cachait cette intelligence ainsi que différends secrets.
Pourtant malgré les légers piques de provocation , Raitori ne répondit pas , concentré sur les yeux de la personne lui faisant face. Des yeux qui avaient un éclat malicieux et dont l'esprit retors prenait derrière ses pupilles tout son sens.

-Tu vas aller sur la grande place, celle qui donne sur le grand temple. C'est là qu'il y a la plus grande concentration de Samurai. J'aime bien les emmerder. Mais j'ai déjà faillit me faire embrocher, et plus d'une fois. Tu vas me montrer tout ton talent en volant la caisse d'un marchand ambulant. Ensuite, sème les samurai et reviens ici avec la caisse. Je garderai portes closes jusqu'à ce que tu les ai semés. Bonne chance.

A peine eut-il fini sa phrase que Raitori disparut de son siège. Un courant d'air venait d'entrer... par la porte d'entré maintenant ouverte...

Ce dernier venait de s'éclipser avec vitesse et précision. Seul dans son esprit restait l'objet de sa mission. Il avait aperçu le temple en passant et faire chier les samouraïs le remplissait de joie. Leur manie a tout surveiller et tout filtrer commençait sérieusement à bien faire.

il arriva sur le marché , un endroit où les marchands criaient à haute voix leurs marchandises et dont la surveillance revenait aux samouraïs. Des samouraïs qui malgré les apparences s'ennuyaient royalement. Leurs réputations connue de tous démotivait tous les possibles voleurs. Car ceux prient en flagrant délit étaient irrémédiablement exécutés ou emprisonnés et soumis à d'intenses tortures. Mais Raitori faisait partie des ninja d'élite de son visage , intendant de Suna , sa puissance n'avait d'autre limite que les kages et apparemment ce détenteur de bijuu semblait plus puissant que lui. Une chose qui lui tardait de vérifier.

Il créa plusieurs clones assez spéciaux . Technique de genjutsu peu connu et dont peu savait exploiter l'entière utilité. Ces clones différents d'autres plus standard étaient une des techniques favorites de Raitori, ils étaient très utile pour s'enfuir ou s'assurer que le ninja d'en face voulait vous tuer.

Pour sa mission , Raitori cherchait des objets de valeurs . il avait bien vu que la richesse dans le bar était très restreinte . L'ivrogne au bijuu aurait ainsi plus de tune. ça peut toujours être utile...

Sa main n'était que flottement dans l'air , ses doigts habiles et son genjutsu privait aux marchands le pouvoir d'appeler les samouraïs. Les illusions qui remplaçaient les réalités aveuglaient les yeux des marchands qui continuait de hurler leurs marchandises.

Raitori était déçu , les samouraïs ne prêtait pas garde aux gestes de tous. Il attendait qu'on fasse appel à eux. A ce moment Raitori annula les illusions. Des dizaines de bijoux précieux disparurent au même moment et bientôt un sentiment d'effroi balaya le marché. Une vingtaine de samouraïs apparurent partout dans le marché cherchant de leurs yeux fins le voleur possible.

Raitori sortit alors un léger sac de toile de sous sa cape qui camouflait des superbes habits faits de soie à la fois résistants et légers. Il l'ouvrit au milieu du marché et cria par dessus le silence qui avait fait place à l'effroi:

-VENTE DE BIJOUX VOLÉES!!! APPROCHEZ MESDAMES ET MESSIEURS LES SAMOURAÏS ? ADMIREZ LES BIJOUX DE L'ÉTALAGE NUMÉRO 4 , 5 , 8 , 13 et 18. LES PLUS BEAUX BIJOUX DE SHOUBAÏ.

A peine eut-il finis que la vingtaine de samouraïs se rassemblèrent autour de lui en un petit cercle et dont les yeux flamboyaient d'une envie de tuer mal contenue. En son for intérieur , Raitori était hilare et contemplait l'arrivé des samouraïs avec une grande joie.

-3 secondes après ma déclaration , pas mal les enfants. Mais peut mieux faire...

Il disparu à cet instant pour réapparaître derrière le cercle des gardes , le sac en main. Il l'agita avec joie et commença à courir , la traque venait de commencer...

La grand place de Shoubai. La ville des commerces et de la liberté. Tout le monde fait ce qu'il y veut, à condition de ne pas se faire prendre. Pour cela, il y a les Samurai qui représentent l'ordre. Depuis quelques années, un clan entier est vassal d'une gamine d'une vingtaine d'années. Et depuis, presque tout les samurai de Shoubai, et du pays du fer sont à sa solde. Tous lui doivent allégeance pour des raisons bien mystérieuses que les samurai se gardent. Revenons à la grand place. L'immense concentration de marchands ambulants. Des bijoux, des fruits et légumes, des fruits secs, des frusques, et autres petits accessoires de modes, des jouets pour les enfants aussi.
Plusieurs samurai étaient disposés sur les toits, fixant la place, d'autres étaient occupés à patrouiller au sol, en équipes de trois. Le grand temple, semblable à un très ancien château, du moins pour l'architecture. Il avait sans doute qu'une vingtaine d'année, et environ huit étages. Ils sont cachés dans les murs aux moyens de jutsu, quatre gardes tiennent la porte. Et soudain, ce fut le grand boxon. Un petit malin s'était amusé à dérober plusieurs marchandises et à les montrer fièrement, invitant les représentants de l'ordre à les lui acheter. Un groupe de vingt samurai, tous des toits ou des patrouilles au sol l'encerclèrent. Il n'était visiblement pas à prendre à la légère ce petit plaisantin. Il les charriat tendrement et s'échappa. Le groupe de vingt le poursuivit alors dans les rues. Pour éviter les passants, beaucoup firent preuve de leur talent dans un sport officieux appelé parkour. En gros, escalader, courir en sautant les obstacles etc... Cinq samurai partir sur la droite de l'artère que le fuyard avait prise, en grimpant sur des murets et en escaladant des balcon. Quelques mètres devant le ninja fugitif, un samurai se tenait face à lui, cinq mètres au dessus, il se tenait debout sur un réseau de câbles électriques. Lorsqu'il fit un signe de la main, 50 pots de géranium furent lancés sur le fugitif, à une faible intervalle, et concentré sur une zone large, pour l'avoir même s'il esquivait la première vague.

Raitori jubilait , les samouraïs le suivaient et avaient soif de combats. Enfin un peu d'action , ça permettrait de le remettre en jambe...

Raitori venait d'emprunter la grande rue , avant d'enchaîner par des petites ruelles qu'il avait au préalable repérer la position.
Une vingtaine de samouraïs s'étaient élancées à sa poursuite. Une poursuite qui se déroulait à la fois sur la terre et sur les toits. Avec l'habitude de poursuivre les malfrats de cette ville , les samouraïs s'étaient entraînés à ne jamais les perdre.

Pour diminuer le nombre de ses poursuivants , Raitori avait envoyer ses clones modifiés dans divers directions , toutes étaient opposées aux autres. Ainsi Raitori put réduire avec efficacité le nombre de ses poursuivants. Il en restait 8 tout au plus qui poursuivaient l'originale.

Soudain alors que Raitori allait s'élancer vers une rue adjacente , il fut bloqué par l'apparition d'un samouraï qui plus rapide ou plus malin que les autres venait de lui bloquer la route. avant qu'il ne put esquisser un geste , le samouraï sauta à 5 mètres au dessus du sol et se retrouva sur les câbles électriques qui alimentaient les foyers alentours.

Ce dernier passa vite à l'attaque par un surprenant jutsu . Raitori n'avait rien vu de telle de toute sa carrière de ninja . Le seul adjectif qui apparaissait à lui pour décrire le jutsu était: amusant.

50 pots de géraniums venait de s'élancer sur lui . Raitori put apprécier la précision avec laquelle ils étaient lancées. Le combat venait enfin de commencer et Raitori était enchanté de voir que ces samouraïs savaient se battre.

Alors que les pots se matérialisaient , Raitori envoya un jutsu Raiton vers le câble électrique provoquant irrémédiablement une surcharge. Raikyuu . Le malheureux samouraïs se prit un coup de jus qui le rendit Stone pendant une dizaine de secondes . Largement suffisant...

Tatsu no Oshigoto

Le jutsu futon serait son sauf conduit. Raitori créa une tornade qu'il affaiblit et dont la puissance permit aux 50 pots de repartir dans l'autre sens , directement sur le samouraï qui paralysé ne comprit pas vraiment la situation lorsque 50 géraniums s'écrasèrent sur sa tête.

Raitori en fut très amusé , il s'en souviendrait le coup des plantes vertes. Entendant les bruits de cavalcades proches de lui , Raitori sut qu'il ne pouvait pas s'enfuir. Son sérieux et son professionnalisme reprirent place.

8 samouraïs lui faisaient face . En voyant leur compagnon éclaté au sol , Raitori sut que la partie venait de se compliquer.
Il enleva sa cape miteuse qui le dissimulait faisant place à un riche ensemble de vêtements très baroque. Les coutures étaient d'or et son masque cachant son visage faits d'un rouge luisant. Un aristocrate venait de remplacer le fugitif. La situation avait changé , le misérable voleur venait de faire place à un membre des forces spéciales...

Le lancer des pots de fleur de la part d'autres samurai dissimulés sur quelques balcon échoua. Et le sous commandant de la brigade de répression des délits s'était fait électrocuté. Les brûlures occasionnées furent terrible, et la douleur assomma le samurai. Huit samurai qui avait suivit le fugitif principal étaient face à lui, sabre en main. Même s'ils ne semblent pas si puissants, ils n'étaient pas à sous estimer. Ils ne font pas la loi sans raisons. Une trentaine de samurai étaient juchés sur les toits, armés d'arcs et d'arbalètes de poing, prêts à tirer. Les huit qui étaient au sol attendaient les ordres. La peuplade civile de cette artère avait déserté les magasins et les rues pour éviter d'êtres pris entre deux feux.

Trois samurai s'avancèrent légèrement vers le plaisantin pour lui parler. Ils ne tenaient pas à régler son arrestation avec une bagarre où il y aurait sûrement des dégâts matériels. Si la Maître apprenait qu'un édifice avait été touché, elle piquerait une crise capable de déclencher une tempête! Autant la jouer diplomate.

-Écoute mon gars, il vaudrait mieux que tu nous suive gentiment. Tu vas juste devoir parler avec nous, et ensuite essuyer une petite peine de rien du tout. On n'a pas envie de t'amputer, ni de te bannir à vie. Alors ne fais pas d'histoire;

Si cela ne dissuadait pas le ninja, il faudra combattre.

Des samouraïs venaient d'apparaître de tout côté. Grâce à des clones astucieusement placé, Raitori avait pu deviner qu'une trentaine de samouraïs se tenaient sur les toits et était armé d'arbalètes et autres armes de poings dont la précision n'avait nul doute. Comme pour le confirmer, les deux clones qui apparurent à ses côtés furent transpercé en l'espace d'un clignement d'oeil. Il était dans la merde jusqu'au coup...

S'avança alors un samouraï qui semblait un des chefs:

-Écoute mon gars, il vaudrait mieux que tu nous suives gentiment. Tu vas juste devoir parler avec nous, et ensuite essuyer une petite peine de rien du tout. On n'a pas envie de t'amputer, ni de te bannir à vie. Alors ne fais pas d'histoire.

Raitori eut envie d'éclater de rire mais cette envie signerait son arrêt de mort. Autant gagner un peu de temps:

-C'est embêtant, mon employeur, un vieux grincheux qui semble emmerder son entourage ne serait pas content. Et disons qu'à côté de vous, il me semble beaucoup plus dangereux que votre groupe tout rouillé. Donc on va faire simple. Pour éviter que votre employeuse pète un câble en voyant les dégâts que j'aurai causé, et par la même occasion pour éviter que votre vie ne se raccourcisse brutalement, je vous propose un truc simple.
Vous remballez votre attirail, ravalez votre orgueil, raccommodez le rigolo derrière moi et faites croire à ma mort. Théoriquement, vous ne devriez pas entendre parler de moi avant un bout de temps. Alors ça vous convient?

Un léger sourire flottait sur les lèvres de Raitori, sa phrase était parfaitement calculé et il espérait que les samouraïs seraient assez troublé pour éviter d'engager le combat. Raitori se mit en garde. Suivant la réponse des samouraïs, il devait se tenir prêt à les affronter

Le ninja était un beau parleur, franc, direct, et était rusé. C'est ce que les samurai se convenaient de penser. Ils avaient en effet peur de leur employeur. Beaucoup de gens pensent que c'est une femme. Mais une femme aussi cruelle, c'est plutôt rare. Et les rumeurs sur sa beauté et son sex appeal ne font que renforcer le doute. Cruelle, aguicheuse, et dirigeante officieuse de la ville de Shoubai. Certains avaient eu des échos. Un de ses gardes personnel avait vu de quoi elle était réellement capable lorsqu'elle est contrariée. Ce garde était ivre mort du matin au soir pour oublier les sévices qu'elle infligeait à quiconque osait lui dire non. Il ne s'en remettra probablement jamais. Et ceux qui ont eu le malheur de l'écouter et qui ont une trop grande imagination non plus. Depuis quelques années d'ailleurs, une nouvelle profession faisait fureur. Des membres du corps médical installaient des "patients" sur un divan et les écoutaient raconter leurs troubles. Et selon les paroles et les expressions de ces patients, le médecin étudiait le passé et la personnalité profonde des gens. Un nom encore très scientifique. Un truc genre pyskotruc. Et ils se faisaient des montagnes de fric.

Le samurai qui avait parlé plutôt eu un rire étouffé et saccadé en écoutant le ninja orateur.

"Il me plait ce petit. Il est malin. Il sait quoi dire et comment. Je crois qu'on n'a pas trop le choix. Faisons comme il dit. Simulons sa mort. Fuyant devant la besogne, et l'honneur, je sais quoi faire. Petit, tu peux t'en aller. Mais les deux cents samurais qui sont ici me sont témoins. Si tu fais la moindre allusion sur ce qu'il s'est passé, si tu te fait remarquer, nous viendront tous t'emmener aux portes de la mort."

Les samurais cachés se découvrirent de leurs planque. Ils partirent, retourner à leur poste. L'escouade du samurai qui avait pris la décision resta sur place, attendant le départ du ninja, pour préparer sa mort. Il n'avait plus qu'à tenir ses engagements.

Raitori retint un sourire sous son masque d'Anbu. Il était passé proche de la catastrophe. Surtout après l'annonce du chef des samouraïs.

"Il me plait ce petit. Il est malin. Il sait quoi dire et comment. Je crois qu'on n'a pas trop le choix. Faisons comme il dit. Simulons sa mort. Fuyant devant la besogne, et l'honneur, je sais quoi faire. Petit, tu peux t'en aller. Mais les deux cents samurais qui sont ici me sont témoins. Si tu fais la moindre allusion sur ce qu'il s'est passé, si tu te fait remarquer, nous viendront tous t'emmener aux portes de la mort."

Alors que sa phrase venaient de s'achever, des samouraïs à des endroits insoupçonnés surgirent. Raitori sentit alors une sueur froide couler de son dos. Il n'aurait jamais penser qu'autant de samouraïs se tenaient au même endroit. Si il avait combattu, les chances de remporter le combat auraient été nulles. Après le départ des samouraïs ne restèrent que l'escouade du chef qui devait simuler la mort. Raitori s'approcha du groupe tout en restant à une distance de sécurité.

-Tenez, ça pourra vous servir, voici une sorte de clone légèrement modifié. Il pourra simuler des blessures et une mort artificiel , ça vous aidera à camoufler le faux-meurtre. Il disparaîtra dans 24 heures, et il ne possède pas de visage, donc n'enlevez pas le masque.

Un léger clin d'oeil vint finir sa tirade et Raitori disparut en un instant de la vision des samouraïs. Il arriva face à l'échoppe qu'il avait quitté auparavant pour partir en mission. Il entra doucement et referma la porte qui l'isola de l'extérieur.
D'un coup d'oeil il aperçut les deux pseudos-vampires qui n'avaient pas bougé de leur table et surtout l'inconnu qui lui avait confié la mission. Il rentra tels une ombre et s'installa face à lui, les orbites de son masque fixées sur la mystérieuse personne qui lui faisait face. Apparut dans sa main, les bijoux d'une grande valeur subtilisés aux différents marchands. Raitori les posa en face de son employeur.

-J'ai pensé que la baraque avait besoin d'un petit coup de pinceau et de modernité. Du coup, on m'a gentiment donné ces petits accessoires...

Il insista sur ce dernier point avec une légère pointe d'ironie. Le sous-entendu était clair, il avait rempli la mission. Subtiliser des marchandises à des commerçants, emmerder les samouraïs et être rentré indemne sans être poursuivis. Il attendait maintenant la suite...

Le temps se faisait long dans le long canapé de cuir écarlate. Le soleil avait déjà progressé de deux fenêtres, dans le local familier de la Devil May Cry. Deux heures s’étaient écoulées depuis que ninja masqué s’était vu accordé une mission test. Elle n’était pas réellement dangereuse, pour peu qu’on puisse se battre et faire preuve d’originalité et de créativité. Les combats/course-poursuite n’étaient pas nécessairement connus dans les villages ninja. Il était plus que rare de courir dans tout un quartier et de se servir du décor pour semer ses poursuivants, ou même les combattre. La tâche se compliquait dans le fait que les forces de l’ordre étaient sur les dents depuis quelques semaines déjà, et qu’ils étaient tout aussi puissants que les Sept épéistes de la Brume. Et les samurais n’étaient pas limités au chiffre sept. De ce qu’il est dit dans les tréfonds des ruelles de Shoubai, il devait y avoir pas loin d’un millier de samurais. Bien évidemment, tous ne résidaient pas dans la ville. Seule une poignée faisait une permanence. Ce sont généralement les hommes mariés, ou ceux ayant un second travail pour nourrir leurs huit enfants.

Deux heures que Dante dormait profondément, le visage couvert par un magazine de mode féminine. Allez savoir pourquoi, mais il aimait ce type de lecture. Il lui arrivait bien également de lire plus osé, mais ces derniers temps, cela devenait plus rare. De même que ses visites étranges dans les quartiers chauds de la métropole. Elles étaient presqu’aussi éteinte que les gigantesques lézards griffus, cornus, et particulièrement méchants dont nous parlaient les livres d’histoire. La comparaison semblait parfaite, puisque la place qu’occupaient ces soirées était titanesque. Aujourd’hui, elles n’étaient qu’un vague souvenir au parfum féminin mêlé à la sueur et l’alcool à soixante degrés. Le temps passait lentement dans le salon. Les jumeaux avaient entamé leur huitième partie d’échecs, Sakura s’ennuyait de n’avoir plus rien à briquer, et Kurogane s’était déjà rempli l’estomac de deux bouteilles d’alcool à teneur moyenne. Il roupillait calmement, à quelques mètres de son invocateur, une bouteille vide gisant au pied du canapé. Les rayons du soleil se reflétaient sur les cymbales de la batterie, située non loin de l’entrée, sous les vitres. Sakura soupira de façon insistante. C’était la seule qui s’ennuyait dans ce flat convivial. Elle qui avait l’habitude de toujours tout faire, voilà qu’elle avait trop fait, et trop vite. Le sol était ciré, les vitres nettoyées, les meubles dépoussiérés, les boissons ouvertes rangées dans le frigo du bar, le repas ne pouvait être fait ce soir, car il était prévu un bon repas au restaurant deux rues plus loin, et la salle de bain étincelait tellement qu’elle aurait pu rendre aveugle. Son regard fit le tour de la pièce, et elle chercha une occupation. Elle s’ennuyait tellement, qu’elle aurait pu refaire tous les sols si un grain de poussière s’était déposé sur le parquet. Son regard s’attarda sur la guitare électrique. Elle avait apprit à en jouer avec Dante, mais ce dernier n’avait toujours pas pu récupérer d’ampli pour en jouer pleinement. Et puis elle aurait probablement réveillé et dérangé, si elle en jouait. Et elle n’avait pas envie de dormir, elle se sentait trop nerveuse pour cela, bien qu’épuisée physiquement. Peut être qu’elle pourrait sortir, mais les rues étaient peu sûres pour une enfant de son âge et de son apparence. Et Dante s’inquiéterait probablement. À moins qu’elle ne soit accompagnée. Mais de ceux qui paressaient dans la guilde, aucun ne semblait vouloir sortir.

Le silence d’or se brisa comme si un gorille était entré dans une boutique de porcelaine. La porte s’ouvrit à la volée, et le bruit des pas rapide se fit de plus en plus distinct aux oreilles de Dante. Le ninja qui était parti en mission rentrait et se dirigeait vers le salon pour y déposer son butin. Une belle poignée de bijoux magnifiques sertis de différentes pierres aux apparences précieuses et luminescentes. À première vue, les pierres semblaient véritables, mais le marché de la grand place est bien trop bon marché et exposé pour vendre de la qualité. Il n’y avait que deux bijouteries dans la ville, et elles étaient connues. Il n’y a été recensé qu’un seul cambriolage, et depuis, les systèmes de sécurité ont été poussé à leur paroxysme et les gardes étaient omniprésent autour de la joaillerie. Il était donc peu probable qu’elles aient été volées. Dante retira le magazine qui était ouvert sur son visage, et d’une expression perplexe demanda ce qu’il se passait. Tiré de sa sieste, il se sentit fou de voir disparaître les beautés de ses rêves pour un ninja masqué qui parlait de bijoux en toc capable de mettre un coup de frais à la guilde. Il ne comprit pas tout de suite, et songea que c’était un parfait crétin. L’humeur du réveil forcé. Pourquoi mettre à neuf la guilde. Ça ne ferait qu’attirer l’attention sur la guilde. Plus une organisation semblait riche et puissante, plus vite elle se faisait traquer, espionner, démantelée, et attirait l’attention. La Devil May Cry avait un but qui n’était pas orthodoxe et éthique. Si elle devait se voir mettre la clef sous la porte par la faute de tapisseries immonde et chères, Dante ne le supporterait pas. Il avait travaillé trop dur pour faire de ce flat ce qu’il est aujourd’hui. Il avait même pensé à vendre son corps aux femmes pendant un temps, mais s’y était résigné lors d’une dispute titanesque avec Kirara.

-Oh tu es de retour, dit-il de la façon la plus naturelle au monde. Afin de vérifier s’il n’avait été suivit par personne, il se tourna vers les jumeaux. D’après leur signe de tête, personne ne semblait l’avoir filé. Il avait parfaitement réussi sa mission. Le comment n’était pas bien intéressant. Dans le monde ninja, seule la mission compte, et tous ses objectifs. Peu importe la manière, la réussite de la mission est primordiale. Le côté humain ressurgit toujours, on ne peut pas aller contre. C’est ainsi que certaines missions échouent, car un ninja a préféré sauver la vie de ses camarades plutôt que d’accomplir l’objectif. Dante se releva de son canapé, et pris le paquet de colliers et le soupesa. Aucun doute, c’est bien du toc.

-Avant de conclure ton inscription, tu vas devoir répondre à deux petites choses, continua l’ex Raikage. L’heure était venue pour tester la fidélité de la recrue. Le maitre de guilde marqua une pause avant de reprendre calmement et fermement. « Penses-tu être capable de servir la guilde, en lui restant fidèle et loyal. Même si nos objectifs finaux iront à l’encontre de tes principes, crois-tu être capable de me suivre jusqu’à la mort ? »

La question était claire. Le ninja devait se dévouer corps et âme à la guilde, peu importe ses idéaux et valeurs. Il pouvait vivre dans son village, mais toute action contre la guilde serait punie de mort. Kage, ninja des services spéciaux ou simple fonctionnaire administratif, peu importe l’importance qu’il avait dans son village. La tension réchauffa l’atmosphère et la rendit plus pesante et étouffante.