Quand on ne s'y attend pas... [PV Dante]

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Ha, la bonne ambiance de Shoubai, ses quartiers remplis d'activité. Pas l'ombre d'un danger dans cette ville, a ce moment précis, on ne soupçonnait pas le moindre crime. Mais l'esprit méfiant et instinctif de Keitaro l'obligeais a regarder constamment les qui faisaient des mouvements suspect. Keitaro n'avait pas arrêter de combattre ces temps-ci, il était couvert de blessures. Et il a chaque fois, il se ramassait les plus dangereux. Il en venait a bout difficilement, des Nuke-nin de rang A, et autres fous dangereux. Il était même tombé sur un Nuke-nin de Rang S, mais Keitaro avait du battre en retraite. Il appréçiait l'adrénaline qui était présente lors d'un combat, cette légère ambiance de danger, le risque de pouvoir perdre un membre ou même la vie, cela l'exaltait de plus en plus, de combat en combat. Mais il savait qu'à cause de cela, un jour, il deviendrait fou. Il serait enragé et à soif de sang, le fou furieux du genre a déchiqueter quiconque l'approche. Il s'imaginait hurlant, bave au menton, mains immaculées de sang, sautant sur les habitant pour leur crever les yeux, leur arracher le coeur... Il fut assez surpris par cette image, lui qui était pourtant si calme. Devenir fou et perdre sa raison, c'était la pire chose qu'il pouvait lui arriver. Déjà qu'il ne ressentait quasiment pas de sentiments. Il le regrettait parfois, il aurait bien aimé au moins une fois dans sa vie ressentir la peur, l'angoisse, ou la passion, l'amour. Bof, au final, les gens qui ressentent tout cela finissent par sombrer. La peur crée la haine, l'amour quand il est détruis, crée lui aussi la haine. A quoi bon s'embarrasser de sentiments? Ce n'était que tracas.
Il observait autour de lui, et malgres le fait qu'il soit loin de chez lui, il était à l'aise. Il appréciait Shoubai. Konoha n'avait jamais été son vrai "chez lui". Il avait souvent l'impression qu'il n'avait sa place nulle part, s'il in n'existait pas, le monde ne serait pas différent. Peut-être devait-il s'imposer? Devenir important? Répandre le mal? Ceux qui tuent sont connus eux. Et sans eux, les gens seraient plus heureux. Ils arrivent a créer les sentiments des autres, et a influer sur la vie des autres! Il admirait cela. Enfin bon, pour le moment il devait s'en tenir a son devoir.

Il avait traversé de nombreuses rues, et vie un sympathique marchand de nourriture. Il vit d'appétissantes pâtisseries. Il se dirigea vers cette échoppe, et observait les gâteaux. Le marchand, un vieil a l'air bon et joyeux, lui lança:

- Bonjour à toi mon garçon! J'peux faire queq'chose pour toi?

- Volontiers, j'aimerais acheter une de vos pâtisseries, elles ont l'air succulentes.

- C'est bin' gentil ça mon gars! Tu m'es sympatoche, pour toi: Une achetée, l'autre offerte!

Il poursuivit la conversation avec le vieil homme qui se montrait aimable avec lui, il lui faisait penser au grand-père qu'il n'avait jamais eu. Les deux hommes se dirent au revoir en très bon thermes, et Keitaro partit s'asseoir dans un coin isolé, savourer ses pâtisseries.

Une journée comme les autres. Le soleil caché de temps à autre par un faible nuage emporté par le vent. Parmi les nuages, un porte feuille se fit emporter, par une main habile et très jeune. Pour pouvoir en rire, il faut attendre que la personne dérobée se retrouve dans un restaurant. Persuadé d'avoir son argent sur lui, il commande des ramens, des sukiyaki, un grand bol de gohan, quelques yakitori, sushi et tempura. Vient ensuite le moment de régler l'addition. Un spectacle qu'on voit au moins une fois par jour. Lorsque le restaurateur casse le nez du plaisantin et l'envoie en cuisine pour tout nettoyer, cela fait beaucoup rire Dante. Il ne l'exprimait pas en hurlant de rire, en se tenant les côtes, mais avec une grande satisfaction, un grand amusement, et parfois, quand la situation est vraiment drôle, il laisse son petit rire narquois se manifester. C'est ainsi qu'il faisait aussi son repérage de restaurants. Lesquels étaient les plus chers, ceux avec la plus grande variété de plats, les plus populaires, ceux servant ses plats favoris.

C'est en faisant un de ces repérages que Dante vit un sympathique pâtissier. Pourquoi sympathique? Parce qu'il vend des Mame Daifuku. Des petites boulettes de sucre fourrées à l'an. Une sucrerie dont Dante raffole depuis tout petit. C'était un plat traditionnel dans son pays. En voyant ces mets disposés dans la petite vitrine, l'éclair rouge ne pu s'empêcher de se souvenir de ses jours heureux dans son village natal. Sa mère qui lui laissait un sachet rempli d'une dizaine de ces succulentes pâtisseries, et puis les filles de la classe qui lui en distribuait généreusement, espérant un baiser en retour. Après avoir quitté le village des démons, Dante n'eut droit à des Mame Daifuku que lorsqu'il rencontra sa première femme. Il s'en était privé pendant 5 ans, remplaçant son péché mignon par celui des pizza. La bave lui pendant sur le coin des lèvres, en reniflant la douce fragrance sucrée de ces petites boulettes de sucre fourrées. Il descendit de son perchoir, qui était un lampadaire mural, à quelques centimètres d'une fenêtre. Il avança d'un pas rapide vers le marchand, déplaçant tout badauds qui le retenait dans sa marche.

Mais dans cette démarche de repousser les civils, quelqu'un arriva avant lui devant l'étalage. Dante se posta derrière, attendant son tour, impatient. Il croisa les bras. Et le client qui le précédait pris son temps. La discussion fut longue pour le déserteur. Une véritable torture. Il trépignait d'attente, soupirant pour se faire savoir. Mais rien. Ce n'est que lorsque ce stupide ninja bavard parti avec son pécule de gâteries que Dante put prendre tout le stock de Mame Daifuku. Même si cela le ruinait, il s'en fichait. il tuerai pour ces succulents mets. Et l'envie d'éventrer ce ninja trop bavard le démangeait. Mais les 90 ryôs pièces l'avaient calmés. Cher, mais ça en vaut la peine. Il prit alors la route de la Devil May Cry, la guilde qu'il avait créé il y a quelques semaines. Un projet sinistre à la fois et pour le bien commun se peaufinait en ces murs. Sur le chemin, il croisa une nouvelle fois ce ninja bavard, qui était assis sur un banc. La seule vue de cette personne exprimait une envie meurtrière dans les entrailles de l'ancien Raikage. Il passa devant, en dévorant une boulette de sucre, en lui accordant toutefois un regard en coin, et tourna à droite pour rejoindre son bâtiment.

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Keitaro savourait ses sucreries, mais il se contentait de quelques unes seulement. Il referma le paquet de pâtisseries en enroula le bout de la poche sur la poche elle-même. Il aperçu alors un homme passer devant l'endroit ou il était. Depuis qu'il était assis la, c'était la seule personne qu'il avait croisé. Un détail attira son attention. Il venait de voir cet homme quelques minutes auparavant dans la boutique de pâtisseries. Il lui avait jeté un regard menaçant et c'était avancé vers le marchand. Keitaro fixa l'homme de ses yeux rouges sang, et décida d'ôter son regard de cet homme. Ce type était spécial, il émanait de lui une étrange sensation. Probablement un ninja. Keitaro était persuadé que ce type était très puissant. Ainsi il ne le regarda pas plus longtemps pour ne pas attirer son attention, il allait sans doute s'attirer des problèmes. La seule présence de ce type faisait palpiter l'esprit de combat de Keitaro. Il avait envie de l'interloquer et de combattre avec lui. Mais Keitaro gardait son sang-froid, il n'allait probablement pas gagner contre cet homme. De plus, il n'était pas d'humeur très combattive.

Il observait le sol et vu l'homme quitter sa vision. Keitaro ne put s'empêcher de faire une erreur: Il se leva et suivit l'homme. L'homme marchait tranquillement à travers les rues surpeuplées de Shoubai, et Keitaro ne le perdit pas de vue. Dix bonnes minutes s'étaient écoulées jusqu'à ce que l'homme arrêta sa marche. Keitaro ralentit le pas jusqu'à stopper totalement.
Keitaro sentit du liquide chaud sur sa joue. Du sang, il saignait encore des yeux. Il poussa un soupir et avec le dos de la main, s'essuya les yeux. Il devait avoir une drôle de mine, avec les yeux couvert de sang. L'homme a la grande veste rouge lui était sortit de la tête, il observa devant lui et vit se dernier qui croisa son regard. Cela était fort problématique, Keitaro s'était fait repérer.

Les obsessions et les désirs de Dante lui trottaient dans la tête. Il avait une utopie, un monde sans guerre, sans conflit, sans haine. Mais tant que les hommes subsisteront, les ressentiments et les horreurs persisteront. Il y a plusieurs décennies, un ninja du clan Uchiha, un clan maudit mais qui eut la notoriété de prestigieux, voulu amener cette paix universelle. Mais son rêve était illusoire, car son plan pour amener cette paix était lui même une illusion. Une illusion qui contrôlerai tout le monde. La liberté est celle de penser. Des hommes enchaînés se rebellent toujours, même si à priori, le plan aurait évité toute rébellion.
L'utopie de Dante était que chacun vive sans violence. Que le sang ne coule pas, que chacun ait le sourire, et que la mort n'attriste pas. Mais si lui même n'est pas capable de contenir ses larmes, alors qui le pourra? Alors serait-ce la mort provoquée par l'homme lui même qui faut empêcher, et donc priver les hommes de leur libre arbitre. Comment atteindre une telle utopie? Dante avait son idée; Et pour accomplir cet objectif, il avait besoin de se reconstruire. De retrouver la puissance qu'il avait autrefois. L'argent. Et avoir beaucoup d'argent demande d'avoir des ressources humaines. C'est pour cela qu'il avait fondé une guilde. Un groupuscule, un village à échelle miniature pour réaliser et accomplir des missions. Et dans la ville du vice et de l'argent, cela viendrait probablement plus facilement.

Les sons ambiants augmentèrent progressivement. Dante ne pensait plus, sinon à dévorer ses pâtisseries. Il engloutit d'une bouchée une douceur, mâcha quelques fois et avala presque rond. Il n'y avait plus de foule autour de lui. Il ne lui restait que quelques mètres avant de franchir le seuil de son domicile conjugué à un Quartier Général. Quelques unes de ses invocations demeuraient dans le bâtiment, au cas où un client viendrait, ou même une recrue potentielle. Devil May Cry se faisait à peine connaitre. Un son incongru sur la pseudo-place attira l'attention de Dante. Un gémissement. Il se retourna et vit le sale petit enfoiré qui avait prit son temps à papoter au lieu de payer. Il saignait des yeux. Une caractéristique du clan Uchiha, lorsque le dôjutsu est utilisé trop intensivement. Peu importe la raison de cette filature, Dante dégaina son arme à feu au métal blanc. Il pointa le canon en direction du ninja aux yeux rouges, visant la tête.

"Non content de me foutre les glandes en parlant, il faut que tu me suivre. Tu veux quoi?"

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Keitaro, au fil des années, continuait à saigner des yeux, mais la douleur n'était plus présente. Cette vieille folle qui l'avait maudit n'avait quasiment plus d'influence sur lui. Avant, elle provoquait certain échecs dans les tâches de Keitaro. Désormais, il se montre prudent dans le moindre de ses gestes. Mais il savait que la couleur de ses yeux resterait ainsi à jamais. D'ailleurs, il ne se souvenait même plus de la couleur de ses yeux à l'origine. Quand il se regardait dans un miroir, il voyait un jeune garçon à l'air sinistre avec des yeux rouge vif. Il se trouvait très étrange, et imaginait parfois le regard que pouvait avoir les gens à son égard. Cela lui était égal, étant donné qu'il n'arrivait pas à imaginer cela. Keitaro ne fréquentait quasiment personne, mis à part quelques haut-placées qui le chargeait de missions... Il n'était pas triste, ça non, mais il se demandait parfois ce que cela pourrait être d'avoir des amis, une famille, des gens à qui montrer sa bienveillance. Bienveillance? Quelle bienveillance... Keitaro était de plus en plus attiré par le combat et exalté par la mort. Lui qui avait un esprit si sage, s'est remplis de vice. Le danger l'attirait. C'était seulement dans ces moments-là qu'il ressentait des émotions, qu'il sentait battre son coeur. Le combat remplaçait l'amour, l'amitié, la tristesse... C'était navrant, il fallait le dire, mais bon, cela était ainsi, il n'allait rien y changer.

Il cessa de penser et voyait l'homme pointer une arme a feu sur lui. Il lui lança une parole menaçante et le questionna. Keitaro restait sans voix. Il ne disait mot et fixait l'homme. Il savait qu'il allait probablement prendre une balle en plein front si il ne réagissait pas. Mais sa nature l'en empêchait, il ne voulait pas répondre à cette homme, et attendait qu'il lance le combat, comme il fait d'habitude. Mais cette fois-ci, ça pourrait lui être fatal. Il répondit alors, nonchalamment;

- Vous m'intriguiez.

Le canon de son pistolet pointé entre les deux yeux de son fileur, Dante respirait calmement. Il songeait à ce que ce gars lui voulait. Il n'avait pas du tout l'allure d'un chasseur de déserteur. Mais il pouvait être un éclaireur. suivant cette possibilité, Dante profita d'une bise pour cligner plusieurs fois des yeux. Cachés dans ces clins d'yeux, Dante jetait de furtifs regards en coin aux alentours, sur les toits, dans les ruelles, et derrière sa cible. Personne n'était là. Alors il était bel et bien seul. Le silence était pesant, mais Dante ne bougeait pas. si son bras se déplaçait par la loi de la gravité et qu'il ne peut être une vraie statue dans une telle situation, le canon pointait vers le front, la bouche, ou les yeux. Rien ne quittait jamais la tête ou un point qui provoquerai tellement de douleur, que le cerveau se mettrait KO tout seul, laissant le corps se vider de son sang. Et d'un ton naturel, voir même nonchalant, la cible parla.

"Vous m'intriguiez."

Dante fut d'abord interloqué, surpris, perplexe. Seules trois personnes lui ont dit ces mots dans sa vie. Et trois femmes. Il fronça des sourcils, cligna plusieurs fois des yeux, et sa tête se pencha naturellement sur le côté. Il était bouche bée. Son visage se dérida, se relaxa, et un sourire se dessina. Il était tellement rare de voir autant de franchise. Mais le coup du pâtissier lui restait en travers de la gorge. Il redressa la tête, repris son sérieux, et visualisa le meurtre dans sa tête. La tête explosa comme une pastèque, mais à l'arrière. Tel était l'effet des balles à têtes creuses. Des morceaux d'os se figeaient dans les murs, alors que la douille tombait lentement avant de rebondir sur le sol dans un tintement qui se multiplia sur les rebonds. La réalité revint à l'esprit de Dante. Aucun des deux n'avait bouger. L'éclair rouge baissa son arme et la rangea dans son dos. Il tourna les talons et fit un signe au ninja.

"Suis moi. Toi aussi... tu m'intrigue..."

Il monta les marches du péron et frappa à la porte, trois fois. Des bruits de pas résonnèrent sur un parquet. Puis le bruit d'une glissade et une chute. Dante ferma les yeux et sourit intérieurement.

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L'ambiance était lourde, le silence avait pris place. On aurait pu entendre un moustique voler. Keitaro était souvent dans ce genre de situation. Le genre de situation ou le silence est pesant, mais ou il éclate un combat juste après. Le combat n'en est que plus violent et enragé. Keitaro, après ses paroles, scruta le visage de l'homme. Il avait l'air plutôt... agréablement surpris, peut-être. Il exposa certaines expressions pensives, que Keitaro observait attentivement. L'homme, en pleine pensées, semblait presque ne plus faire attention à Keitaro. Il ne sentait pas en danger, l'homme a la cape rouge avait compris que Keitaro n'était pas un danger et qu'il était seul. Mais il avait aussi compris que Keitaro était un shinobi. Peut-être une bonne chose, l'homme s'était peut-être dit qu'il n'allait pas se débarrasser de lui si facilement.

Keitaro observait encore et toujours le visage de l'homme. Ce dernier se relaxa et baisse son arme. Keitaro se posa tout un tas de question à son égard. Finalement, l'homme se mit à sourire. Keitaro était légèrement surpris. Sa réponse l'avait-il autant bouleversé? Keitaro n'avait fait que répondre à sa question. Apparemment, Keitaro avait bien répondu. C'était bon signe. L'homme qui souriait se retourna brusquement, et dis à Keitaro de le suivre. Apparemment, il était lui aussi intrigué. L'homme au manteau rouge avança de quelques pas vers une porte, qu'il frappa de trois coups bruyant. Visiblement Keitaro allait devoir aller dans cet endroit étrange. Il observa autour de lui mais ne vit personne. Un léger bruit de fond de la foule qui se trouvait quelques rues plus loin se laissait entendre. Des pas se firent entendre dans le bâtiment, et Keitaro tourna immédiatement la tête vers la porte. Une personne ouvrit, une personne qu'il ne put apercevoir de là ou il était. Keitaro n'avait pas bougé d'un centimètres. L'homme semblait calme est apaisé. Soudain, Keitaro sentit une drôle de sensation, comme si il pouvait avoir confiance e cet homme. Il fut relativement rassuré, étant donné que c'était une des premières fois ou son instinct lui ordonnait de faire confiance à une personne. Sans savoir ce qu'il allait faire et ou il allait, Keitaro entra a son tour dans le bâtiment.

Un gémissement de douleur se fit percevoir derrière la porte en bois massif. La poignée bougea après quelques secondes dans un cliquetis. La porte grinça en s'ouvrant, montrant donc que l'édifice est vraiment ancien. La porte ouverte laissa découvrir une adolescente d'une quinzaine d'année, coiffée d'un bandana rose à pois blancs. Seules quelques mèches châtaines pendaient à quelques centimètre de ses yeux émeraudes. Deux magnifiques pierres vertes percées par des pupilles rétrécies par la forte lumière naturelle. En effet, l'intérieur de l'agence était mal éclairé, et les quelques fenêtres étaient tellement anciennes et sales, que la lumière qui les pénétraient n'était que diffuse. Les joues roses de la gamine remontèrent, plissant les yeux dans leur mouvement, et un large et magnifique sourire étincelant, rayonnant de plaisir. Un plaisir de revoir un ami de longue date, parti au petit matin. Le fort caractère, mais très doux de cette jeune fille impliquait qu'elle s'inquiète pour un rien. Dans le cas présent, il y a tout de même une raison ; le monde entier en veut à Dante. Elle pris sa respiration et lâcha avec toute la bonne humeur du monde la locution qui s'impose.

"Okaerinasai!"
"Tadaima"

La porte s'ouvrit plus grande pour que Dante puisse y rentrer. L'intérieur était à l'image de l'extérieur. La seule différence, c'est que le parquet était parfaitement ciré, fruit de longues heures de labeur. À droite, dans un coin, il y avait un jukebox capricieux. Il était branché, et de puissants néons jaunes et rouges lui donnaient une lueur étrange, attirante. À quelques centimètres, un coin de séjour, composé de deux canapés en cuir rouge se faisant face, séparés par une table basse. Ses montants étaient en fer, légèrement tachetés de rouille, et la une grande plaque de verre servait de repos pour les verres et quelques pièces d'ornement floral. Deux fauteuils rouges étaient disposés de façon à faire la largeur de ce salon rectangulaire. Dans le canapé trois place était avachi une masse sombre, aux cheveux en bataille, d'une couleur semblable au plumage d'un corbeau. Cet homme de grande taille dormait paisiblement, bien que toujours à l'affût. Dans le coin droit du fond, un bar avec une enseigne aux néons bleu azur. On y lisait très clairement Devil May Cry. La lueur que projetait les néons donnait une couleur fantomatique aux dizaines de bouteilles d'alcool disposées dans un ordre de préférence et au pourcentage de volume d'alcool.
À gauche de ce bar en coin, et donc en face de la porte d'entrée, un large bureau en bois acajou, nappé d'un plan de travail vert sombre. Derrière ce bureau, une sorte de grand tableau au fond de laine peignée rouge. Mais rien ne reposait sur ce cadre à exposition. Le désir de Dante était d'y mettre des armes de légende. À commencer par des armes à feu. Il désirait aussi ardemment posséder Samehada, l'épée vivante de Kiri. Derrière ce bureau, un grand siège en cuir de couleur sang séché. Il était troué en quelques points. Derrière, une porte qui donnait sur une salle de bain, et une salle de soins. Au fond à gauche, un coin de détente, avec une télévision assez vieille, installée sur une vieille table en bois, rongée par les termites. Un canapé sombre était à disposition pour regarder ses programmes favoris. En haut de l'escalier rongé par le temps, il y avait une porte coupe feu. une sortie de secours donc. Plus vers le centre de la pièce, mais toujours à gauche de l'entrée, il y avait un billard. Une grande table avec six trous, et seize boules d'ivoire reposant sur un tapis de laine vert. Et enfin, longeant le mur, sur la gauche, à quelques mètres de la première marche de l'escalier de secours, un grand instrument de musique, composé de plusieurs caissons et cymbales. une batterie quoi.

On y était, la Devil May Cry. Un blondinet sorti de la salle de bain, habillé heureusement, et avec une serviette de bain sur l'épaule. Il ne remarqua pas réellement la présence de Dante, et se dirigea vers le bar, pour se servir un remontant. Une chose devenue parfois nécessaire en ces temps sombres. Dante passa le seuil de la porte, et se dirigea vers le salon ou le grand corbeau déplumé gisait dans son sommeil. C'est par son entrainement de ninja, bien avant l'époque du chakra, qu'il pouvait se réveiller à la moindre perturbation. Ainsi, il commenta l'arrivée de l'éclair rouge.

"Tu nous ramène quoi?"
"Faut voir...Ça dépend de lui"

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Keitaro était entré dans un étrange endroit. Un style d'endroit qu'il n'avait jamais vu auparavant. Il fut très dépaysé au départ, mais la bonne ambiance légèrement sinistre de cet endroit n'était pas désagréable. Il vit divers détail qui prouvait qu'habitait ici un genre de personne "cool" et détendue. De l'alcool, un billard, un jukebox, etc. En somme, cet endroit était plutôt sympa. Malgrès l'esprit de jeunesse de cet endroit, il semblait plutôt vieux. Une porte grinçante, des escaliers rouillés. Les murs avait l'air vieux eux aussi. Il n'avait pas fait de suite a la personne qui avait ouvert la porte. Il aperçu une fois a l'intérieur une adolescente d'environ quinze ans aux yeux étonnement brillant. Des yeux vert, brillant, magnifique. Keitaro observait la jeune. Il détourna son regard pour observait une fois de plus l'intérieur du bâtiment. Il vit quelques canapés, un salon qui avait l'air lui aussi agréable. Sur un de ces fauteuils, un homme de grande carrure aux cheveux noirs dormait paisiblement. On aurait dit qu'il faisait presque semblant de dormir. Il avait l'air de rester prudent. Keitaro restait tranquillement sur le seuil de la porte sans bouger.

Il jeta un autre regard a la jeune fille qui souriait a l'homme a la cape rouge. Tiens, d'ailleurs, comment pouvait-il bien s'appeler? Keitaro ne lui demanderait pas, en fait, il s'en fichait. Il avait d'autres questions a se poser: Quel était cet endroit?
Il scrutait de fond en comble cet espace, le bar, les escaliers, le salon. Il cherchait ce qu'il pouvait y avoir de menaçant. Quelque chose attira son attention: une enceinte ou il y avait écrit: "Devil May cry". Une parole lui échappa alors.

- ...Devil may Cry?

Qu'estceque ca pouvait être? Il n'en avait jamais entendu parler. Il commençait a douter de cet endroit. Et les personnes présentes était étrange. Un homme aux cheveux blanc et au manteau rouge, une jeune fille aux yeux emeraudes, un espèce de géant couché sur un canapé. Ces personnes lui paraissait étrange, mais pour le moment, pas dangereuses.
Il aperçu un bureau dans un coin. Il ne l'observa pas longtemps, du moins, pas bien longtemps, car un homme blond sortit d'une salle. Visiblement, c'était une salle bain. L'homme avait une serviette posée sur l'épaule.
Une des personnes présente pris la parole, et interrogea ce type a la cape rouge.

- Qu'est-ce-que tu nous amène?
- Je ne sais pas, ca dépendra de lui.

Comme d'habitude, Keitaro resta silencieux. En fait il n'avait rien a dire, lui non plus ne savait pas pourquoi il était là. Il observait les deux personnes qui venaient de parler sans dire mot.

Dante se posa dans le canapé. Ou plutôt se laissa tombe. Il mit une jambe sur son genoux, un bras accoudé sur le dossier et un autre pendant à l'arrière. Sakura, la petite adolescente, arriva avec un plateau ouvragé sur lequel tenait du saké et quelques brochettes de viande, en apéritif. Elle posa le plateau sur la table en verre et aux montant de fer puis s'en alla derrière le bar. Dante invita alors le petit ninja à venir s'asseoir d'un geste de la main. Ses paroles d'il y a quelques minutes l'avaient intrigués. C'est bien le mot d'ailleurs. Il ne cessait d'observer le ninja. Mais il ne pouvait aucunement deviner quel âge il avait, quelles capacités il avait, ou même d'où il venait. Sans doute la première question à résoudre, savoir d'où il venait. Un village comme Suna ou Konoha serait parfait. Il pourrait ainsi espionner, ou raconter ce qu'il se passe dans le village, sans pour autant devenir nukenin. Et chaque jour de permission, il prendrait le train pendant quelques heures jusqu'à Shoubai. Et même en étant dans son village, il pourrait exécuter quelques travaux pour la guilde. Parlons en justement de la guilde.

"Bienvenue à la Devil May Cry. C'est une guilde de ninja. On profite de Shoubai pour créer un village miniature. Dis moi, petit. Qu'est ce qui te passionne dans la vie? À quoi tu aspire?"

(Désolé mais je sais pas faire plus avec ce que tu m'a laissé.)

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Keitaro scrutait désormais l'homme a la cape rouge. Ce dernier s'éloigner pour s'affaler dans un fauteuil du salon. Il fit un petit signe de la main vers Keitaro, pour que ce dernier vienne s'asseoir a son tour. Keitaro resta immobile mais se décida au bout d'une bonne minute a venir s'asseoir dans le fauteuil situé en face de celui de l'homme au manteau rouge. Il observait celui-ci jusqu'a détourner son regard, pour cause ses yeux rouge sang. Il avait du mal a regarder les gens dans les yeux a cause de cela. Keitaro vit l'adolescente apporter un plateau avec de l'alcool et des brochettes de viandes. Elle avait l'air honorée de pouvoir servir cet homme a la cape rouge. Elle souriait vivement avant de disposer. Keitaro repose son regard sur Dante.

L'homme avait l'air légèrement pensif. Keitaro l'observait mais fut contrains de fermer les yeux. IL venait encore de saigner. C'était la deuxième fois en peu de temps, cela arrivait rarement. Il s'essuya le sang qui coulait sur ses joues. L'homme venait alors de le questionner. Il semblait vraiment intrigué.

- Bienvenue à la Devil May Cry. C'est une guilde de ninja. On profite de Shoubai pour créer un village miniature. Dis moi, petit. Qu'est ce qui te passionne dans la vie? À quoi tu aspire?

Une guilde? En voyant cet endroit, Keitaro commençait à s'en douter. Apparemment ce n'était pas de grande envergure.
Son devoir devait lui ordonner de quitter cet endroit au plus vite et de faire un rapport, mais il n'en voyait pas l'utilité et n'en avait pas envie. Il était plutôt bien accueillis.
Ils profitaient d'une vilel tranquille comme Shoubai pour faire croître leur projet. C'était une bonne idée, personne ne soupçonnerait quoique ce soit dans cette ville. Cette "Devil May Cry" ne semblait pas être exactement une organisation criminelle, c'était... plus recherché. Dante le questionna sur sa vie et son but.

- Je n'ai ni passion, et je n'aspire à rien. Je n'ai aucun but.

Bon eh ben voilà qui est dit. Le gamin n'a aucune ambition. Peut être est-il facilement manipulable grâce à cela. Peut être est il possible de lui inculquer des valeurs morales, et ainsi l'amener à se battre pour la Devil May Cry. un homme sans but, est un homme mort. Mort à l'intérieur. Il ne vit pour rien, à part par instinct inconscient. Une volonté de vivre perdue dans la conscience, mais une volonté psychique. C'est quelque chose assez horrible en somme. Comme lorsqu'on perd un être cher. On sent le monde s'écrouler autour de soi, on perd toute envie de vivre, et pourtant on continue, en subissant la peine et la douleur. Et puis vient l'envie de vengeance, qui devient alors une ambition. Et quand on est assez philosophe, on remet en question cette douleur et cette vengeance. On remet en question son jugement, jusqu'à découvrir la vérité. La vérité est que le monde ne sait plus réellement ce qu'est la paix. Il suffit de voir la ville de Shoubai. Les gens s'entretuent, n'ont plus de respect pour eux ou pour la vie. Ils profitent des attributs qui leurs ont été donné à la naissance pour faire du mal et servir leurs intérêts, sans considérer les autres. Dante connaissait tout ça. Car telle était son ambition. Faire du mal pour instruire. Une méthode de réhabilitation, mais à l'échelle planétaire, mondiale.

Dante plongeait son regard dans le saignant du gamin. Il réfléchissait intensément. il réfléchissait à ce qu'il pourrait faire de ce ninja. Mais déjà, quel était son niveau, et son village? Quelles étaient ses capacités? Il ne pouvait pas poser ces questions immédiatement. Il devait l'amener à rejoindre la DMC par sa propre volonté, même en l'influençant un peu.

"Un homme sans but...est un homme mort à l'intérieur, sans volonté de vivre."

Il bu une longue rasade de saké dans sa cruchette, et la reposa sur la table en verre. il regarda alors son compagnon de bataille somnolent. Ce dernier ouvrit sensiblement un oeil. L'ex-Raikage sembla lui envoyer un message par le regard, puisque le sombre individu hocha rapidement de la tête. Ils s'étaient communiqué de cette manière, qu'il fallait foncer. Obliger le gamin à réfléchir sur sa vie.

"Que dirais tu, si je pouvais te faire revivre? Si je pouvais te donner un but salutaire, une ambition, une volonté...?"

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Keitaro, ne sachant que dire de plus, se contentais d'observer Dante, qui avait l'air lui, en pleine réflexion. Keitaro savait qu'il réfléchissait a son sujet. Il attendait sa réponse impatiemment. Keitaro savait qu'il allait forcément dire quelque chose qui allait changer une simple promenade à Shoubai en un évènement qui allait bouleverser sa vie. L'homme dit a Keitaro qu'un homme sans but, était un homme mort a l'intérieur. Il n'avait pas tort, Keitaro était quelqu'un de sentimentalement sous-développé. Il ressentait peu de choses, et n'arrivait pas a bien perçevoir le peu qu'il ressentait. L'homme l'avait bien cerné... Vint alors une question fatidique. Dante voulais faire de Keitaro son pantin, son homme de main. Il voulait l'intégrer a la Devil May Cry. Keitaro ferait un très bon élément. Obéissant, aucune conscience, aucune notion du bien et du mal, un excellent ninja, avec un don héréditaire rare se montrant pratique. Vraiment, un vrai robot ou il faudrait juste appuyer sur un bouton pour lui donner un ordre. Dante vint achever les certitudes de Keitaro en lançant:

"Que dirais tu, si je pouvais te faire revivre? Si je pouvais te donner un but salutaire, une ambition, une volonté...?"

Et voilà. Qu'allait bien pouvoir répondre Keitaro? Il allait se laisser amadouer comme ça, sans rien de plus? Oui, probablement... Un but, c'était une chosequ'il avait toujours voulu avoir, au fond. Mais Keitaro n'allait pas se laisser faire, il n'allait pas répondre comme un vulgaire pigeon en sautant au cou de Dante. Pour la première fois de sa vie, il allait être bavard. Il restait silencieux un moment et observait cet homme dans les yeux. Il fronça les sourcils. Il prit un léger air de dégoût, et pour la première fois de sa vie il fut déçu de la vie qu'il avait mené jusqu'à maintenant.

- Très bien. Il est évident que la seule chose qu'il me manque, c'est une ambition. Vous me promettez cela, et vous tiendrez parole, je le sais. Mais ne vous méprenez pas, Monsieur, je ne suis pas votre pantin. Je vous détesterais, ou alors serons-nous amis, cela m'importe peu, mais sachez juste que je ne suis pas votre objet. Sachez-le, j'insiste bien.

Keitaro lâcha son ton sévère et sérieux pour se relaxer et appuyer son dos au dossier, toujorus en observant Dante.

- Très bien. Il est évident que la seule chose qu'il me manque, c'est une ambition. Vous me promettez cela, et vous tiendrez parole, je le sais. Mais ne vous méprenez pas, Monsieur, je ne suis pas votre pantin. Je vous détesterais, ou alors serons-nous amis, cela m'importe peu, mais sachez juste que je ne suis pas votre objet. Sachez-le, j'insiste bien.

Selon Dante, le gamin a l'air plus intelligent qu'il n'y parait. Il sait ce qu'il est, et quels sont ses besoins, mais il sait également que ce que Dante recherche, c'est une personne influençable. Il faut bien l'avouer, il y a une part de vérité dans cette histoire de pantin. Mais à la Devil May Cry, on vient de sa propre volonté. Il serait immoral de forcer les ninja à l'intégrer. Mais échanger des biens, tels que la protection, l'argent et un but, contre de simples services, comme des missions, mais qui demandent certaines contraintes mineures, c'est déjà plus dans l'idée, dans l'éthique et la philosophie de la guilde de Dante. Mais avant de recevoir, il faut montrer que l'on est digne d'un tel cadeau. Bien évidemment, Dante avait déjà son idée sur la question, en voyant le kids se relâcher dans le canapé. Il parle à un inconnu, dont il ne sait absolument rien, et se détend comme si de rien n'était. Des coups sur la tête. Ça le mettrait moins en confiance. Mais avant de commencer l'examen d'aptitude, Dante devait poser une question pertinente, et très importante pour la suite des évènements.

"Une dernière chose à mettre au point. Si tu veux partager le même but, et les mêmes ambitions que la Devil May Cry, il faut que je sache une chose. Es-tu prêt à tout et n'importe quoi pour la guilde. Peu importe son but, tu lui jurera fidélité, et tu agira pour la guilde? En gros, j'veux savoir si t'es prêt à aller jusqu'au bout, peu importe le prix à payer. Même si c'est un peu extrême comme termes."

La question paraissait rude au premier coup d'oeil, mais elle était d'une importance capitale. Selon sa réponse, il y aurait un combat ou non, et donc, une nouvelle recrue potentielle dans la guilde ou non. Cette journée était dure pour l'ex-Raikage. Il repris son sachet de friandise et en engloutit une de bon coeur, suivit d'une deuxième. Pour digérer tout ça, il fit deux signe des doigts. Ces signes étaient dirigés vers Sakura, l'adolescente joyeuse et maladroite. Un deux et un trois. Vingt trois. Ainsi, il voulait un alcool commençant par la lettre W, et comme il n'en existe pas des masses...

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(Le retouuuur!)

On y était, Dante demandait clairement la fidélité de Keitaro. Est-ce que Keitaro allait tout donner a a guilde, mettre sa vie entre les main de cette organisation, et pouvait-il risquer a vie pour la Devil May Cry? Son esprit était mitigé: d'un côté il ne voyait pas l'intêret de se consacrer a cette organisation, mais d'un autre côté, il ressentait le besoin d'être utile a quelque chos, a quelqu'un. Lui qui jamais n'avait eu d'ambition, qui n'avait pas d'amis, pas de famille. Sa vie ne menait a rien, il se contentait de survivre. Si il intégrait cette organisation, il aurait quelque chose a accomplir.

A quoi bon rester fidèle a ces chiens pacifiques de Konoha... Jamais il ne s'était impliqué dans ce village, c'était inutile et ennuyeux. Il avait toujours un peu de rancoeur evers les Hokage qu'il avait connu. Ces shinobi avec leurs grand airs a donner des ordres par ci par la... En bref, Konoha ne l'itnéréssait pas. Reste a savoir si Keitaro était prêt a tout donner a la Devil May Cry... Il observa le verre de Dante posé sur la table. le liquide faisait quelques vagues. Keitaro fut soudain éclairé par une idée. Oui, Keitaro préparait quelque chose. De vive voix, il annonca:

- Je vous suis. Je ferais tout le nécessaire pour vous.

-Je vous suis. Je ferais tout le nécessaire pour vous.

Voilà une phrase bien titillante pour l'esprit de Dante. Il souhaitait grossir ses rangs, avec des ninjas de valeur. Et voilà qu'il en trouve un, prêt à tout les sacrifices pour trouver un but dans la vie. Il se tira du moelleux canapé et se dirigea d'un air songeur vers le Jukebox. Il pressa un bouton, puis un deuxième. La magie de l'électromécanique opéra et un disque se retrouva sur le tourne disque pour être lu. Une chanson que Dante aime particulièrement. Life is on you de Rungran. Une musique soft, parfaite pour une ambiance. Dante s'écarta du Jukebox et revint vers le canapé. Il s'immobilisa devant Keitaro et le regarda profondément, d'un air pensif. Il cherchait une épreuve à lui faire accomplir pour finalement rejoindre la guilde de ninja. Il avait déjà fait chier les samurai avec Raitori. Maintenant, il fallait trouver une nouvelle épreuve. Ou alors ne pas se prendre la tête et engager un combat directement pour voir ce qu'il valait. Dans un certain sens, ça serait beaucoup plus pratique et rapide. C'était donc décidé, cela se fera dans un combat.

Il attrapa Keitaro par les épaules et avant qu'il ne puisse objecter, il le lança à travers la fenêtre. Sakura hurla sur le nukenin, vexée et frustrée d'avoir nettoyer les vitres pour les voir se faire briser, et que cela coûtait de l'argent de les remplacer. Kurogane soupira dans son coin alors que Dante rejoignit Keitaro par la fenêtre. Lorsqu'il posa pied à terre, il balança sa tête de gauche à droite et fit craquer sa nuque.

Montre moi ce que tu sais faire, kid.

Court, mais j'avais pas des masses d'inspi.

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Keitaro, sans rien y comprendre, se retrouva hors de la Devil May Cry.
Dante s'était dirigé vers le Jukebox pour y mettre une musique entrainante, assez sypathique, il devait l'avouer. Ensuite, l'homme s'était placé en face de Keitaro et prs un air pensif. Finalement, il le souleva par les épaules pour le projeter par la fenêtre comme un vulgaire objet ridicule. Keitaro traversa lavitre, avant de faire une roulade sur une épaule pour esuite controler sa chte et atterrir sur les pieds, tout près du sol. Il se redressa et observa Dante a travers la fenêtre brisée. Un combat singulier, très bien ,se disait-il. Après tout ,quel meilleur moyen pour faire ses preuves?

Il retira d'un coup sec le manteau gris et long qui le recouvrait pour le balançer on ne sait ou. Keitaro observa le mateau en plein vol qui allait atterir dans un endrit pu saint. Il le rattrapa alors pour e plier en deur etl poser sur une caisse en metal se trouvant non loin. Il savait que Dante ne le prendrait pas par surprise alors il pris sont temps avant de se preparer. Il ferma les yeux une minutes avant de les réouvrir. Il observait Dante de ses yeux rouge sang.

D'un geste fin et rapide, il sortit unkunai qu'il lança adroitementsur Dante, manière de le faire sortir de son trou. Le dernier disparrut d'un bond vif, et Keitaro ne l vit pas apparaitre dans l'immédiat. Il posa alors la main sur la garde du katana attaché a sa jambe en attendant de revoir Dante.
Visiblement, Dante attaquerait par le Taijutsu, sinon, Keitaro aurait deja eu a esquiver une tehnique de Ninjutsu. Vu sa carrure, son experience et son caractère, Dante devait posséder une force colossale.

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Le combat avait commencé, et voilà deja que Dante sous-estimait deja Keitaro. Ce dernier avait disparu lorsque Keitaro lui avait lancé un kunai. Keitaro avait attendu que Dnater réapparaisse. Dante profitait du manque de vigilance de Keitaro pour l'attaquer par derrière, dans son angle mort. Keitaro était un peu déçu, il pensait que Dante se montrerait serieux mais visiblement, il l'avait déjà sous-estimé. Dante d'u nseul geste avait l'intention de mettre Keitaro a terre en lui balayant les jambes. De cette manière Dante motnrait qu'il n'usait pas de toute sa force, c'était prévisible et basique. Keitaro d'un geste fluide et vif sauta en avant pour faire une roulade a terre, se tourner et se trouver face a Dante, quelques mètres plus loin. Il observait l'homme aux cheveux blanc de ses yeux rouge, et fronça les sourcils.

- Je vous prie de ne pas sous-estimer.

Il repris un air détendu et secoua ses bras. Il rangea son katana. Il colla ses deux mains, devant son visage. A première vu il allait exécuter une technique. Mais il se pencha en avant et mis ses deux mains derrière son dos.

- Je suis désolé d'exécuter cela contre vous sensei, mais je dois faire mes preuves.

Il se releva, poussa un soupir. Il se concentra et observa Dante attentivement. Il éxecuta ensuite des signes et d'une voix forte, il annonca sa technique:

- Kazan'bai Machibuse!

Les mains de Keitaro prirent soudainement feu, puis d'un mouvement rapide, il courra autour de Dante en créant autour de lui un cercle de feu. Le cercle de feu achevé, il s'éloigna, et exécuta une série de signes. Ses joues se gonflèrent et la seconde suivante, un immense nuage de cendre dévastateur se dirigea vers le cercle de feu, ou se trouvait Dante.

Il était bien évident que le ninja allait s'en sortir de ce petit assaut de départ. Un bond en avant et la balayette fut évitée. Dante n'en fut pas réellement étonné. Il l'aurait été si son adversaire s'était retrouvé à terre. Et il aurait probablement été déçu d'avoir gaspillé une heure de sa vie à avoir une nouvelle recrue se laissant avoir par surprise aussi facilement. Lorsqu'il reprit ses appui, le ninja souligna qu'il ne fallait pas le sous-estimer. Le croyait il vraiment, que le nukenin le sous-estimait? Tout dépend du point de vue. Si un buffle rencontre une souris, il la piétinera comme un vulgaire bousier, peu importe la force du petit mammifère. Cet exemple comparatif représente bien le combat qui avait débuté dans la large allée isolée de la Devil May Cry. Dante ne rabaissait pas son adversaire, mais se jugeait plus puissant que lui. Ce qui était plus que probablement le cas. Mais cet air de défi dans la voix de son adversaire lui donna l'envie de se donner à fond, si c'est ce qu'il voulait. Il avait entamé le combat en voulant combattre uniquement avec du taijutsu, mais s'il le fallait, il n'allait pas se gêner pour reprendre l'estime de son adversaire à sa hauteur.
Ce dernier joignit les mains face à lui, après avoir rangé son katana. Il transféra le poids de son corps en avant pour se pencher, et tendit les mains dans son dos.

- Je suis désolé d'exécuter cela contre vous sensei, mais je dois faire mes preuves.

C'est mignon, se dit l'ex Raikage. Le pauvre s'excusait de la jouer sérieusement en utilisant une technique. Mais elle ne venait pas. Il poussa un soupir en se relevant avant de tenir le regard à Dante. Il dévala alors la distance qui les séparait dans une longue course aux bras enflammés. Il décrivit un arc de cercle enflammé autour de Dante. Ce dernier profita alors du moment où Keitaro passa dans son dos pour remplacer sa personne par un clone explosif. Dante avait disparu une nouvelle fois, et s'était posé sur le toit d'à coté, attendant le spectacle. Les flammes encerclèrent le clone qui ne bougea pas. Un nuage de cendre occupa alors l'atmosphère brouillant quelque peu la visibilité, et incendiant lentement et légèrement le décor. Avant que le clone n'explose, Dante sauta dans le ciel, et utilisa le Juusha Reppushou. Une immense main de chakra fuuton remplaça son poing, et fendit les airs pour saisir Keitaro, le soulever pendant la descente du nukenin, et l'éclater au sol. Reste à savoir s'il se fera prendre au piège.

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Keitaro observait Dante se faire littéralement envahir par les flammes et les cendres. Mais curieusement, il le vit exploser. Un clone explosif. Keitaro n'était pas surpris, il se doutait que Dante n'allait pas se faire avoir si facilement. Très rapidement, il dégagea tout autour de lui une très légère vague de flamme. Cette légère vague etait suffisante pour couvrir quelques personnes. A première vue, on aurait pu croire que Keitaro se protégeait de l'attaque qui allait venir, il avait donc créé une sphère de feu pour se couvrir. Mais il profita de cette vague pour créer un clone qui encaisserait la technique qui viendrait, pendant que lui s'éloignerais pour repérer Dante. Keitaro laissa son clone sur place et fit quelques bond en toute discrétion dans la fumée restante de sa précédente technique pour ne pas se faire repérer et observa la scène.

Keitaro vit une forme étrange, a première vue, c'était une sorte de main, composée de chakra. Cette grande main allait saisir le clone, d'après lui. La main déscendit brutalement et d'une violence rare, elle saisit le clone et le leva en l'air tout en le serrant.

Keitaro observa plus haut et aperçu Dante en plein vol, exécutant sa technique. Keitaro sorti alors son katana, tout en cherchant un moyen de l'avoir. Il fit alors quelque chose d'assez basique, il courra vers un batiment et sauta pour prendre appuit sur le mur, afin d'atteindre Dante. Il executa sa stratégie et une fois Dante a porté de katana, il lui porta un coup latéral.