Enième tour de garde[libre]

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Le matin se levait sur le village. De part sa position, Kumo ne recevait les premiers rayons de l'astre du jour que bien après que ce dernier ne se soit levé dans le ciel. Ce qui pouvait avoir ces désavantages. En particulier pour toutes les personnes qui travaillaient de nuit. En effet, la coutume voulait que les équipes de jour et de nuit se relaient suivant les évolutions du soleil. Ainsi, lorsque le premier rayon de soleil frappait le haut de la tour du Raikage,les équipes de jours remplaçaient celles de nuit, et inversement lorsque le dernier rayon de soleil disparaissait de ladite tour (Je sais que vous vous demandez comment ils faisaient pour savoir quand le soleil frappait la tour ou non les jours de pluie. La question fut résolue il y a bien des années de cela. En effet, sur le toit de la tour du Raikage se trouve gravé un jutsu complexe, qui permet toujours au premier et dernier rayon de soleil de frapper la tour, mettant fin une bonne fois pour toute aux incessantes disputes sur le sujet entre les équipes de jour et de nuit).
Le problème donc, était que les équipes de nuits restaient bien plus longtemps que celles de jour à travailler,vu les horaires imposés par la coutume. Et qui était candidat au travail de nuit? Les célibataires,les sans-familles et les gradés (la possibilité d'une attaque surprise étant plus élevée la nuit). Le profil de notre chère Ainoko. Ce qui ne l'aurait pas gênée si ce n'était pas aussi souvent. En effet, elle était "de garde" (oui,comme les médecins) trop souvent à son goût. Cela faisait une semaine qu'elle enchainait des nuits, avec 3 jours qui plus est! Si bien qu'elle ne souhaitait plus qu'une chose en cette matinée légèrement brumeuse, mais ensoleillée (il était aisé de connaitre le temps puisque le soleil était déjà levé, bien qu'il n'éclaire pas encore le cratère) c'était aller dormir.

Enfin, une douce lumière caressa la plus haute des tours de Kumo et le changement d'équipe s'effectua. Enfin, c'était plutôt le signal qu'il devait s'effectuer. Il faudrait dix bonnes minutes avant que la relève n'arrive. Mais c'était déjà ça. Ainoko passa une main sur ses yeux fatigués et se les massa doucement, car elle était décidément crevée. Elle surveillait presque plus le chemin de ronde que les alentours (ne vous inquiétez pas, sa conscience professionnelle l'empêchait de mal faire son travail).

(Bon sang, mais que font-ils?)

Car son travail ne s'arrêtait pas là. En tant que jônin, elle devait vérifier que l'ensemble de l'équipe de jour était là, et qu'elle se mettait au travail. De plus, ce soir, elle était chef d'équipe et elle devrait aller faire son rapport à la tour du Raikage. Et après seulement, elle pourrait aller s'écrouler sur son futon. Elle n'était pas une feignante, mais comme tout le monde, elle avait besoin de sommeil. De sommeil!

(Enfin!)

Elle venait d'apercevoir du coin de l'œil le premier de la relève. Bientôt, ils furent tous là, attendant qu'on leur donne leurs ordres. Elle s'approcha rapidement, l'esprit tendant presque vers la migraine. Qu'elle en finisse et vite!

"Toi, au nord, toi, au nord-nord est, toi au nord-est, toi au..."

Les affectations furent rapides et rondement menées. Ces hommes connaissaient leur travail. Juste après, elle soufflait. Sa longue nuit était presque terminée. Mais avant d'aller faire son rapport, il fallait qu'elle se pose quelque part, qu'elle ferme les yeux juste une seconde... Ce qu'elle fit. Elle s'assit carrément à même le parapet du chemin de ronde. Une seconde... Deux secondes... Le soleil descendait maintenant jusqu'au mur d'enceinte et il commença à lui chauffer le dos de manière bien agréable.
Elle ouvrit les yeux d'un seul coup. Il fallait qu'elle se secoue ou elle allait s'endormir ici. Est-ce que tout ses collègues de nuit étaient partis? Une conversation la tiendrait bien éveillée jusqu'à la fameuse tour du Raikage.

Invité

La nuit, seule et solitaire rarement éclairé par les rayons d'une lune blanchâtre. Ryû avait passé sa journée à arpenter les chemins de la gare ferroviaire afin de trouver son propre chemin vers des lieux plus commodes à son ouïe. Oui la gare c'est bien beau, mais le raffus qui se trouve à l'intérieur avec tout se monde cela il ne l'appréciait guère. Il avait séjourné toute un journée en temps que clandestin pour venir visité le village de la foudre et durant toute cette journée il n'a même pas fait une rencontre, triste de lui. Es-ce le regard triste et l'esprit mélancolique que notre jeune héro va quitter se monde civilisé ? Pour le moment s'était belle et bien le cas. Ryû marchait telle une ombre à travers les rues vides de Kumo. La nuit allait bientôt laisser place à la douceur des rayons chauds du soleil, et surtout à une grande foulle qui va se précipiter à son quotidien. Heureusement la vie de Ryû était non pas un long fleuve tranquille bercer par un rythme de vie quotidien. Sa vie s'était comme un torrent qui s'écrasait tous les mètres contre de nouveaux rocher pour partir dans une nouvelles directions, vivre au jour le jour voilà ce qui permet de vivre chaque jour une nouvelle aventure et surtout de pouvoir vivre pleinement et sasn regret se que l'on appelle une existence dans se bas monde. Ryû tel un enfant était en train de redécouvrir le monde shinobis, lui qui avait été durant quelques années enfermés dans un désert blanchâtre, avait la chance de pouvoir observé les changements de la nature, les couleurs du ciel et le va et vient incessant de ses magnifiques nuages.

Puis alors qu'il s'approchait du mur d'enceinte afin de quitter le village par la porte d'entrée, il ne put s'empêcher de monter sur celui-ci pour avoir une vue d'ensemble sur le village. Il grimpa alors tout simplement avec une technique de base appelé Henge, qui lui permettait de marcher sur des surfaces. C'est alors à la verticale que notre jeune shinobis monta le long du mur pour pouvoir observé un magnifique lever de soleil sur les montagnes encore brumeuse. La vue était splendide, les nuages étaient roses et le soleil à peine visible, la douceur des rayons de l'aube venait carressé d'un toucher de rose ses joues à peine rougâtre. Ses pupilles se rétractèrent et il put contempler pleinement la splendeur et la magie de cet instant, enfin ce fut de courte durée. Bas oui un être comme lui n'avait strictement rien à faire sur se mur, où de nombreuses sentinelles étaient en train de monter la garde. L'une d'elle se trouvait juste à côter de lui, assise ou pas, profitant elle aussi de la chaleur de l'aube. S'était une belle créature à la chevelure argenté et à la peau miroitante. Une magnifique femme se trouvait à deux pas de notre cher shinobis, le pauvre était torturé de ne pouvoir lui adresser un sourire. Il dut se résigner et partir sur la pointe de pieds espérant qu'elle ne le repère pas, même si au profond de son être il espérait grandement qu'elle l'interpelle.

Invité

Ainoko se leva, s'étira tel un chat endormi. Les bras tendus vers le ciel, elle sentit ses muscles et ses tendons s''étirer un peu, son esprit se réveiller un peu. Elle s'étonnerait toujours du bien que pouvait avoir de simples gestes comme bailler, s'étirer, sourire...
Un peu plus en forme (oui, c'est un euphémisme), elle se dirigeait déjà vers l'entrée du tunnel qui l'emmènerait directement à la tour du Raikage où elle ferait son rapport (elle comptait déjà l'expédier en quatrième vitesse puisqu'il ne s'était strictement rien passé cette nuit, comme beaucoup de nuits). Elle pourrait bien entendu mentionner les deux fausses alertes causées par une chatte allant allaiter ses petits et le petit couple d'amoureux qui s'était échappé par une porte pour ne revenir que quelques heures plus tard... Mais quel intérêt, à la fois pour elle et le village? La vision de son futon l'obsédant presque, elle était quasiment à la porte qui l'emmènerait loin de son travail lorsque l'éclat d'une voix lui fit tourner la tête instinctivement.

"Hey vous! Qu'est-ce que vous faites là?"

La voix gutturale venait du chuunin posté à quelques pas de là. Il avait interpellé un homme, assez grand d'ailleurs, qui était clairement un ninja, de part son aura et son physique. Le garde s'approcha du ninja inconnu, l'air clairement énervé.

"Vous n'avez rien à faire ici, c'est interdit aux civils."

Une pointe d'irritation naquit dans la poitrine d'Ainoko. A la fois envers le jeune homme et le chunin. Contre le jeune homme, car son collègue avait raison, il n'avait rien à faire ici, c'était une zone réservée. Mais aussi contre le garde, car celui-ci était tellement nul qu'il n'arrivait même pas à remarquer que son interlocuteur n'avait rien d'un simple civil.
Hésitante et harassée, elle hésitait entre intervenir (elle craignait que les choses ne dégénèrent) et partir le plus rapidement possible (elle voulait aller se coucher bon sang!). Ce fut le ninja en charge de l'équipe de jour qui trancha pour elle. En effet, la scène se déroulait tout près de là où il était posté et, réactif (il n'était pas crevé lui, en tout cas, moins qu'Ainoko), il était tout de suite venu voir ce qui se passait.

"Allons, cher collègue, n'attaquez pas ce pauvre homme. Je m'occupe de cette histoire."

Le ninja avait agit finement, remarqué Ainoko. En effet, en interrompant la conversation rapidement et en prenant les choses en main, il avait instantanément brisé la tension qui s'était élevée en quelques secondes. De plus, il avait affirmé son autorité sur le groupe. Enfin, il pouvait régler seul, tranquillement, le problème de ce jeune ninja (car, elle en était sure, il avait lui aussi vu que c'était un shinobi). Nul doute qu'il allait régler cet incident promptement. Il était donc temps de s'éclipser discrètement, avant que tout ne lui retombe sur le dos.

"Ah, Takako-san!"

Trop tard. Une seconde (une seconde seulement), elle envisagea de faire comme si elle n'avait rien entendu, mais elle se ravisa. A contre-cœur, elle tourna les talons. D'une voix calme (elle n'allait certainement pas leur avouer à quel point cela l'énervait), elle regarda droit dans les yeux le jônin qui lui faisait face. Avec son regard bleu inexpressif, elle mettait souvent les gens mal à l'aise se faisant. Voyant qu'il détournait le regard, elle s'autorisa un petit sourire (tout juste un petit relèvement de la bouche, quasi-invisible).

"Oui? Que puis-je faire pour vous?
-Pourriez-vous escorter ce jeune homme jusqu'au centre ville?Nous ne voudrions pas qu'il se perde dans nos couloirs.
-Avec plaisir. Vous, suivez-moi!"

Elle accompagna cette dernière phrase d'un petit geste de la main, pour que l'inconnu comprenne que c'était bien à lui qu'elle s'adressait. En lui accordant à peine un regard, elle se dirigea de nouveau vers la porte et put l'ouvrir cette fois. Elle la tint bien grande ouverte.

"Après vous."

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Ryû était en train d'admirer le village dans toutes sa splendeur, quand il fut rapidement repérer par un des gardes du mur d'enceinte. Il savait qu'il était en tord, mais son accoutrement de jeune novice devait surement lui faire défaut. Le jeune garde, un chunin à son avis, l'interpella à haute voix et presque sur un ton aggressif. Heureusement pour celui-ci il ne savait pas à qui il était en train de parler voir sur qui il était en train d'hurler. Ryû se retourna doucement et ne broncha pas, enfin pas directement. Sa main se contracta afin de saisir un kunaï à l'intérieur de sa manche, il n'en sortit point le bout car il aurait été rapidement mis hors d'état de nuir. La vision de Ryû ralentit jusqu'à percevoir tout à vitesse réduite l'espace de quelques secondes. La bouche de sa future victime s'ouvrait et se fermait formant des drôles d'oscilation et s'efforcement de former un son audible. Ryû arma délicatement son bras, prêt pour un lancer meurtrier ne laissant aucune chance de survie à cet être inférieur.
Puis sa vision redevient normale, et d'autres voix se firent entendre. Le chef de toute cette escouade se mit à parler, et à remettre à sa place le jeune chunin. Il demanda une escorte afin que Ryû sa rappatrier vers le centre du village et surtout pour qu'il ne puisse remettre les pieds ici. La jeune demoiselle, qu'il avait aperçut juste avant, lui servirait d'escorte quelle chance pour lui. S'était un petit coup de pouce du destin et une grande opportunité pour lui. Mais elle avait l'air à bout, exténuer et surtout fatiguer. La jeune femme risquerait de partir au moindre mauvais pas de sa part au quart de tour et pêter un durite. Il devait être prudent. Elle lui ouvrit la porte pour qu'ils descendent et Ryû se dut de la remercier.

Merci, mademoiselle. dit- il avec un grand sourire.

Puis ils commencèrent leur descente du mur d'enceinte.

Sujet Verrouillé !